D’abord, un bref rappel sur le rôle de Dieu le Père lors de la crucifixion ; et après un détour avec Hiram, le rôle du Grand Architecte de l’Univers. Je ne suis pas le premier Maçon à avoir eu l’intuition. Daniel Beresniak a attiré mon attention sur le processus de la mort d’Hiram. Ce faisant, pour rendre la lecture explicite, il recourrait au « montage » inconscient si répandu : « Le complexe d’œdipe », si décrié, variable selon le contexte mais toujours solide… Il reste un modèle psychique de base quelles que soient ses innombrables variantes.
Dans la comparaison entre les deux entités, ce complexe jette une lumière aveuglante et crue sur l’opposition entre les deux démarches. Or, à ma connaissance, il n’y eut qu’un seul chercheur psychanalyste qui osa décrire la mort assassine du fils par son père : Franco Fornari[1]. Inutile de dire que sa découverte est restée dans les oubliettes de l’histoire. J’ai continué dans son sens en explorant et comparant la chrétienté et la Franc-maçonnerie de style français, non inféodée à la croyance en Dieu. Et là, j’ai découvert le très grandiose mystère, écrasé sous le silence, de notre si puissante Voie maçonnique.
Une nouvelle approche de l’unique mystère
Des centaines d’ouvrages paraissent chaque année sur les « mystères » de la Franc-maçonnerie, dans le genre « la Franc -maçonnerie et les Illuminati » ou « Les Frères du Paraguay » ou encore « Les origines historiques du degré de Maître »… la liste est longue et passe par des réflexions, commentaires, recherches, pratiques bien plus rarement. Les initiés(es) n’aiment pas trop les méthodes concrètes, comme l’animation de groupe, qui feraient avancer leur Loge ; le rituel ne suffit-il pas ? Et bien je pense que ces ouvrages érudits, souvent intelligents, passent quasiment tous à côté de l’essentiel qui répondrait à la question : « Que se passe-t-il dans la tête des Maçons qui s’enchantent des symboles de notre Ordre ? » Bref, des travaux savants, souvent des réflexions solides qui n’apportent presque rien à la découverte de ce qui se passe réellement dans notre tête d’initié(e). Car s’il est bien un champ peu exploré, c’est bien celui des sciences humaines ; celles qui pourraient peut-être répondre à cette autre question : « Mais qui sommes-nous donc quand nous « maçonnons ? ». Le questionnement est pourtant inévitable quand on a affaire avec un mouvement initiatique, dont le double but est de changer soi et les autres, vers une « spiritualité pour agir ». ? Notre extraordinaire Maçonnerie nous envoie des réponses non perceptibles, enfouies dans cet inconscient collectif qui nous réunit tous.
L’Architecte, c’est le nom maçonnique de Dieu. Pas du tout !
Pourtant James Anderson écrivit naïvement : « Adam, créé à l’image de Dieu, Grand Architecte de l’Univers, dut avoir la géométrie inscrite dans son cœur ». Cela se comprend pour un pasteur ! Alors, je vais te proposer de découvrir une comparaison insupportable entre les faits et méfaits de Dieu et de ceux du Grand Architecte, via la cérémonie d’élévation… L’unique secret, inconnu de tous(tes), remet en cause nos croyances les plus enracinées pour les croyants comme pour les athées. Notre édifice symbolique découle de cette comparaison, de près ou de loin ; comme par exemple le Temple de Salomon. Je ne vais surtout pas étaler des savoirs érudits. Mais des milliers de pages, de discours dans les Évangiles pour Dieu ; en plus léger, les centaines de planches sur le sujet, dans tous les sens jusqu’à asséner : « L’Architecte c’est le nom historique de Dieu » Non ! Je pose la question au-delà des pesantes explications sur l’Angleterre de l’époque : pourquoi ce symbole, l’Architecte dans notre Maçonnerie, n’est-il pas tout simplement dénommé Dieu ? Comme le font les Anglo-saxons et leurs suiveurs.
