Qu’est-ce que l’initiation ? Qu’est-ce que la démarche initiatique ?
Initier, c’est commencer. Le mot vient du latin initium, qui signifie commencement, sens que l’on retrouve par exemple dans le mot français « initial ». Le dictionnaire de l’Académie française donne pour le verbe initier le sens d’amorcer, engager, mettre en œuvre la phase initiale d’un processus. L’initiation est donc un commencement. C’est de ce sens premier, primordial, que dérive le sens particulier qui signifie, comme le précise encore le Dictionnaire « Admettre à la connaissance de mystères religieux et à la célébration du culte sacré ». Celui qui est initié entame une nouvelle phase, accède à un nouveau statut.
Dans de très nombreuses sociétés, l’initiation marque encore de nos jours le passage de l’irresponsabilité de l’enfance aux droits et devoirs de l’âge adulte. On connaît ainsi les rites, les épreuves, les cérémonies, qui marquent l’initiation des jeunes membres de la plupart des tribus du continent africain. Leur initiation fait d’eux des membres à part entière de la société.
L’initiation est ici avant tout un rite de passage profane, qui a ici une fonction d’intégration sociale.

Mais il existe depuis la plus haute Antiquité d’autres formes d’initiation, dans lesquelles domine une part spirituelle, dévoilée aux impétrants au cours d’un rituel fondé sur des archétypes mythiques auxquels s’associe l’évocation du divin et du sacré. Ainsi, ne serait-ce que du fait de leurs influences philosophiques et historiques sur la pensée méditerranéenne et occidentale, les initiations de l’ancienne Egypte doivent retenir notre attention.
Les Égyptiens avaient une vision cyclique du temps, fondée probablement sur l’observation du retour annuel de la crue du Nil, remplaçant la sécheresse et la mort par la fertilité et la vie.
La création se renouvelle sans cesse, se régénère perpétuellement, à l’instar du Soleil qui se lève et semble renaître chaque jour.

On sait que le culte d’Amon Râ et des dieux égyptiens est largement à l’origine du Panthéon des Grecs, sous l’autorité de Zeus. La vie quotidienne était rythmée par de multiples rites religieux. Les Mystères d’Éleusis étaient les plus importants de ces rites. Le culte sacré se déroulait dans le secret du temple de Déméter, déesse de la fécondité et du cycle des naissances et des morts. Seuls y étaient admis les initiés, qu’ils fussent homme, femme ou esclave. Tout hellène présenté par un parrain pouvait être initié, sous réserve de ne pas être souillé par un meurtre ou toute autre faute grave et notoire.
On connaît l’essentiel des rituels de ces initiations, basées sur la symbolique de la mort et de la résurrection. Quittant un monde pour entrer dans un autre, l’impétrant doit mourir pour renaître transfiguré. Il s’agissait de cérémonies complexes qui se déroulaient en deux temps. Les candidats étaient d’abord initiés aux petits mystères, célébrés au printemps.

Six mois plus tard, les initiés du premier degré étaient conviés aux grands mystères. Après avoir été purifiés, ils étaient admis pour la première fois à contempler l’intérieur du Temple d’Éleusis. Ils y découvraient les symboles divins dont on leur révélait la signification.
Les prêtres exposaient les faits légendaires du mythe fondamental du culte éleusinien. On retrouve dans cette saga divine les notions de germination souterraine, d’éclosion et de mort apparente que connaît la Terre année après année. Les prêtres initiateurs tiraient de ces faits mythiques des principes de morale auquel le nouvel initié devrait dorénavant se soumettre, s’il voulait obtenir la félicité éternelle lorsqu’à son tour il aurait à rejoindre le monde souterrain du dieu Hadès. Bien qu’il fût possible à tout citoyen grec d’être initié à ces Mystères, ils devaient conserver leur caractère à la fois sacré et secret. Il n’était donc point permis d’en révéler le contenu exact.
La Grèce antique pratiquait aussi les initiations tribales, ou plutôt civiques : à Sparte, les jeunes gens n’étaient admis aux repas sacrificiels qu’après avoir subi de dures épreuves, qui marquaient ainsi leur entrée dans le monde des citoyens adultes.

