La Respectable Loge « Les Bâtisseurs Occitans » N° 1070, Loge Provinciale de Recherche de notre Province d’Occitanie,
vous convie à sa 83e conférence le mercredi 20 avril 2022, à compter de 19h45 en son Grand Temple sis à Toulouse, 32/34, rue Gabriel Péri.
L’humaniste André Hirtz, guide conférencier, vous parlera de « L’Art des Bâtisseurs » et vous présentera les différentes étapes dans la construction d’une cathédrale.
L’équerre, le compas et la corde à nœuds sont les principaux instruments pour tracer le plan et pour reporter les justes proportions comme le faisaient les bâtisseurs d’antan. Vous ne regarderez plus jamais une église comme avant !
Cette conférence portera sur la basilique Saint-Sernin qui est le plus important édifice religieux catholique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Ce joyau architectural est inscrit au patrimoine par l’Unesco et accueille depuis des siècles les pèlerins en route pour Saint-Jacques de Compostelle.
L’un des symboles de Toulouse, cette basilique de brique et de pierre en impose. Majestueuse, lumineuse, elle a été élevée entre le XIe et le XIVe siècle en l’honneur de saint Saturnin (ou Sernin), premier évêque de la ville. Étape importante du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle invite au recueillement et ses vastes proportions sont propices à la déambulation parmi les nombreux reliquaires.
Une nef de 21 mètres de haut dont la voûte en berceau repose sur des chapiteaux richement sculptés mène vers le chœur et son baldaquin de bois doré et de marbre. Dans les transepts richement décorés, on découvre des fresques médiévales émouvantes.
On peut également accéder aux cryptes où il est notamment possible d’admirer le reliquaire émaillé de la Vraie-Croix, en forme de sarcophage (Source : https://bit.ly/3vnJLkZ).
Par ailleurs, nous pouvons y admirer le reliquaire de la Sainte Épine. La basilique possédant depuis 1251 une épine prélevée sur la Sainte Couronne grâce au don d’Alphonse de Poitiers, frère de saint Louis. Elle est conservée dans un reliquaire en bois puis placée au XVIe siècle dans un tube en cristal. Cette ampoule en or et en cristal est conservée depuis 1818 dans un reliquaire de la Sainte Épine en argent (petit temple, encadré par deux anges adolescents portant la lance et l’éponge, réalisé par l’orfèvrerie toulousain Samson en 1765) enfermé lui-même dans un second reliquaire octogonal en cuivre doré, travail de l’atelier d’orfèvre de Placide Poussielgue-Rusand en 1880.