Du site officiel de l’Université McGill à Montréal mcgill.ca
L’article publié sur le site de l’Université McGill cette année, présente une recherche pionnière codirigée par Michael Lifshitz, professeur adjoint de psychiatrie à McGill, en collaboration avec des équipes de l’Université Monash et de l’Université de Toronto. Intitulé « Une étude scientifique révèle comment l’humain peut atteindre un état spirituel profond », il explore les mécanismes cognitifs communs à des pratiques spirituelles apparemment dissemblables : la méditation bouddhique jhāna (un état d’absorption profonde) et la glossolalie chrétienne évangélique (le « parler en langues »). Et pourquoi pas étudier aussi l’impact de la Franc-maçonnerie ?

Au cœur de l’étude se trouve une découverte clé : ces pratiques induisent une « spirale d’attention, d’éveil et de libération ». Ce cycle commence par une focalisation sur un ancrage (la respiration pour les méditants, une invocation divine pour les priants), qui génère un éveil émotionnel de joie, facilitant ensuite une libération ou un abandon immersif. Ce processus, décrit comme novateur en psychologie, intensifie l’expérience spirituelle, menant à une sérénité profonde et un sentiment d’unité. Les chercheurs ont recueilli des témoignages détaillés lors de retraites bouddhistes et de cultes évangéliques aux États-Unis, complétés par des enregistrements d’activité cérébrale (bien que l’analyse neurobiologique complète soit en cours, avec des plans pour de l’imagerie en temps réel). Financée par la National Science Foundation et la John Templeton Foundation, l’étude suggère des implications thérapeutiques : mieux comprendre cette spirale pourrait démocratiser l’accès à des états de bien-être mental, tout en favorisant le dialogue interreligieux en soulignant une « unité humaine » sous-jacente.

Cette recherche s’inscrit dans un renouveau scientifique des états modifiés de conscience (EMC), où la spiritualité n’est plus reléguée au domaine mystique mais analysée via des outils empiriques. Elle échoit particulièrement à une époque de crise mentale post-pandémie, où les pratiques introspectives gagnent en popularité. Cependant, des limites persistent : l’échantillon est qualitatif et contextuel (États-Unis), et les corrélats cérébraux restent préliminaires. Globalement, c’est une avancée probante, reliant neurosciences et phénoménologie pour valider ce que les traditions ancestrales savaient intuitivement.

Compléments avec des chiffres statistiques officiels
Pour enrichir cette analyse, intégrons des données officielles récentes (2023-2025) sur la méditation et le bien-être mental, issues de sources fiables comme Statista, Ipsos, INSEE, OCDE et l’OMS. Ces statistiques soulignent l’essor massif de ces pratiques, corroborant l’intérêt scientifique pour des états spirituels comme ceux décrits dans l’étude de McGill.
- En France : Selon le Baromètre INSEE 2023, environ 5 millions de Français pratiquent la méditation chaque semaine, une hausse de 20 % par rapport à 2019. Une enquête YouGov pour l’app Petit Bambou (2020, actualisée en 2023) révèle que 37 % des pratiquants ont commencé pendant le premier confinement, et 90 % des Européens ayant testé la méditation en 2020 prévoient de continuer. Chez les jeunes (18-34 ans), 47 % ont adopté la pratique pour contrer le stress post-Covid (Ouest-France, 2021 ; tendances confirmées en 2024). Le marché du bien-être mental pèse 3 milliards d’euros en 2023 (Statista), projeté à 4 milliards en 2025, avec 40 % des cours en ligne. L’OCDE note que la France a gagné deux places dans l’indice « Better Life » en 2023 grâce à un meilleur équilibre vie pro-perso, mais seulement 37 % des salariés se disent « très satisfaits » de leur vie (Malakoff Humanis, 2024). L’anxiété touche 301 millions de personnes mondialement (OMS, 2023), et en France, 71 % recourent à des médecines alternatives comme la méditation (étude 2023 sur les soins non conventionnels).
- Au monde : Le marché global du bien-être croît de 5,8 % par an (TCAC 2023-2030, Deloitte). Les apps comme Calm dépassent 100 millions de téléchargements en 2023, et BetterHelp voit +30 % d’utilisateurs pour la thérapie en ligne. Ipsos rapporte que 74 % des Français ont investi dans du développement personnel (livres ou formations) en 2023, +12 points vs 2019 ; mondialement, le secteur pèse 49 milliards de dollars, avec +7 % prévu en 2024 (Gartner). Chez les universitaires, 51 % se disent stressés, mais 80 % gèrent via mindfulness (enquête Université de Caen, 2025). Christophe André, psychiatre renommé, prescrit « 10 minutes de méditation par jour pour tous » (France Culture, 2024), validé par des études montrant une réduction de 24 % du cortisol après 10 jours (Université de Göteborg, 2022).
Ces chiffres confirment que la « spirale » de McGill répond à un besoin sociétal urgent : dans un monde où le stress explose, la science valide des outils ancestraux pour un bien-être accessible.
La spirale de l’âme : science, spiritualité et le mystère maçonnique
Une découverte qui éclaire les profondeurs de l’esprit humain

