sam 23 novembre 2024 - 22:11

ITALIE : même le comédien Totò était franc-maçon – l’histoire et les noms des plus célèbres…

De notre confrère italien ilgiornaleditalia.it

Antonio De Curtis, dit Totò, né le 15 février 1898 à Naples et mort le 15 avril 1967 à Rome, était un acteur comique italien. D’abord actif au théâtre, il devient, après-guerre, l’une des plus grandes vedettes du cinéma italien. Il demeure encore aujourd’hui très populaire en Italie.

Totò était également maçonAntonio De Curtis Gagliardi était un représentant de la franc-maçonnerie. Ceci est confirmé par la découverte de ses documents maçonniques dans les Archives historiques du Grand Orient d’Italie. Désormais, il peut être annoncé en toute connaissance de cause. Son testament maçonnique en est la preuve. Il s’agit d’un ancien formulaire préimprimé avec ses déclarations manuscrites et révèle la profondeur d’esprit du célèbre acteur et son adhésion convaincue aux principes de la maçonnerie libérale. Des traces de Totò Masone subsistent également dans son œuvre ; en fait, il a écrit le poème ‘A Livella’ où les références au symbolisme maçonnique sont très évidentes pour beaucoup. Les papiers maçonniques de Totò sont conservés aux Archives historiques du Grand Orient d’Italie et, plus précisément, dans le fonds d’Archives appelé “Piazza del Gesù”, remis au Grand Orient d’Italie en septembre 1973 suite à la confluence du groupe dirigé par alors Grand Maître Francesco Bellantonio. Parmi les papiers de Totò, il y a en effet le testament maçonnique de 1945.

C’était le 9 avril de cette année-là que Totò était sur le point de faire son entrée dans  la Loggia Fulgor de Naples . Voici comment il a répondu aux trois questions rituelles : Que devez-vous à l’humanité ? “Aimer son prochain comme soi-même : l’aider, lui faire le bien, sans aucune limite”. Que devez-vous à la Patrie ? “Tout, même le sacrifice suprême”. Que vous devez-vous ? “Rien d’autre qu’une amélioration spirituelle”. 

Les origines de la franc-maçonnerie se trouvent en Écosse à la fin du XVIe siècle. Ici en 1598, avec les statuts de la corporation des maçons de 1598, la légende de l’art s’instaure, et un système de cooptation est défini dans les loges (à la fois les lieux d’accueil et le corps qui s’y rassemble) du des maçons (maçons, d’où la maçonnerie « Franc-Maçonnerie ») qui possèdent la technique de l’art de la mémoire de la Renaissance, et ont appris conjointement le Mot Maçon, le mot qui permet la reconnaissance mutuelle des « frères » de la corporation et assure, le cas échéant, invisibilité. La franc-maçonnerie est en fait une association sur une base initiatique et fraternelle. Il est à noter que les mêmes symboles typiques et reconnus de l’organisation sont tirés des outils du métier de maçon : le niveau, la règle, l’équerre, le fil à plomb ou le compas. Chacun de ceux-ci servait également aux adeptes individuels à se reconnaître et à reconnaître le rang réciproque dans un contexte hautement hiérarchisé tel que celui de la structure maçonnique. Le symbole même de la franc-maçonnerie n’était alors formellement défini que dans l’équerre et le compas. Souvent, dans le symbole, il y a aussi une grande lettre “G”, avec diverses interprétations, y compris la signification de Grand Architecte (Grand Architecte de l’Univers, GADU) ou Dieu [5], mais elle peut aussi être interprétée comme Géométrie. Le symbole même de la franc-maçonnerie n’était alors formellement défini que dans l’équerre et le compas. Souvent, dans le symbole il y a aussi une grande lettre “G”, avec diverses interprétations, y compris la signification de Grand Architecte (Grand Architecte de l’Univers, GADLU) ou Dieu, mais elle peut aussi être interprétée comme Géométrie. Le symbole même de la franc-maçonnerie n’était alors formellement défini que dans l’équerre et le compas. Souvent, dans le symbole il y a aussi une grande lettre “G”, avec diverses interprétations, y compris la signification de Grand Architecte (Grand Architecte de l’Univers, GADLU) ou Dieu, mais elle peut aussi être interprétée comme Géométrie.

Au début du XVIIIe siècle en Angleterre, la société des “francs-maçons” (francs-maçons, maçons acceptés) est une caractéristique consolidée de la vie sociale à Londres : les sujets d’extraction sociale moyenne/élevée veulent en faire partie, aux côtés des nobles attirés par les activités de leurs frères, soit du secret initiatique, soit du modèle convivialo-sectaire. On ne sait pas de quoi est née, pour se réaliser en 1717, la nécessité d’établir une “Grande Loge” à Londres, dans le but déclaré d’accorder des licences et d’ordonner avec des statuts le sous-bois désormais épais des différentes loges. La Grande Loge deviendra de toute façon un centre d’union, à la fois symbolique et de pouvoir, auquel l’opération des Constitutions de 1721-23 donne autorité. Une relation privilégiée s’établit avec la noblesse de sang et de cour, à qui confie le rôle social de la franc-maçonnerie comme espace de formation et centre de pouvoir. Dans les années vingt et trente du XVIIIe siècle, la franc-maçonnerie s’est propagée par les Anglais (diplomates, universitaires, hommes de théâtre) et anglophiles, sur le continent : en Italie, en Allemagne et en Autriche, en Espagne, et surtout en France où elle traverse, à l’initiative de nobles « jacobites », la région catholique : elle trouvera dans le contexte de la guerre de succession d’Autriche (1740-48) des conditions favorables pour s’étendre. Dans cette période vient la ferme condamnation de l’Église catholique, qui la déclare « hérétique ». En Italie, la franc-maçonnerie, calquée sur des expériences européennes similaires, est peuplée de visionnaires, de théosophes, de spiritualistes, de néognostiques, d’« initiés »…

