Dans l’antre de l’Équerre,
Ombre matière du monde sensible,
se trouve un ventre, une caverne, une étable…
Lumière particule fixée par nos sens,
figée dans l’ambre-temps,
cycles cyclopes asynchrones…
Dans l’angle équerre,
lent, terne, visions, photons,
lanterne de feu fol est…
Émanation d’un Chemin d’étoiles,
cap à suivre, tracé mesuré, récifs azurés,
[Un • connu] pré-amniotique…
Où Équerre incarne Matière figée,
exhalaison principielle,
certitudes aveugles…
Où Compas exalte vibration périodiques,
vie portée, ligne verte, écran noir, nuits de nacre,
pulsation sonore amplifiant battement de [si • Il]…
L’un et l’autre tracent le sillon émeraude,
expérience de peu dans l’immensité du doute,
cycles flux et reflux, temporalités imaginaires…
Entre les Deux il y a l’Union Sacrée,
point de centre sans trait, sans tracé,
seule trace de pas dans la [n’ai • je] éphémère…
Entre les Deux il y a ce Trois,
la réunion du « et », l’interpellation du « eh ! »,
la question de l'attendu qui n’est pas encore « et ? »…
Reste le son de l’indivisible non dit,
l’orant1 en prière les bras tendus,
Le ה (Hé), Souffle, 5 porté en conscience…
Par l’homme de la transe en danse mystique,
Humilité et dignité murmurant dans l’aure2,
Si « Tu es » alors « Je suis », le Présent n’a plus à panser…
Du cercle transe en danse de π (Pi) « Tu es »,
du trait immanence de Φ (Phi) « Je suis »,
quintessence géométrique de l'écho à la construction…
Espérant atteindre les rives,
De [l’Art • en • contre] Lumière d’Aur,
Tout contre ressentir, effleurement de Ton Souffle…
« Entre Équerre et Compas »,
Se retrouve l’épiphanie, point de Centre, Point de Croix,
Union Sacrée du Sublime et du Beau…
Verticalité des deux branches du compas un car né,
réunies en colonne sacrum enté,
croisant horizon de nos bras grands ouverts sans peurs…
Dans cette crypte clef de voûte Œuf renaît,
Antremonde épis centre dans l’ambre fertile,
Équerre de chaire et Compas asile,
le ה (Hé) pour réunir.