Imaginez un instant : sous les lumières tamisées d’une retraite bouddhiste ou au cœur d’un culte évangélique vibrant, des chercheurs en blouse blanche capturent l’essence intangible de la joie spirituelle. C’est précisément ce que révèle l’étude de l’Université McGill, publiée cette année dans l’American Journal of Human Biology. Codirigée par Michael Lifshitz, psychiatre et anthropologue, cette recherche met en lumière une « spirale d’attention, d’éveil et de libération » – un cycle cognitif universel qui propulse l’humain vers des états de conscience profonds, qu’il s’agisse de la méditation jhāna bouddhiste ou de la glossolalie chrétienne, ce parler en langues extatique. Focalisez votre attention sur un ancrage – la souffle pour l’un, une prière pour l’autre –, et une vague de joie surgit, libérant l’esprit dans un abandon immersif. « À notre connaissance, cette dynamique en spirale menant aisément à un grand état de joie est une idée novatrice », s’enthousiasme Lifshitz. Financée par des géants comme la National Science Foundation, cette étude n’est pas qu’un exercice académique : elle promet de démocratiser la sérénité, en reliant neurosciences et traditions millénaires pour combattre l’épidémie mondiale d’anxiété.

Dans un monde chahuté par la pandémie et l’accélération technologique, ces findings tombent à pic. L’OMS alerte : 301 millions de personnes souffrent d’anxiété en 2023, un record absolu. En France, 5 millions pratiquent la méditation hebdomadaire (INSEE, 2023), une explosion dopée par le confinement – 37 % des néophytes l’ont adoptée dès mars 2020 (YouGov/Petit Bambou). Globalement, le marché du bien-être mental bondit de 5,8 % par an jusqu’en 2030 (Deloitte), avec des apps comme Calm dépassant les 100 millions de téléchargements. Chez les jeunes Français (18-34 ans), 47 % méditent pour juguler le stress post-Covid (Ouest-France, 2024), et 74 % investissent dans du développement personnel (Ipsos, 2023). Pourtant, sous cette effervescence, un constat amer : seulement 37 % des salariés hexagonaux se sentent « très satisfaits » de leur vie (Malakoff Humanis, 2024). La science de McGill offre une boussole : en cartographiant ces états modifiés de conscience (EMC), elle valide ce que les sages savaient – et que la modernité redécouvre à grands frais.
La Franc-maçonnerie : un laboratoire initiatique de l’âme

Mais si la spirale de Lifshitz unit bouddhisme et christianisme, ne résonne-t-elle pas plus profondément avec une tradition discrète, pourtant foisonnante en France ? La Franc-maçonnerie, cette « capitale mondiale » avec ses 160 000 à 180 000 membres (estimations 2023-2025, Grandes Loges et obédiences), n’est-elle pas un écho vivant de ces quêtes spirituelles ? Née au XVIIIe siècle comme un pont entre Lumières et mysticisme, elle invite ses « frères et sœurs » à une introspection rigoureuse, via symboles et rituels qui induisent des EMC subtils. Loin du cliché conspirationniste, la Maçonnerie est un « art de bâtir l’édifice moral de l’homme » : une quête d’humilité et d’amour infini, alignée sur le Grand Architecte de l’Univers (GADLU), principe transcendant les dogmes.

