De notre confrère espagnol ifamnews.com – Par Beatriz Montes
L’auteure, Béatrice Montes est mariée et maman de six enfants. Elle est Professeure de sujets catholiques. Elle est titulaire d’une maîtrise ès sciences pour la famille et diplômée en études familiales. Auteure des livres « Contre l’idéologie du genre : éduquer à la liberté dès l’enfance » et « 99 réponses à l’idéologie du genre ». Compte tenu de son cursus on comprendra aisément que l’article qui va suivre est assez orienté antimaçonnisme et pro catholique. La rédaction de 450fm pense qu’il est toujours utile d’éclairer à 450° les points de vue.
Nous sommes déjà sous l’emprise du mondialisme progressiste, qui nous conduit vers une agonie culturelle et nationale, dans laquelle la fin du christianisme est l’un de ses principaux objectifs, et vers laquelle il se dirige pas à pas.
Le mondialisme est souvent confondu avec la mondialisation, mais ce sont deux concepts opposés. La mondialisation a pris forme spontanément, connectant des personnes du monde entier, notamment grâce aux progrès des nouvelles technologies et des transports.
Elle implique la liberté et le respect des identités nationales qui sont le résultat de siècles de coexistence. Il promeut le développement de la liberté, de la démocratie et du capitalisme à l’échelle mondiale. La mondialisation n’est pas incompatible avec les États-nations ; au contraire, elle génère une plus grande croissance économique.
Le mondialisme, cependant, cherche à collectiviser les masses de manière totalisante. Les organisations internationales, particulièrement visibles à l’ONU, imposent des dogmes idéologiques au monde entier, comme l’obligation de quotas pour l’aide aux réfugiés et aux immigrés, d’endoctriner l’idéologie du genre, d’encourager plus d’avortements…
Le mondialisme est antiétatique. C’est un projet de socialisme radical. C’est une idéologie contraire au nationalisme et au patriotisme.
George Soros est l’un des principaux promoteurs du mondialisme, en tant que leader le plus visible, aux côtés d’autres personnalités notables, qui ont commencé à être davantage mises en évidence au cours des deux dernières années. Ce pourrait être le cas de Klaus Martin Schwab, président du Forum économique mondial, où il évoque les étapes à franchir dans les États membres pour parvenir à ce mondialisme. En effet, ils ne se cachent pas : « Le WEF soutient un monde globalisé gouverné par une coalition de multinationales, de gouvernements et d’organisations de la société civile sélectionnées, plutôt que par des structures démocratiques traditionnelles ». C’est l’objectif du Grand Reboot, comme nous le savons tous.
En Espagne, en particulier, le financement par George Soros de l’indépendance de la Catalogne est connu. Leur rêve est une nation fragmentée en mini-nations avec des sociétés faibles pour contrôler la population, les politiciens, les entreprises, les entreprises et donc l’économie.
Pour l’ancien ministre brésilien des Affaires étrangères Ernesto Araújo, le mondialisme est une « configuration actuelle du marxisme ». Dans son discours inaugural, il a déclaré que « le mondialisme est constitué par la haine à travers ses diverses ramifications idéologiques et ses instruments contre la nation, contre la nature humaine et contre la naissance humaine elle-même ».
En réalité, on le voit, avec le mondialisme, les affrontements violents entre groupes ou collectifs se multiplient, le genre est présenté comme un substitut à l’identité sexuelle naturelle, l’avortement se normalise en s’attaquant aux pro-vie, les affrontements contre les hommes se multiplient…
Le problème aujourd’hui est que la mondialisation, qui est bénéfique, a été mise au service du mondialisme collectiviste pour nourrir ce mal qui finira par nous détruire.
On connaît aujourd’hui ce mondialisme sous le terme « Agenda 2030 pour le développement durable ».
Mondialisme et franc-maçonnerie
Selon l’expert en franc-maçonnerie Alberto Bárcena, depuis ses origines en 1717, la franc-maçonnerie cherche un nouveau monde à gérer, avec un gouvernement unique qui contrôle économiquement autant de pays que possible, bénéficiant d’un pouvoir presque illimité. D’autre part, ils pourront ainsi répandre leur credo idéologique, le Gnosticisme, à travers le monde. C’est pourquoi le mondialisme est dirigé par ces élites maçonniques.
Pour le regretté Père Juan Sanahuja, spécialiste de ces questions, les projets de gouvernement mondial, dans lesquels la franc-maçonnerie joue un rôle important, remontent à la fin de la Première Guerre mondiale ou peut-être peu avant.
La franc-maçonnerie soutient l’afflux d’une immigration clandestine massive à cette fin, poussant la société vers le syncrétisme culturel et religieux. Déraciner la nation de ses traditions et coutumes, fermer les portes à tout ce qui nous unit en tant que pays : la religion chrétienne et la langue castillane. Ouvrir les frontières à quiconque de l’extérieur, en particulier aux musulmans. Utilisé pour cet objectif globalisant.
La franc-maçonnerie utilise des organisations écrans altruistes et philanthropiques, dans les domaines académique, social, économique, scientifique et même religieux, pour faire passer ses idées. Il s’allie aux intérêts d’un peuple qui, aveuglé par sa soif de pouvoir, n’hésite pas à mettre ses ressources à son service. Cela pourrait être le cas de Pedro Sánchez, le Premier ministre espagnol, agenouillé devant leurs diktats.
Pour toutes ces raisons, la franc-maçonnerie promeut le mondialisme, érigé sous la bannière du “progressisme” de ceux qui invoquent la liberté mais vivent sous l’idéologie de l’État, de ceux qui invoquent la tolérance mais attaquent quiconque n’est pas d’accord avec leur novlangue. Et à leur tour, les partisans du mondialisme pour mettre en œuvre le Nouvel Ordre Mondial, un gouvernement mondial de contrôle, comptent sur la franc-maçonnerie pour donner un canal à leurs revendications.
Nous sommes déjà sous l’emprise d’un mondialisme progressiste, qui nous entraîne vers une agonie culturelle et nationale, dans laquelle la fin du christianisme est l’un de ses principaux objectifs et vers laquelle il se dirige pas à pas.
Cependant, malgré ce tableau désespéré, nombreux sont ceux qui tentent de stopper cette avancée idéologique en réveillant les consciences. Cela pourrait être le cas du groupe de collectifs et d’associations nationales qui se sont réunis pour manifester leur répulsion envers le mondialisme. Avec le slogan du MANIFESTE JAUNE, ils élèvent la voix en affichant des banderoles jaunes dans les rues de différentes villes d’Espagne.
Heureuse d’etre vieille pour ne pas voir le “désastre annoncé”, “beau monde ” que vous nous prépare !!! Bande de cinglés. De criminels, des politiques depuis des années avec vos disciples qui se sont appliqués à detruire la “France”; bandes de malades? D’assassins. Quel beau monde annoncé.
Pour le sérieux de l’argumentation, on regardera attentivement (ou même superficiellement!) une caractéristique faciale des “mondialistes” sur le tableau… Qui trop embrasse mal étreint.
Pour l’origine judéo-maçonique du mondialisme, cette dame peut se reporter à un certain Immanuel Kant, peu suspect d’appât financier ou de judaïsme (il me semble même qu’il était un brin antisémite ?), promoteur d’un gouvernement mondial…
Madre de dios, nous sommes foutous !