Note pour la majorité des Sœurs : avant l’ignominieux dévoilement, une réflexion préliminaire La Franc-maçonnerie a été faite par des hommes pour des hommes. Ils ont mis évidemment dans leur œuvre ce qui remuait dans les spécificités de leur inconscient. Il est amplement démontré depuis 100 ans qu’une partie des inconscients des hommes et des femmes ont des particularités qui modèlent différemment leurs déclarations, leurs croyances et leurs comportements. Annick de Souzenelle, l’inspirée, dit qu’il y a plus de sensibilité émissive chez les mâles et de sensibilité réceptive chez les femmes. Bien sûr, chaque cas est particulier : des particularités, au-delà de l’universalité spirituelle. Alors mes Sœurs, je vous prie d’excuser mon imbécillité : vous n’êtes pas des hommes et la plupart d’entre vous sont porteuses d’un génie féminin. Or l’analyse des profondeurs de l’esprit que je vais exposer s’adresse clairement à la plupart des Frères ; pas tous bien sûr ! Il se peut que ce soit, pour toi, ma Sœur un charabia sans résonance pour toi. Mais je te sais exploratrice, ce qui est observé chez beaucoup de tes semblables et tu prendras peut-être du plaisir à dénicher ce qui se passe dans les têtes des Frères au moment de l’élévation à la Maîtrise ; ce moment où l’unique mystère est dévoilé, dans le mutisme total des esprits.
Les abominations divines
Commençons par Dieu en nous référant à tout ce qui peut se chuchoter, se dire, s’écrire, se déclamer, dans les cœurs naïfs ; nous tous quasiment, même athées, car nous sommes imbibés par la religion chrétienne. C’est bien connu, notre tolérance maçonnique nous pousse à accepter le pire. Et tu vas voir qu’avec Dieu, on est bien servi… Reprenons les Évangiles, sans soumission au moralement correct, socialisé et aveuglant. Tout est dans la Crucifixion. Le fils de Dieu, Jésus, va subir des tortures que seuls les tortionnaires de grande expérience savent le faire : la flagellation, le port de la croix, les clous qui perforent poignets et pieds, la lance dans le cœur. Et le sang qui jaillit de toute part. Jésus ne bronche pas ; il est soumis à la cruauté du père. Juste une question désespérée : « Mon père, mon père, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». La majorité des spectateurs jouissent du spectacle ! Le supplicié rend l’âme, enfin.
Le père et la mère ou la Loi et le Soin
Ouvrons yeux à présent, en simple observateur. Que s’est-il donc passé ? Un père qui torture atrocement son fils jusqu’à la mort. Mais pourquoi ne le dit-on jamais ? Parce que cette horrible histoire hante la plupart des mâles humains : « J’ai envie de tuer mon père ». Et ce désir commence entre 3 et 5 ans ; tiens ! Comme l’âge du Compagnon ! La Crucifixion, la mise en chair sanglante, répond à un désir très commun chez les jeunes garçons. C’est ce fameux complexe d’œdipe, qui ne cesse d’être décrié partout et par tous : « C’est vieux, ringard, et ce complexe est daté par son époque… » D’accord, l’œdipe, en sa forme originaire doit sans cesse être adapté aux circonstances. Par exemple, un fils élevé par une femme, sans compagnon. Ou la critique du genre : « ce complexe n’existe pas chez les Chinois ». Donc nuances sur ce dispositif psychique si on le prend au pied de la lettre en le généralisant. Il se forge chez le petit mâle la possibilité de transformer cette violence, plus tard, pour résister aux oppressions, pour se défendre quand il se sent attaqué, pour des causes engagées… La résolution du complexe forge une part du caractère, la vie durant.