Dans les loges, l’initiation – cette « mort symbolique » au profane – plonge le néophyte dans l’obscurité, forçant une méditation sur soi et l’univers. « Le silence prolongé est nécessaire pour saisir sa place au centre du cosmos », note un texte maçonnique classique (La Chaîne d’Union, 2012). Cette phase évoque la spirale de McGill : attention aux outils symboliques (équerre, compas), éveil à la joie fraternelle, libération vers une conscience élargie. Des études, quoique rares, corroborent : Michael Winkelman, anthropologue, classe les rituels maçonniques parmi les EMC « intégratifs » (hypnose, transe), favorisant empathie et régulation émotionnelle (État modifié de conscience, Wikipédia, 2025). Dans les Rites Égyptiens, la méditation fait partie du Rituel d’ouverture des travaux. De nombreuses Loges des autres Rituels pratiquent elles aussi la méditation à l’ouverture des travaux.

Statistiquement, la Maçonnerie française prospère contre vents et marées : + 5 fois plus de membres en 50 ans (Challenges, 2024), avec 3 à 4 millions mondialement (estimations 2023, malgré un déclin anglo-saxon). En Occitanie, 3 500 « frères et sœurs » dans une vingtaine d’obédiences (L’Indépendant, 2024). Pourquoi cette vitalité ? Parce qu’elle répond au vide spirituel : 71 % des Français recourent à des alternatives comme la méditation (étude 2023), et la Maçonnerie en est une forme structurée, laïque et humaniste. Osho, y voit un cadre pour « l’évolution spirituelle via méditation et humilité » (Méditations initiatiques et Franc-Maçonnerie, 2025). Des chercheurs comme Claude Saliceti (Humanisme, franc-maçonnerie et spiritualité, 1998) insistent : elle recentre sur l’éthique, « rassemblant ce qui est épars » dans un monde fragmenté.
Implications : vers une spiritualité augmentée ?

L’étude de McGill n’est pas isolée ; elle s’inscrit dans un continuum où science et ésotérisme convergent. Des IRM montrent que 10 minutes de méditation quotidiennes – prescrites par Christophe André – boostent la matière grise dans le cortex frontal (mémoire, décision ; France Culture, 2024), et baissent le cortisol de 24 % (Göteborg, 2022). Imaginez coupler cela à un rituel maçonnique : une « randonnée méditative » high-tech (tendances 2025, Nexco), ou des loges virtuelles guidées par IA pour des EMC collectives. En 2030, la méditation sera « immersive et connectée ».

Pourtant, un cynisme lucide s’impose : dans une société où 51 % des universitaires sont stressés (Université de Caen, 2025), ces outils risquent la marchandisation – apps à 20 milliards de dollars d’ici 2025 (Nexco). La Maçonnerie, avec son serment de secret, rappelle l’essentiel : la spiritualité n’est pas un gadget, mais une forge intérieure : « Malgré nos divergences, nous sommes unis par notre condition humaine. » Que cette spirale nous porte, Francs-maçons ou non, vers une joie libérée – et peut-être, un monde un peu moins obscur.
Sources :
- Université McGill (2024) ;
- INSEE,
- Ipsos,
- OMS (2023-2025) ;
- Cairn.info,
- 450.fm (2012-2025).
Ce que les traditions anciennes savaient et pratiquaient commence à intéresser la science moderne avec de plus en plus des chiffres qui vont crescendo sur le plan mondial.
En effet, la méditation, la pratique de la respiration rythmée, la contemplation méditative, le yoga et j’en passe ont toujours été au cœur de la recherche du bien-être psychique et mental éloignant le stress et des pathologies psychosomatiques .
Et la Franc-maçonnerie reste et demeure un maillon essentiel dans la matérialisation non seulement de l’éveil collectif mais aussi d’un véritable encrage dans le système de développement personnel et de connaissances de soi.
Très respectueusement…