D’après une idée originale de Daniel Robin,
Réalisation/montage : Georges Laurent.
Production : Nagib Kary
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Après la mort de Jean-Baptiste Willermoz en 1824, la Franc-Maçonnerie n’a plus le même prestige qu’au XVIIIe siècle.
A Lyon, commence alors une période caractérisée par une sorte de renouveau de la ferveur religieuse, qui est certes ancrée dans le christianisme, mais qui possède des aspects forts originaux propres à cette ville.
Au XIXe siècle, Lyon verra naître et s’épanouir des courants spiritualistes très divers :
le spiritisme avec Allan Kadec, L’œuvre de la Miséricorde d’Eugène Vintras, les cérémonies du sulfureux abbé Joseph-Antoine Boullan, L’œuvre de la propagation de la foi de Pauline Jaricot, le penseur Antoine Blanc de Saint-Bonnet, Joséphin Péladan et son Ordre kabbalistique de la Rose+Croix, Papus et son Ordre Martiniste, le thaumaturge Maître Philippe de Lyon, Joanny Bricaud et son Eglise Gnostique, Constant Chevillon successeur de Bricaud.
Au regard de cette effervescence des idées et des courants spiritualistes, on peut dire qu’au XIXe siècle, Lyon s’affirme comme une ville marquée par le sceau du mysticisme, de l’ésotérisme et du prophétisme.
Jean-Marc Vivenza nous parle – à partir de 2:30 – d’Irénée de Lyon (c. 135-c. 202) qui fut le deuxième évêque de Lyon à la fin du IIe siècle. Il est l’un des Pères de l’Église et le premier Occidental à réaliser une œuvre de théologie systématique. Vénéré comme saint, il est fêté le 28 juin dans l’Église catholique et le 23 août dans l’Église orthodoxe. Le pape François le déclare Docteur de l’Église avec le titre de « Docteur de l’unité » (Doctor unitatis), le 21 janvier 2022.