Les prêtres égyptiens n’étaient pas, absolument parlant, dit Jean-Louis Laurens dans son Essai historique sur la Franc-maçonnerie (1806), des ministres de la religion. Ce mot de « prêtre », que la traduction a mal interprété, a une acception bien différente de celle que nous lui appliquons parmi nous. Dans le langage de l’antiquité, et surtout dans le sens de l’initiation des prêtres de l’ancienne Égypte, le mot prêtre est synonyme de philosophe. Tous les hommes instruits prenaient, dans l’Antiquité, le titre d’initiés ; les titres de fils de la femme, fils de la Terre, fils des dieux, fils de Dieu, désignaient leur élévation hiérarchique dans l’ordre des connaissances humaines. Le franc-maçon est appelé fils de la lumière ou fils de la veuve.
De L’Égypte et de la Grèce à Rome, les rites se sont transmis en même temps que les croyances. Amon Râ devenu Zeus prenait le nom de Jupiter, sans que sa toute-puissance en fût diminuée ni altérée. Ceux qui connaissaient les mystères après avoir été instruits en étant initiés à l’ordre divin continuaient de se transmettre les connaissances propres à servir de fondement à l’érection des temples et autres édifices sacrés.
On retrouve ainsi des rites d’initiation parmi les artisans et bâtisseurs admis dans les Collegia fabrorum romains. Comme leurs devanciers égyptiens et grecs, ils se transmettaient, selon un mode progressif, les secrets des justes dimensions et de la juste orientation des sanctuaires qu’ils érigeaient et décoraient à la gloire des dieux. Ils s’efforçaient de créer le beau et l’harmonieux en respectant les proportions, les angles, les rapports de la Nature elle-même, telle que la divinité les avait déterminés.
Ainsi ce qui était en bas était comme ce qui était en haut. Le microcosme était homothétique au macrocosme.

Quelques siècles plus tard, même si la continuité historique n’est pas parfaitement établie, les bâtisseurs des cathédrales du Moyen-âge ont, sans nul doute, hérité de ces connaissances sacrées. Ils ont aussi hérité de leur mode de transmission, en en conservant en particulier le caractère progressif
La transmission se faisait sous le sceau du secret car il convenait que ces connaissances liées à l’essence même du projet divin ne soient pas divulguées à qui n’aurait pas eu qualité pour les connaître. De nombreux documents attestent que ces bâtisseurs, charpentiers, tailleurs de pierre et autres maçons appartenaient à des associations pratiquant des rituels d’initiation, respectant le secret et faisant vœu de solidarité.
Au temps des Maçons opératifs, les connaissances nécessaires à la conception et à la construction d’un édifice « juste et parfait », comme devait l’être un édifice sacré bâti à la gloire de Dieu, n’étaient révélées qu’à ceux des ouvriers qui s’en montraient dignes.
Les rites d’admission encore en vigueur chez les Compagnons du Devoir témoignent de l’importance de ces passages, qui marquent pour l’admis, pour l’accepté, le commencement d’une nouvelle phase, d’une nouvelle vie. Il en est de même de nos jours pour ceux qui s’engagent dans le parcours initiatique de la Franc-Maçonnerie traditionnelle.
L’objectif de ce processus initiatique était pour chaque œuvrier, comme on disait à l’époque, de mieux conformer son travail, de sa conception à son exécution, aux prescriptions de l’ordre divin.

