Le 4 février dernier, nous vous présentions cette remarquable exposition temporaire.
S’achevant ce dimanche 7 avril, « La révolution Femmes, Vie, Liberté », au musée de la franc-maçonnerie (Musée de France) présente des dessins de presse des artistes iraniens Kianoush Ramezani et Mana Neyestani. Sous le commissariat d’Iris Farkhondeh, Laurent Garreau et Simon Cau, elle offre une perspective unique sur les thèmes de la liberté et de la lutte féminine à travers l’art engagé de ces deux dessinateurs reconnus.
Cette exposition, placée sous le signe de l’interculturalité entre la France et l’Iran, à travers les dessins de deux artistes iraniens en exil, est un hommage à Jina Mahsâ Amini*, morte tragiquement des suites de son arrestation à Téhéran le 13 septembre 2022 pour un voile mal mis.
Pour nos sœurs et frères et amis(ies) profanes qui n’ont pu s’y rendre, nous vous proposons notre diaporama. Pour tous les Franciliens, précipitez-vous au musée, il ne vous reste plus que deux jours !
Photos © Yonnel Ghernaouti, YG ; montage FDFMD1717
*Jina Mahsâ Amini était une jeune femme iranienne kurde de 22 ans dont la mort en septembre 2022 a déclenché une vague de protestations à travers l’Iran et a attiré l’attention internationale sur les questions des droits des femmes et de la liberté individuelle dans le pays. Elle est décédée après avoir été arrêtée par la police de la moralité iranienne pour prétendument avoir enfreint le strict code vestimentaire du pays concernant le port du hijab. Selon des rapports, elle aurait subi un traumatisme crânien en détention, ce que les autorités iraniennes ont nié, attribuant son décès à une condition médicale préexistante. Sa mort a suscité une indignation généralisée et a servi de catalyseur à des manifestations nationales demandant plus de libertés et de droits pour les femmes, ainsi que des réformes sociales et politiques en Iran. Jina Mahsâ Amini, un nom qui résonne à la fois de tragédie et de courage.