Le 160e Convent du Grand Orient de France (GODF) s’ouvre aujourd’hui à Bordeaux. Les 1 400 loges de la principale obédience maçonnique française s’y réunissent pour débattre d’un avenir marqué par des défis financiers, administratifs, démocratiques et idéologiques. Après un bref récapitulatif de la situation, nous avons demandé aux 3 IA (Intelligences Artificielles) les plus populaires du marché d’analyser la profession de foi des 2 candidats, afin d’extraire les forces et les faiblesses de leurs propositions, mais aussi de dégager le meilleur candidat potentiel ou plutôt le candidat au meilleur potentiel.
Un redressement financier fragile

Après la gestion contestée de l’ère Trichard, le Conseil de l’Ordre a réussi à enrayer une hémorragie budgétaire de 1,5 million d’euros, par une hausse des capitations et l’utilisation des réserves accumulées pendant la pandémie. Mais la menace demeure : le GODF est passé sous le seuil des 50 000 cotisants, accentuant la fragilité de son modèle économique.
Le poids de la Sogofim

Le débat se cristallise sur la Sogofim, société immobilière créée en 1998 et contrôlée par le Conseil de l’Ordre. Avec un patrimoine évalué à 74 millions d’euros, elle concentre les critiques pour son opacité et son éloignement des loges, propriétaires légitimes de ce capital. Plusieurs voix plaident pour un retour à une gouvernance plus démocratique, avec un directoire de gestionnaires et un conseil de surveillance élu.
Déficits démocratiques et éthiques

Outre la Sogofim, la Fondation du GODF est également pointée du doigt pour son fonctionnement centralisé et peu inclusif. Certains appellent à la mise en place de conseils régionaux consultatifs associant réellement les loges. À ces dérives s’ajoutent des manquements éthiques imputés à certains dirigeants ayant accepté des responsabilités qu’ils négligent d’assumer correctement.
Un positionnement idéologique en perte de repères

Historiquement fondé sur la laïcité, le GODF peine à adapter ce principe à un contexte sociétal post-colonial. La pétition lancée par les grandes maîtrises Trichard et Pénin pour inscrire les premiers articles de la loi de 1905 dans la Constitution a récolté 20 366 signatures, loin des 200 000 espérées : un revers pour l’obédience.
Une diplomatie maçonnique erratique

Sur le plan international, le GODF multiplie les ruptures : départs successifs du Clipsas (1961–1998 puis 2010–2019), retrait de l’Association Maçonnique Européenne en 2024 et lancement récent d’une Union Maçonnique Libérale Internationale, boycottée par plusieurs grandes obédiences. Cette stratégie alimente l’isolement du GODF, accusé de suprématisme.
Deux candidats pour un avenir incertain
L’élection du futur Grand Maître, le 21 août, à Bordeaux, cristallise ces tensions.
Pierre Bertinotti,
Membre actuel du Conseil de l’Ordre, incarne la continuité avec les maîtrises Pénin et Trichard. S’il est élu, il ne pourrait statutairement exercer qu’une seule année, mais préparerait ainsi le retour de ses deux prédécesseurs.

Daniel Puiboube,
Ancien Garde des Sceaux du GODF, se positionne comme l’homme de la réforme. Il propose un programme détaillé pour répondre aux déficits structurels et relancer l’obédience sur une trajectoire plus inclusive et durable.

Le Convent 2025 pourrait ainsi s’avérer décisif pour l’avenir du Grand Orient de France : entre reconduction d’un système critiqué ou véritable changement de cap, les Conseillers de l’Ordre vont devoir se prononcer. L’avenir du GODF sous l’angle de ses qualités d’Obédience maçonnique pourrait bien se jouer durant ce Convent 2025.
Nous avons intérrogé 3 IA parmi les plus populaires, en leur soumettant les lettres de candidature de Pierre Bertinotti et de Daniel Puiboube, afin d’effectuer une analyse impartiale des points forts, des points faibles… et de pronostiquer quel candidat avait sur le papier le plus de chances de l’emporter.