Le cartulaire de Notre Dame de Paris, qui date de 1283, fait ainsi explicitement référence aux Loges, terme qui désigne à la fois le local des ouvriers et leur assemblée. Les siècles passent, la Tradition se perpétue.
Peu à peu, des membres n’appartenant pas au métier furent cooptés au sein des Loges. Clercs, érudits, membres de la noblesse des villes où s’érigeaient les cathédrales et basiliques, ils avaient à cœur de partager la Connaissance qui gouvernait la construction de l’édifice qu’ils avaient commandité. Ainsi les Loges s’enrichirent-elles de membres « acceptés ». Le premier dont le nom nous soit parvenu est un certain Élias Ashmole, initié en 1646.
Les rituels les plus anciens qui nous soient parvenus datent de 1696. La première fédération de Loges qui ne soient plus du tout des Loges de métier, opératives, mais des Loges dites spéculatives, fût crée à Londres en 1717.
Des Loges du même type fonctionnaient en France. La première fédération de Loges fût fondée dans notre pays en 1743, elle prit le nom de Grande Loge de France en 1756.
Dans tous les cas, l’essentiel est ce que l’on nomme le rite, c’est-à-dire un ensemble cohérent constituant un enseignement traditionnel, dispensé de manière progressive et discontinue, formant ainsi, palier après palier, un système à degrés.
La méthode initiatique pratiquée dans toutes les loges maçonniques du monde transmet ainsi graduellement à la fois le fond de l’enseignement – son contenu – et la forme traditionnelle qui véhicule cet enseignement – son contenant -.

Cette forme pluri-centenaire, plurimillénaire même pour certains de ces composants essentiels, est constituée par les rituels correspondant à chaque degré, à chaque grade. Il existe ainsi un rituel pour ouvrir, conduire et fermer les travaux ordinaires d’une Loge, à chacun des degrés auxquels elle peut travailler. Il existe naturellement, pour chacun de ces degrés, un rituel d’initiation spécifique.
Ainsi, le mode de transmission de la Tradition est lui-même inscrit dans la tradition, et le Rite se pérennise.
Aux degrés des Maçons opératifs du Moyen-âge, essentiellement les degrés d’Apprenti et de Compagnon, la maçonnerie spéculative a peu à peu ajouté d’autres grades, notamment sous l’influence du Chevalier de Ramsay qui, en 1736, publia un Discours établissant une filiation entre l’Ordre maçonnique et la tradition chevaleresque telle qu’elle s’était illustrée au cours des Croisades.
Ainsi, le travail sur la loi universelle qui inspirait les bâtisseurs gagna-t-il une dimension spirituelle.
Les degrés introduits dans le continuum maçonnique vont donc peu à peu intégrer des éléments issus des Ordres chevaleresques, de leurs traditions et de leur symbolisme.
Aujourd’hui, le rite maçonnique le plus répandu et le plus pratiqué est dit Rite Écossais Ancien et Accepté.

Il faut noter au passage que l’on ne doit pas abuser du terme « écossais » : il y avait certes des Loges fort actives en Écosse dès le 16ème ou le 17ème siècle, mais c’est bel et bien en France que fût créé un grade de « Maître Ecossais », sans doute en hommage à ces Loges jadis opératives, devenues spéculatives et, de fait, toujours actives aujourd’hui.
Depuis sa création il y a plus de deux siècles, le Rite Écossais Ancien et Accepté tel que le pratique la GLDF, mais aussi la GLCS, voire certaines loges du GOFF et d’autres propose une démarche
initiatique traditionnelle dont l’objet est d’amener chacun de ceux qui s’y engage à sa plénitude.
L’accomplissement dont il est question ici permet à l’initié de trouver puis de cultiver le sens de sa propre existence, au travers d’un cheminement spirituel dont toute son action, auprès de ses Frères comme dans le monde profane, sera éclairée.
Qualifier la démarche initiatique de traditionnelle, c’est l’inscrire dans une longue continuité, une longue perspective. Pour autant, cela signifie-t-il que ses adeptes sont passéistes, figés dans la perpétuation nostalgique de pratiques révolues ?
Nullement ! Au contraire le Rite ne met en œuvre un corpus traditionnel scrupuleusement préservé que pour mieux répondre aux défis du temps présent.
Comme l’écrivait le Très Illustre Frère Daniel Bacry « la Tradition, bien loin d’être une pensée passéiste, constitue un fondement solide d’une pensée moderne et bien actuelle ».
En fait, l’initiation ouvre à des hommes d’aujourd’hui une voie leur permettant d’œuvrer dans le respect du juste, du beau et du vrai à la construction de leur propre existence et du monde qui les entoure.
Quel que soit le degré qu’il est atteint dans son cheminement, le Franc-maçon poursuit une démarche initiatique qui est une quête spirituelle lui permettant de progresser, graduellement, sur la voie de la Connaissance. De quelle connaissance s’agit-il ici ?
De la connaissance de soi et du rapport du soi aux autres et au monde, d’une compréhension, d’une perception à la fois intime et profonde, d’une conscience.