Il n’est pas possible de dresser brièvement le tableau encombré de la franc-maçonnerie mondiale : aujourd’hui nombreuses sont, outre les héritiers plus ou moins légitimes des rites historiques, les régimes nouveaux ou rétablis, les polémiques sur le « vrai » m. et la recherche d’une orthodoxie maçonnique, constitutions et excommunications. Gardiens du secret, cependant, les frères ne constituent pas des sociétés secrètes dans les pays libéraux : la concordia discorde entre eux, et avec les Églises établies, leur permet de représenter des instances culturelles et sociales présentes dans le monde contemporain, dans lequel cependant – si l’on veut pour recueillir l’opinion moyenne non infondée des “profanes” – l’intérêt fraternel et corporatif l’emporte sur les buts de recherche religieuse et de solidarité sociale.

Franc-maçonnerie et liberté

Qu’est-ce que les francs-maçons entendent par liberté ? C’est l’un des piliers du credo maçonnique. Dans la Déclaration de principes, signée à Lausanne, en 1875, il est écrit : « La franc-maçonnerie pose comme principe que le Créateur suprême a donné à l’homme, comme le bien le plus précieux, la liberté […] un rayon si éclatant qu’aucun pouvoir n’a le droit d’éteindre ou d’obscurcir” (cf. S. Farina, Le Livre des Rituels du Rite Ecossais Ancien et Accepté, Piccinelli, Rome 1946, p. 33-34), comme un “don intangible et sacro-saint” (cf. Un . Pontevia, Catholicisme et franc-maçonnerie, Atanòr, Rome 1948, p. 72). Mais pour eux la liberté n’est pas établie par des vérités révélées ou par une autorité supérieure, mais « elle est constituée par la plénitude de la Raison », qui est entièrement. La liberté maçonnique consiste donc à n’obéir qu’à sa propre raison, et agir librement signifie se soumettre aux lois rationnelles de la nature. On peut donc en déduire que les francs-maçons se considèrent comme des ennemis absolus des dogmes et des dogmatiques (décrets, jugements, enseignements religieux contenus dans les Saintes Écritures). Bref, ils promeuvent un concept de liberté absolue. Dès lors, l’intuition de la confiance que les maçons ont en l’homme, en la nature humaine qui est bonne pour eux, va dans ce sens. Ils croient aussi que l’homme peut se lancer à la recherche de la vérité en s’appuyant sur sa raison. Dès lors, l’intuition de la confiance que les maçons ont en l’homme, en la nature humaine qui est bonne pour eux, va dans ce sens. Ils croient aussi que l’homme peut se lancer à la recherche de la vérité en s’appuyant sur sa raison. Dès lors, l’intuition de la confiance que les maçons ont en l’homme, en la nature humaine qui est bonne pour eux, va dans ce sens. Ils croient aussi que l’homme peut se lancer à la recherche de la vérité en s’appuyant sur sa raison.

Francs-maçons célèbres : tous les noms

Voltaire (François-Marie Arouet) (1694-1778)

Goffredo Mameli (1827 – 1849)

Giuseppe Verdi (1813 – 1901)

Benjamin Franklin (6 janvier 1706 – avril 1790)

Wolfang Amadeus Mozart (Salzbourg 27 janvier 1756 – 6 décembre 1791)

Oscar Fingal O’Flaherty Wills Wilde (Dublin, 16 octobre 1854 – Paris, 30 novembre 1900)

Sir Arthur Conan Doyle (Édimbourg, 22 mai 1859 – Crowborough, 7 juillet 1930)

Joseph Rudyard Kipling (Bombay, 30 décembre 1865 – Londres, 18 janvier 1936)

Sir Alexandre Fleming (1881-1955)

Edward Kennedy “Duke” Ellington (Washington, 29 avril 1899 – 24 mai 1974)

John Wayne (26 mai 1907.-11 juin 1979)

Antonio De Curtis, alias Totò (Naples, 15 février 1898 – Rome, 15 avril 1967)

Enrico Fermi (Rome, 29 septembre 1901 – Chicago, 29 novembre 1954)

Edmondo De Amicis (Oneglia, 21 octobre 1846 – Bordighera, 11 mars 1908)

Giosuè Carducci (Valdicastello di Pietrasanta, 27 juillet 1835 – Bologne, 16 février 1907)

Gerolamo Bixio, dit Nino (Gênes, 2 octobre 1821 – Banda Aceh, 16 décembre 1873)

Carlo Collodi, né Carlo Lorenzini (Florence, 24 novembre 1826 – Florence, 26 octobre 1890)

Giuseppe Garibaldi (Nice, 4 juillet 1807 – Caprera, 2 juin 1882)

Vittorio Amedeo Alfieri (Asti, 16 janvier 1749 – Florence, 8 octobre 1803)

Giacomo Casanova (Venise, 2 avril 1725 – Dux, l’actuel Duchcov, 4 juin 1798)

1 COMMENTAIRE

  1. Pour les cinéphiles, rappelons que Toto a été l’interprète d’une des films les plus étranges de Pasolini, Uccellacci e uccellini, avec comme partenaire l’un des acteurs fétiches de Pasolini, Ninetto Davoli.

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