Analyse n°1 effectuée par Grok :
# Contexte et Durée des Mandats

** Daniel Puiboube ** : Propose un mandat continu de trois ans (2025-2028), axé sur un retour aux racines initiatiques du GODF, sans influence politique directe, avec une vision centrée sur l’adaptation aux défis modernes, tout en préservant les traditions.
** Pierre Bertinotti ** : Candidat pour un mandat d’un an (2025-2026), suivi d’un retour probable de Guillaume Trichard (3 ans, 2026-2029) puis de Nicolas Penin (3 ans, 2029-2032). Son programme s’inscrit dans la mouvance de l’UNSA, visant à opérer un virage du GODF vers un projet de « Corps Intermédiaire », aligné sur des priorités sociétales et républicaines.
# Analyse des Profils
** Daniel Puiboube ** : Initié en 2002, il cumule une expérience maçonnique variée (Vénérable Maître, Président du Congrès, Garde des Sceaux) et professionnelle (ancien commandant divisionnaire de police). Son parcours reflète une progression interne au GODF, avec une sensibilité aux enjeux sociétaux (anthropocène, transhumanisme) et une volonté de réforme structurelle.

** Pierre Bertinotti ** : Initié en 2003, il a occupé des postes comme Vénérable Maître, Grand Expert et Président de la Commission du Budget. Son profil est renforcé par une expertise économique (contrôleur financier, enseignant à l’Université de Lorraine) et des mandats électifs (conseiller municipal). Son ancrage à l’UNSA oriente son projet vers une franc-maçonnerie inspirée des engagements syndicaux généraux.
# Comparaison des Programmes
1. Vision et Objectifs
** Daniel Puiboube ** : Met l’accent sur une « révolution des esprits », une franc-maçonnerie d’engagement, d’émancipation et d’innovation. Il vise à ancrer le GODF dans le XXIe siècle, en renforçant le lien initiatique, la communication moderne et la projection à long terme, tout en restant fidèle aux Lumières.
** Pierre Bertinotti ** : S’inspire de Philippe Foussier (UNSA) pour une franc-maçonnerie au service de la République, en mettant l’accent sur les exercices démocratiques, la défense des valeurs républicaines et la construction d’un « GODF Corps Intermédiaire ». Son mandat d’un an vise à assurer une transition vers une gouvernance plus fortement organisée sur le mêmes pôles.
2. Axes Stratégiques
** Puiboube ** : – Modernisation de la communication (pôle communication, ambassadeurs, réseaux sociaux). – Engagement sociétal (élections 2026, lutte contre les discriminations). – Solidarité inclusive, liens institutionnels (maires, École) et vision internationale. – Réforme interne (gouvernance, sentiment d’appartenance).
** Bertinotti ** : – Renforcement de la régularité et de la transparence (contrôle des instances, accès à l’information). – Engagement républicain (défense de la laïcité, soutien aux élus locaux). – Simplification des structures et valorisation des travaux des Loges. – Accent sur l’éducation et la cohérence des orientations.
3. Approche Politique
** Puiboube ** : Rejette l’influence politique directe, privilégiant un retour aux racines initiatiques et une neutralité vis-à-vis des partis politiques.
** Bertinotti ** : Influencé par la constellation UNSA, il propose une franc-maçonnerie se présentant comme un acteur politique intermédiaire, aligné sur des valeurs progressistes, cherchant à polariser ses membres.
4. Durée et Continuité
** Puiboube ** : Mandat de trois ans pour une vision cohérente et stable, évitant les ruptures.
** Bertinotti ** : Mandat d’un an, suivi d’une succession prévisible (Trichard, Penin), au risque d’une instabilité et d’une continuité conditionnée par l’UNSA.
# Points Positifs
** Daniel Puiboube ** : – Vision à long terme et cohérente sur trois ans. – Approche équilibrée entre tradition et modernité (communication, engagement sociétal). – Absence d’influence politique partisane, renforçant l’autonomie du GODF. – Renforcement du lien interne (Loges-Obédience) et du sentiment d’appartenance.
** Pierre Bertinotti ** : – Expérience économique et gestionnaire, utile pour stabiliser les finances. – Engagement clair pour la République et la laïcité, aligné sur des attentes sociétales. – Simplification des structures et transparence, favorisant la confiance. – Soutien aux élus locaux, renforçant l’impact régional.
# Points Négatifs
** Daniel Puiboube ** : – Manque de détails sur certaines mesures (solidarité inclusive, liens avec l’École). – Risque de résistance interne face à la centralisation (pôle communication, ambassadeurs). – Coût élevé du Convent non pleinement résolu.
** Pierre Bertinotti ** : – Mandat court (1 an), limitant la mise en œuvre et favorisant l’instabilité. – Influence de l’UNSA, pouvant aliéner des membres attachés à la neutralité. – Absence de vision à long terme claire, dépendante des successeurs (Trichard, Penin). – Approche technocratique (régularité, budgets) moins inspirante pour une refondation.
# Évaluation des Chances pour le GODF
** Daniel Puiboube ** :
– *Avantages* : Sa vision sur trois ans offre une stabilité et une profondeur, essentielle pour répondre aux défis modernes (numérique, climatique) tout en préservant l’identité initiatique. L’absence d’influence politique renforce l’unité interne et l’attractivité auprès des profanes cherchant une franc-maçonnerie apolitique. Les réformes de communication et de gouvernance sont adaptées à une Obédience en quête de renouvellement.
– *Défis* : La mise en œuvre dépendra de sa capacité à surmonter les résistances internes et à financer ses projets (ex. Convent).
– *Verdict* : Meilleures chances à long terme, surtout si l’Obédience privilégie une refondation initiatique, plutôt qu’une orientation politique.
– ** Pierre Bertinotti ** :
– *Avantages* : Son mandat d’un an peut servir de transition efficace, stabilisant les finances et renforçant la transparence. L’engagement républicain et le soutien aux élus locaux répondent à des attentes immédiates, notamment avant 2026.
– *Défis* : La courte durée limite l’impact et l’influence de l’UNSA risque de diviser, surtout si les successeurs (Trichard, Penin) maintiennent cette ligne. Le projet de « Corps Intermédiaire » reste vague et pourrait être perçu comme une politisation excessive.
– *Verdict* : Moins adapté à une vision durable, mais utile pour une phase transitoire si l’Obédience penche vers une influence syndicale.
# Conclusion :
Qui Présente les Meilleures Chances ?
** Au regard de la situation actuelle, Daniel Puiboube apparaît comme le candidat offrant les meilleures chances pour le GODF. Son mandat de trois ans garantit une continuité et une cohérence, évitant les ruptures liées à une succession rapide (Bertinotti-Trichard-Penin). Son retour aux racines initiatiques, combiné à une modernisation pragmatique, répond mieux aux besoins d’une Obédience cherchant à se renouveler, tout en restant fidèle à son essence, sans se laisser dominer par une influence politique comme l’UNSA.
Bertinotti, bien que compétent, est handicapé par la brièveté de son mandat et les risques de polarisation, rendant son projet moins viable à long terme. Puiboube semble ainsi mieux armé pour ancrer le GODF dans le XXIe siècle avec une vision unifiée et durable.