C’est aussi la conscience de l’ordre universel, de l’unité de la Création, du caractère absolu du Un/Tout fondamental que les Francs-maçons appellent la Vérité. C’est la Lumière vers laquelle ils s’efforcent de progresser et qui éclaire leur chemin.
Chaque degré de progression est l’occasion de travaux qui, à partir de l’étude de mythes et de symboles propres à ce degré, conduisent à réfléchir sur ses propres attitudes, ses propres conceptions, convictions, croyances, ses propres comportements, en fait sa propre vie, celle de ses pensées comme celle de ses actions.
« Les initiés sont amenés à retranscrire ce qui est véhiculé par les rites et rituels dans leur corps par le moyen des gestes, paroles et actes, dans le cœur par la maîtrise des émotions et l’ouverture vers l’Amour inconditionnel, et dans l’intelligence par l’écoute, la contemplation, l’intégration de l’unicité du réel. C’est un chemin vers la source de vie, dans toutes ses diversités d’expression et de manifestation…permettant de vivre une spiritualité qui n’appartient ni au passé ni à l’avenir, mais qui est enracinée dans le cœur de l’instant » (Les enfants de Salomon : Approches historiques et rituelles sur les compagnonnages et la Franc-maçonnerie par Christelle Imbert et Hugues Berton).
Lorsqu’un Frère a fait suffisamment la preuve qu’il a acquis l’essentiel du contenu du degré qu’il a précédemment atteint, il peut être proposé puis initié au degré supérieur.
Chaque cérémonie d’initiation tout au long de son parcours maçonnique sera pour lui un événement marquant, unique. Elle sera également un temps fort et privilégié pour chacun des Frères de la Loge déjà admis à ce degré et qui auront activement participé à cette cérémonie.
Chaque initiation est un passage, l’ouverture à un nouvel espace de la conscience.

L’initiation correspond à une transformation de l’être dans sa façon de voir, de penser et d’agir le monde. Ce qui est une manière de dire qu’il y a un avant et un après, que l’initiation est bien un passage, un tournant, une mutation. Elle est une mort à l’état antérieur, immédiatement suivie d’une renaissance à un état nouveau. Chaque initiation transforme celui qui la vit.
L’initiation maçonnique est ainsi au cœur même de l’éthique, c’est-à-dire relative aux conduites humaines et aux valeurs qui les fondent. L’initié s’est un jour résolu à se mettre en chemin. Certes, on l’a aidé. Certes, les autres, dans un esprit de fraternité quasiment palpable, généreux, secourable, étaient là, sont là. Essentiels, à la fois aiguillons et miroirs.
Mais le chemin de l’initié demeure un chemin individuel, s’il ne saurait être un chemin solitaire.
On dit parfois : « On n’est jamais initié que par soi-même ». Peut-être, si l’on donne à cette expression le sens d’une démarche délibérée, volontaire, d’une détermination à se remettre en question, à aller à la recherche de soi. On pourrait dire aussi : « On n’est jamais initié que pour soi-même ».