Bref, des critiques sans cesse renouvelées de cette découverte qui dépasse les cent ans. Mais pourquoi ce rejet ? C’est insupportable, pour un garçon de 3-5 ans de sentir cette violence en lui : haïr son père mais l’aimer en même temps. On me réplique : « Mais Jacques, aujourd’hui, beaucoup de pères, ou de ceux qui en font office, s’occupent affectueusement de leurs petits ». Certes, mais ils portent toujours la Loi, qui sera si utile pour la socialisation de l’enfant. Loi dictée aussi par la société : droits et devoirs interdits… Et la mère ou la nounou, la grand-mère, la maîtresse… celle qui apporte le Soin, une base des amours à venir. Ne songes-tu pas à la discipline que requiert le rituel et la fraternité qui nous unit ? La psychanalyse classique répond : le petit garçon, aimerait, pour le soin qu’elle lui porte ou semble lui porter, qu’elle soit plus à lui qu’à son père. Il ressent ce dernier, ou son équivalent, souvent comme un rival, sévère porteur de la Loi. Et cette jalousie va jusqu’au désir, discrètement perceptible chez beaucoup de petits de le tuer. Et tout cela est banal et bien… normal. Car nous devons vivre, nous les humanimaux[2], avec cette violence qui rugit en boucles infinies au fond de nous, surtout les mâles. Et maintenant posons-nous la question aux réponses effarantes : « Comment se déroule l’œdipe dans le mythe de la Crucifixion ordonnée par le Père ; et comment se déroule-t-il dans l’élévation avec le meurtre d’Hiram, une figure du père ? »
La cruauté insoutenable de Dieu, notre Père à tous ?
Commençons donc par Dieu pour bien saisir la comparaison. Dieu le Père comment se comporte-t-il vis-à-vis de son fils Jésus ? Il lui refuse tout désir de violence à son égard et le soumet le plus possible en le torturant à mort. Nous voilà complètement à l’opposé de l’œdipe. C’est le père qui tue le fils, dans une sauvagerie à hurler. Le « Seigneur », comme l’appellent les chrétiens est en fait, un « Saigneur ».
Mais c’est impossible, pour nous les hommes, à accepter, car c’est une dénonciation de notre propre violence ; celle qui nous empêcherait de vivre ensemble. Il ne faut surtout pas que la meute estime que nous sommes des humanimaux dangereux. Alors, sans aucune vergogne et en pleine hypocrisie, les croyants retournent leur veste de tueur, en prétendant que Dieu est « Tout amour ». Le culot va jusqu’à dire qu’il a sacrifié son fils pour la rédemption de l’humanité. Et pas un seul humain ne remet en cause cette fabuleuse planque de l’horreur. Si, un psychanalyste, un seul a osé. Tu ne le connais certainement pas, car tu te doutes bien que sa lecture est vite tombée dans les oubliettes du « Tout amour ». Il s’agit du psychanalyste Franco Fornari[3]. A ma connaissance, il fut la seule voix audible qui déclara que le père peut avoir envie de tuer le fils. Et que ce désir violent est presque toujours camouflé par le petit garçon. Qui craint des représailles de son père… Comment peut-on tolérer un fils qui se pose en rival dans l’accès à la tendresse, aux soins affectueux dispensés par la réceptivité féminine ? A noter que la Loi et le Soin, en outre, ne sont pas l’apanage des parents ou de leurs substituts : ils sont aussi dispensés et renforcés par le type de société qui ne cesse de balancer entre la Loi et le Soin, selon les régimes. Mais c’est un autre propos.
