lun 25 novembre 2024 - 10:11

BRESIL : Tolérance et justice

De notre confrère brésilien folhadolitoral.com.br

Dans ses fondements, la franc-maçonnerie proclame, entre autres principes, que les hommes sont libres et égaux en droits et que la tolérance est le principe cardinal des relations humaines, afin que les convictions et la dignité de chacun soient respectées.

Dans ses fondements, la franc-maçonnerie proclame, entre autres principes, que les hommes sont libres et égaux en droits et que la tolérance est le principe cardinal des relations humaines, afin que les convictions et la dignité de chacun soient respectées. La franc-maçonnerie elle-même, en tant qu’institution, est éminemment tolérante et exige donc également la plus grande tolérance de ses membres. En ce sens, en ce qui concerne la vie sociale, l’Ordre et ses membres respectent les opinions politiques et les croyances religieuses de tous les hommes, reconnaissant que toutes les religions et tous les idéaux politiques moralement éthiques sont également respectables.

Le principe d’extrême tolérance doit être, et est en règle générale, également présent dans les relations interpersonnelles en franc-maçonnerie, que ce soit dans la relation entre l’Ordre et le franc-maçon, ou dans la relation des francs-maçons entre eux. En latin, « tolérant » signifiait quelque chose comme « supporter, supporter », dans le sens de comprendre et d’accepter avec compassion quelque chose de contraire à une règle morale, culturelle, civile ou physique.

D’un point de vue social, la tolérance est la capacité d’une personne ou d’un groupe à accepter une autre personne ou un groupe qui a des attitudes différentes de celles habituelles dans son propre groupe. Ainsi, sur la base de la tolérance, l’acceptation des différences sociales et la liberté d’expression sont garanties. Tolérer quelque chose ou quelqu’un, c’est laisser aller votre compréhension ou votre attitude, même si vous n’êtes pas d’accord avec une telle valeur, car le respect est donné au désaccord. L’élément « valeur morale » est ici délimitant et incontournable, car là où il n’est pas présent, toute tolérance sera également levée. 

La posture primordiale de tolérance ne signifie pas qu’il y ait place, au sein de l’organisation maçonnique, pour l’exonération ou l’immunité des devoirs individuels et collectifs. Les devoirs correspondent aux droits, et le principe de tolérance n’est pas isolé des autres objectifs de l’Institution, notamment en ce qui concerne l’effort maximal pour l’amélioration morale, intellectuelle et sociale de l’humanité, par l’accomplissement inflexible du devoir individuel. La « tolérance », donc, ne se confond pas avec la « condescendance », l’acceptation pure et simple, par la compromission, la flatterie, la peur ou la faiblesse, de la conduite de celui qui ne suit pas les exigences du devoir, de la conscience morale, de l’honneur.

En matière de comportement, le franc-maçon est tenu de faire tout ce qui est exigé dans toute autre institution : respect des statuts, des règlements et respect des résolutions majoritaires, prises conformément aux principes qui les régissent. Cependant, les idiosyncrasies sont reconnues, et que le travail d’amélioration humaine est continu et interminable. Par conséquent, toute déviation éventuelle commise par un membre – aussi nouveau ou plus ancien soit-il dans l’Ordre – doit d’abord être vue avec des yeux de patience, de complaisance, d’orientation et d’aide pour retrouver le droit chemin.

La tolérance, cependant, a des limites et suppose que, compte tenu de l’opportunité de la rédemption, la personne qui se trompe reconnaisse son erreur par rapport aux devoirs qu’elle a assumés, et fasse preuve de bonne volonté et d’efforts sincères pour la corriger. Une fois cette hypothèse observée, la « miséricorde » est souvent présentée, un sentiment de douleur et de solidarité avec quelqu’un qui subit un drame personnel ou qui est tombé en disgrâce, se traduisant par une « indulgence » ou une « clémence », c’est-à-dire la volonté de pardonner raisonnablement les fautes ou les erreurs face à un ajustement du comportement. 

La franc-maçonnerie considère la justice comme essentielle pour équilibrer et améliorer les relations humaines, et la valorise à la fois comme une qualité de ce qui est conforme à la loi et comme une reconnaissance du mérite de quelqu’un ou de quelque chose. Si grand que soit le mérite, il ne peut supplanter ni servir de bouclier à des attitudes contraires à l’accomplissement prioritaire du devoir, sous peine que le tolérant se mette lui-même dans une position erronée et éventuellement même irrégulière.

D’après des informations provenant de gob-pr.org.br; langues.oup.com ; www.wordsense.eu ; wikipedia.org.

Responsable : Loja Masônica Perseverança – Paranaguá – PR ( loja159@fgsia.com )

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