Pendant une à deux années après son initiation, l’Apprenti franc-maçon sera invité à garder le silence durant les travaux en Loge. Il va ainsi découvrir l’importance de l’écoute de l’Autre ; il va apprendre à se taire pour mieux écouter et mieux entendre.
Il va aussi et peut-être surtout apprendre à faire silence en lui, à créer en lui le silence intérieur, qui loin d’être une attitude passive et inerte, permet d’être à l’écoute de l’Etre à l’intérieur de soi. Ce silence actif, cet éveil, cette écoute, conduit à l’Etre intérieur, d’où l’on peut percevoir le Tout, le Un, l’Universel.

La démarche initiatique est donc une démarche de l’homme en lui-même, pour lui-même. Comme l’exprimait Alain Pozarnik, ancien Grand Maître de la Grande Loge de France, dans un numéro de la revue Points de vue initiatiques « l’initiation est une connaissance progressive de soi par l’expérience de soi ».
Elle est en même temps une ouverture aux Autres, à leurs différences, à leurs particularités. Pourtant, le chemin de l’initié, sa progression, sont perceptibles pour son entourage. Mieux encore, il va comprendre que cette progression, qui lui fait prendre conscience de lui-même, l’améliore, le transforme progressivement et transforme en même temps son rapport à l’autre, aux autres, à l’univers entier.
La démarche initiatique est donc simultanément individuelle et collective, personnelle et universelle. La première initiation, celle qui fait passer de l’état de profane à celui d’Apprenti franc-maçon, est naturellement la plus importante. Elle marque le début du parcours que chacun parcourra ensuite selon son rythme, selon son besoin.
Le rituel emprunte aux initiations antiques les rites de purification, et comporte des épreuves qui, pour être symboliques, n’en sont pas moins fortement ressenties par le candidat. Cette cérémonie qui va ouvrir à l’impétrant l’accès à la voie maçonnique le fait passer, symboliquement et concrètement, de l’obscurité à la Lumière. C’est vers cette Lumière que ses pas se dirigeront désormais.
Être initié se distingue de l’initié à quelque chose en ne confondant pas l’initiation, c’est-à-dire la technique, avec le résultat ou le vécu de celle-ci.

On comprend bien, à l’énoncé des quelques références historiques que nous avons rappelées, que la méthode initiatique telle qu’elle est pratiquée en Franc-maçonnerie tire ses origines de la Tradition, d’une approche de la Connaissance passée par l’Égypte des Pharaons, la Jérusalem du Roi Salomon, la Grèce antique, Rome, les Croisés, les bâtisseurs des cathédrales médiévales et les philosophes humanistes du Siècle des Lumières.
On comprend aussi que cette Tradition s’est enrichie d’apports successifs, avant d’être stabilisée en un continuum cohérent il y a environ deux siècles.
Cette méthode, venue du passé, est suffisamment attractive aujourd’hui pour que des hommes et des femmes choisissent d’y adhérer, dans le but de donner la pleine mesure à leur foi dans la perfectibilité de l’homme.
On comprend mieux le contenu que regorge l’expression <> : passer de l’état de profane à celui d’initié par des épreuves symboliques qui débouchent à la perception d’une pâle lueur de la Lumière.
Il s’agit avant tout d’une transformation intérieure vers une prise de conscience éveillée où la connaissance de soi implique systématiquement la connaissance et la compréhension de L’autre et partant de L’univers.
Merci pour ce décryptage important de cette notion diversement interprétée par le commun des mortels.
Pour les pratiquants de rite, Glua représentant à elle seule 200 000 membres pratiquant exclusivement Émulation, sans parler des York américains, sommes nous sûrs que le reaa soit le plus pratiqué dans le monde ?
Une remarque : la première initiation mentionnée dans la Bible est au jardin d’Eden : Adam et Ève, sous la conduite du « serpent « ( symbole d’initiateur traditionnel) , ils dépassent le conditionnement par les Elohim, s’aperçoivent de leur mensonge et accèdent à la Connaissance du bien et du mal.
Il deviennent alors comme les dieux (sauf immortalité) nous dit la Bible.
Bizarrement(?) cette bonne nouvelle s’est transformée en une malédiction, dite « péché originel « .