Allons à présent observer ce que propose notre Maçonnerie pour tempérer cette violence humaine native. Une source, parmi d’autres, explique que les mâles naissent avec la « hainamour » pour le père. Elle le fait admirablement en traitant le complexe d’œdipe avec réalisme et richesse. Oui, nous avons de la violence en nous. Examinons l’élévation à la Maîtrise. Des auteurs, avant moi, ont identifié l’œdipe, dans la cérémonie. Je m’efforce de pousser l’analyse un peu plus loin. « Hiram, le père » est appelé ainsi dans des rituels répandus. Comme dans les Évangiles juste le face-à-face père-fils. Mais les Maçons vont plus loin. En fait, pour bien saisir ce qui se trame en nous, un fils ne suffit pas, ils sont trois. Où ? Sur les colonnes. Qui ? Des Compagnons. Mais nous les initiés, nous reconnaissons que ce sont de « mauvais compagnons ». Un point pour la Maçonnerie, elle ne simule pas. Elle reconnait la violence qui s’agite dans l’œdipe. Ce faisant, elle amène les Frères à se demander : « En quoi suis-je aussi un mauvais compagnon ? Et pourquoi, je taperais sur mon père ?» Ainsi, se dévoile un aveu essentiel, pour le « Connais-toi toi-même ». Bien entendu, des Frères refusent inconsciemment de se poser cette question ; elle dérange beaucoup trop l’image pacifique et tolérante qu’ils s’attribuent. Si commode pour penser qu’ils sont conformes à l’humanisme de l’Ordre. Et comment réagit Hiram le père ? Tout le contraire de Dieu le Père. L’architecte reçoit les coups du triple fils sans se défendre. Il craint pour sa vie, il s’enfuit. Mais la haine filiale est plus forte et Hiram sans broncher reçoit le coup fatal. La leçon est gigantesque. Chez les uns, le fils meurt ; chez les autres, le père meurt. Mais où est donc l’amour qui voisine avec la violence ? Pour les croyants, c’est une déclaration, on l’a vu, qui nie les faits : Dieu est tout amour et c’est par amour qu’il a torturé son fils. Ainsi, grâce à la torture, les péchés du monde pourront être lavés. La Voie maçonnique, aussi, propose un artifice. Mais qui est diamétralement opposé à celui de la religion.
Hiram le père est donc mort sous les coups du fils. Il est enterré à la hâte. N’est-ce pas une élégante manière de dire que nous cachons les conséquences notre violence ? La culpabilité commence à noyer les esprits. Pas de cela dans la Crucifixion : pas de coupable. Chez nous, si ! Nous l’avouons car c’est la vérité psychologique. Au lieu d’une Marie et d’un Jean qui se contentent de pleurer, notre rituel met en scène hardiment la conséquence. Des Maîtres, c’est-à-dire, nous, essaient, pour se racheter, de retrouver le corps du père tué par leurs semblables. Clin d’œil symbolique : ils sont aussi des assassins mus par le désir de gommer le méfait. Mais cela n’est que mon interprétation. Se racheter d’un tel crime demande beaucoup d’effort. Comme c’est le cas chez beaucoup d’entre nous, la culpabilité est un poison. Alors d’abord trois Maîtres cherchent ; mais c’est trop lourd à supporter. Il faut une aide pour gommer le désarroi qui brûle. Trois autres se joignent. Mais là encore, le compte n’y est pas. On passe à neuf maîtres au total. Rien, mais rien du tout de ce dévoilement, de la culpabilité avec la croix de Jésus. Presque tout le monde, sur le Golgotha, est à l’aise et se réjouit même. Au contraire, la recherche du corps d’Hiram est exemplaire de ce qui se trame dans nos inconscients quand nous nous sentons coupables. Un nouveau point pour la Maçonnerie : elle regarde l’homme tel qu’il est. Continuons la mise en scène rituelle de l’Élévation. D’autres découvertes nous attendent !
