sam 23 novembre 2024 - 16:11

 27/04/2023 : Marie-Thérèse Besson ambassadrice de la maçonnerie féminine à Roanne

De notre confrère le-pays.fr

Jeudi 27 avril, au Diapason, à Roanne, Marie-Thérèse Besson tiendra une conférence intitulée Femmes et franc maçonnes afin de mieux faire connaître la GLFF, société maçonnique qui suscite encore beaucoup de fantasmes.

La Grande Loge Féminine de France (GLFF) cultive une spécificité dans le paysage franc-maçonnique français : comme son nom l’indique, ses membres sont exclusivement féminins. Et même si l’obédience est moins visible que d’autres comme le Grand Orient de France, il est incontestable que la GLFF n’est pas en reste pour apporter sa pierre à la réflexion maçonnique.

Porter les valeurs de la République

« Il y a sans doute d’autres obédiences qui ont fait des conférences à Roanne, mais je pense que c’est une première fois pour la Grande Loge Féminine de France », entame Marie-Thérèse Besson, ancienne grande maîtresse de la GLFF, qui a souhaité tenir une conférence intitulée Femmes et franc-maçon en premier lieu parce qu’il y a une loge de la GLFF à Roanne, mais pas seulement.

« La franc-maçonnerie n’est pas une société secrète, c’est une société discrète »

« Je crois que faire des conférences publiques contribue à démystifier la franc-maçonnerie et permet de faire taire les fantasmes qui courent sur nous, assure l’ancienne grande maîtresse. C’est important que l’on puisse dire qui on est et ce que nous faisons : nous ne sommes pas des sociétés secrètes, nous sommes seulement des sociétés discrètes. On devrait être fières d’être francs-maçons ou maçonnes, car nous portons les valeurs de la République et d’autres comme le respect de l’autre et de la justice.  »

Plus spécifiquement, pour le GLFF, ces rencontres publiques sont l’occasion d’aller à la rencontre de femmes qui pourraient être intéressées par cette démarche, et qui se questionnent sans trop savoir ce qu’est la Grande Loge Féminine de France, « pour leur expliquer et leur ouvrir une porte afin d’entrer dans une obédience féminine, ou mixte, ou ne pas rentrer du tout en maçonnerie si ça ne leur convient pas. Elles ont le choix, c’est une décision personnelle. »

Par ailleurs, Marie-Thérèse Besson s’étonne de constater que beaucoup de personnes confondent encore franc-maçonnerie et clubs services comme le Rotary ou le Lion’s club. « Là encore, cela vient du fait que l’on ne connaît pas la franc-maçonnerie. Ce n’est pas plus un club service qu’un lieu où l’on viendrait pour y pratiquer du développement personnel, voire y suivre une psychothérapie ! La franc-maçonnerie est avant tout un ordre initiatique. Ce qui signifie, dans le cas de la GLFF, initiation, bien sûr mais aussi travail symbolique en loge et engagement dans la société. » Des termes obscurs pour le ou la profane, que l’ancienne grande maîtresse mettra en lumière lors de son intervention.

Un moment privilégié entre femmes

La conférencière insiste sur un point : une chose qui ne changera pas, c’est le caractère exclusivement féminin de la GLFF qui n’a aucune intention de devenir mixte.

« C’est important de partager avec d’autres femmes, dans un moment de proximité, en évitant tout repli communautariste. La GLFF s’est développée avec des femmes, a été faite par et pour des femmes. C’est un moment privilégié entre femmes, dans une société qui est en mixité en permanence. »

À noter. Conférence publique de Marie-Thérèse Besson organisée par l’association philosophique Le fil , jeudi 27 avril, à 19 h 30, au Diapason, 25 Boulevard de Thiers, à Roanne. Ouvert à tous publics.

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