Un roman, un thriller et un rébus initiatique dans une nuit au parc
Pourquoi les hommes ont-ils une barbe qui pousse tous les jours et pas les femmes ? Les perce-oreilles percent-ils vraiment les oreilles ? Est-ce que les perroquets comprennent vraiment ce qu’ils disent? Est-ce qu’on pourrait faire un portrait robot de Dieu ?
Ces questions sont celles que se pose EmMa, jeune Intelligence Artificielle qui va intervenir dans un roman à mi-chemin entre les faits divers , la psychologie, les jeux de rôle perfectionnés tels que les « escape game » , la société et quasiment une Science-Fiction devenue réalité par l’irruption accélérée des technologies modernes.
Dominique Segalen est membre de la commission Histoire de l’OMMI le Droit Humain. Elle consacre ses travaux historiques à la période de fondation de cette première obédience maçonnique mixte dès l’origine et au suivi du parcours de ses membres fondateurs
Le point de vue de Yonnel Ghernaouti
Tout d’abord, nous souhaitons vous faire savoir que Dominique Segalen pour Une nuit au parc sera en dédicace chez DETRAD le samedi 18 novembre prochain. Nous reviendrons avec plus de détails sur cet évènement.
Par ailleurs, nous avons été attirés par la première de couverture qui a retenu toute notre meilleure attention.
Lisez bien et regardez avec attention la rédaction du titre que représente un œil sur le ‘’I’’ à la place du classique point. C’est symboliquement parlant et sans doute une volonté de l’auteure. Il en est de même quant au ‘’A’’ du terme parc , qui est un trou de serrure.
Que pouvons-nous retenir de cela ? Voici quelques-unes de nos interprétations.
L’œil – comme dans le delta lumineux ? – est souvent associé à la surveillance, au regard attentif, et à la vigilance. Dans un contexte moderne, cela pourrait évoquer la surveillance constante, la “société de surveillance”, ou le “Big Brother” du roman “1984” de George Orwell.
Surveillance et vigilance, cela pourrait sembler très anxiogène… Il est vrai que le diable se cache dans les détails.
Par contre, l’œil peut symboliser une vision claire, la perspicacité et la connaissance. L’idée d’un “troisième œil”, présent dans certaines traditions spirituelles, est associée à la vision intérieure et à la connaissance transcendante. C’est plutôt rassurant !
Quant à la lettre “A” majuscule écrite avec un trou de serrure, cela peut avoir plusieurs implications symboliques.
Dont celles où le trou de serrure est associé à l’idée d’accès à quelque chose de verrouillé ou de secret. Dans ce contexte, le “A” avec un trou de serrure pourrait suggérer qu’il y a des informations, des connaissances ou des secrets qui peuvent être dévoilés ou accessibles. C’est ainsi que, comme l’adage « quand une porte se ferme, une autre s’ouvre », un trou de serrure dans un “A” pourrait symboliser des opportunités ou des possibilités à explorer. Un trou de serrure peut aussi évoquer des thèmes de sécurité, de protection ou de verrouillage. Dans un contexte commercial ou technologique, cela pourrait symboliser la sécurité des données ou la protection de l’information. Mais nous voyons bien que dans l’ouvrage de Dominique Segalen, tout commence par un vol…
Rappelons aussi que comme toute porte verrouillée, cela peut suggérer qu’il y a une énigme ou un mystère à résoudre, quelque chose à découvrir. C’est ainsi que son héroïne Mimi nous amène dans une belle quête.
Ce ‘’I’’ et ce ‘’A’’ forment donc « IA », acronyme de “Intelligence Artificielle”, ce procédé logique et automatisé reposant généralement sur un algorithme et en mesure de réaliser des tâches bien définies. « IA », connaît, elle aussi, une symbolique qui évolue avec le temps et varie selon le contexte culturel, scientifique et sociétal. Cette IA, qui fait parfois froid dans le dos, symbolise souvent la pointe de l’innovation technologique et représente le potentiel futuriste de la science et de l’ingénierie. Elle évoque une ère où les machines peuvent apprendre, raisonner et même créer.
Mais il y a sans doute des défis éthiques à respecter. Des questions se posent, notamment concernant la vie privée, la sécurité, le biais algorithmique, et le potentiel de déplacement d’emplois. L’IA est ainsi aussi un symbole des défis que la société doit affronter à l’ère numérique.
Nous souhaitons aussi revenir sur la couleur des deux lettres IA en rouge, employée à dessein.
Concernant la couleur rouge – en héraldique, nous aurions dit de cet émail qu’il est de gueules –, il faut savoir qu’elle est fréquemment associé à des émotions intenses comme l’amour, la colère ou la jalousie. Mais dans de nombreux contextes, le rouge est utilisé pour signaler un danger ou une alerte. Mais aussi, le rouge est dynamique et peut évoquer un sentiment d’énergie ou d’urgence.
Le rouge est la couleur du sang, symbole de la vie et de la vitalité. Énergie et action donc que nous retrouvons dans le roman. Gardons à l’esprit que dans certaines cultures, le rouge est la couleur de la puissance, de la royauté ou de l’importance. Pour mémoire, l’emploi du blanc pour les autres lettres rappelle qu’il est souvent associé à la pureté, à l’innocence et à la simplicité, évoquant des sentiments de calme, de paix et de sérénité. C’est pourquoi il est couramment utilisé dans des contextes religieux ou spirituels…
Nous vous souhaitons une belle lecture d’Une nuit au parc. Disponible chez l’éditeur DETRAD.
Excellent !
Un moment de lecture sympathique !