Le pardon, acmé de l’amour
Une branche d’acacia révèle l’endroit où est enseveli l’architecte. Les Frères le dégagent. Et le coup de tonnerre rituel résonne dans une réconciliation père-fils. La Résurrection est l’exemple chrétien de cette réconciliation ; mais dans ce cas, c’est Dieu le Père qui agit, seul. Chez nous, pas du tout : ce sont les deux protagonistes qui vont vivre ensemble, la réconciliation d’amour. Le Maître relève le corps. Le père Hiram et le fils s’étreignent. Pas le moindre recul de l’architecte du Temple. Bien au contraire, ce rapprochement des corps interroge les méandres enfouis dans nos esprits. Soudain. Nous comprenons ce qui est à l’œuvre chez les deux hommes : le pardon réciproque. Oui, le pardon, ce gage grandiose de l’amour. Il donne une leçon inébranlable : quelles que soient les duretés que nous imposent les autres, quelle que soit notre violence en réponse, il est souverain que nous enjambions les barreaux de la prison de notre culpabilité. Et de pardonner dans l’amour retrouvé. Un chemin qui nous fait avancer. Accepter, à la fois, notre violence et que nous pouvons la museler par le pardon-amour. Mais où apparaît le GADLU, équivalent à la transcendance de Dieu ? Tu vas le voir, notre Maçonnerie marque encore un point dans le traitement laïc, libre de tout dogme. Une transcendance surgit, non point dans les délices divins, mais dans les arcanes humains.
L’Architecte est attaqué par son (ses) fils. Dieu attaque Jésus.
L’Architecte est pacifique : il travaille. Dieu est cruel.
Les Compagnons sont « mauvais ». Jésus est une victime soumise.
L’Architecte et le fils se pardonnent. Dieu ressuscite Jésus, froidement.
L’Architecte n’est pas décrit. Dieu est âgé et barbu.
L’Architecte construit l’univers. Dieu crée le cosmos.
L’Architecte manie l’équerre et le compas. Dieu étend la main.
L’Architecte est un exemple. Dieu soumet.
L’Architecte est glorifié. Dieu est adoré.
L’Architecte est relevé par son fils et pardonne. Dieu tue son fils et le ressuscite froidement.
L’Architecte est mu par l’amour. Dieu est mu par sa puissance sans limites.
Il est temps dorénavant de reprendre les caractéristiques de notre Grand Architecte de l’Univers, avec, en sourdine, celles de Dieu.
Dans la religion, il faut tuer le fils pour que le père vive. Dans la Franc-Maçonnerie, il faut tuer le père pour que le fils vive.
[1] 1921-1985
[2] De Daniel Beresniak
[3] 1821-1885
[4] XVIIe siècle
Bravo pour cet article. Si on veut réellement s’améliorer (pas qu’avec des mots) il ne faut pas avoir peur de SE poser les questions qui fâchent ! ! !
“L’ARCHITECTE, C’EST LE NOM MAÇONNIQUE DE DIEU. PAS DU TOUT !”
Bien sûr, mais ce n’est pas un enfonçage de porte ouverte car bien des maçons l’interprêtent ainsi (d’ailleurs, dans la chaîne d’unoin du rite français (pas Groussier !) le véné dit “le grand archistecte, qui est Dieu”…
Quand on me demande si je ne pratique pas une religion secrête, en plus de mon apparente, je réponds : dans la maçonnerie, on se réfère à un aspect de Dieu : le constructeur du monde, l’organisateur de toutes choses (et d’ailleurs on pratique des rites, pas des rituels liturgiques). Les théologioens chrétiens (en fait pauliniens car Jésus n’a pas prêché la moindre théologie, ce sont St Paul et ses épigones) se réfèrent à l’aspect créateur (le père), incarné (le fils) et inspirateur (l’esprit).
Alors pourqui cette assimilation ? Revenons au commencement (béréchit !) , comme le suggère l’ordre AMORC : les Égyptiens ont créé la première théologie dont ils nous ont livré bien des concepts : Maat, la déesse de la raison et de la sagesse, que les Hébreux ont appellé Sophia,la sagesse de YWHV, et Ptah : au début, dieu seconfaire, celui des artisans, puis des maçons, et peu à peu des architectes. Ils n’étaient pas loin du GADLU et d’en faire le dieu suprême unique, si un certain Aménophis IV n’avait pas choisi Râ renommé Aton (et lui-même Akhénaton) comme Dieu unique. Les Hébreux, avec Moïse (ou un autre) ont emporté ces deux notions en quittant l’Égypte .