Analyse n°2 effectuée par Perplexity :
Analyse comparative des programmes à la Grande Maîtrise du GODF : Daniel Puiboube vs Pierre Bertinotti
1. Présentation générale des candidats
Daniel Puiboube
- Parcours riche au sein du GODF : ancien Vénérable, président de Congrès, membre de multiples commissions nationales, ex-Président du Convent, expérience au Conseil de l’Ordre où il a géré la commission des Finances et occupé le poste de Garde des Sceaux.
- Programme axé sur la durée, l’émancipation maçonnique, la réforme interne, la modernisation de la communication, la formation et une gouvernance stabilisée sur 3 ans, sans influence politique extérieure.
Pierre Bertinotti
- Parcours institutionnel et administratif : ancien Vénérable, Orateur, long engagement en commission budgétaire (président), délégué aux Congrès et Convent, Contrôleur général économique et financier honoraire.
- Programme centré sur la gestion saine, la proximité avec les loges, la défense de la République laïque, le renforcement du lien avec la base, un virage vers le projet de « Corps intermédiaire » orchestré par l’UNSA. Mandat limité à une seule année, avec un retour programmé de Guillaume Trichard et Nicolas Penin, tous deux identifiés à l’influence de l’UNSA sur le GODF.
2. Analyse des programmes
Thématique | Daniel Puiboube | Pierre Bertinotti |
Vision générale | Emancipation, réforme profonde, ancrage dans la durée et retour à l’initiatique | Continuité institutionnelle, gestion fine, lien renforcé avec loges |
Durée et stabilité du mandat | 3 ans consécutifs, transmettre l’action dans la durée, continuité stratégique | 1 an, puis passage de relais à Trichard et Penin (cycle UNSA) |
Indépendance du GODF | Affirmée : pas d’influence politique extérieure | Influence syndicale (UNSA), projet de « Corps intermédiaire » |
Modernisation et ouverture | Modernisation de la communication, Youtube, ambassadeurs, ouverture vigilante | Ouverture sous angle démocratique, événements externes, jeunesse |
Formation et transmission | Formation structurée, supports didactiques, transmission intergénérationnelle | Transmission par l’écoute, le lien, la circulation de l’information |
Gouvernance interne | Volonté de stabiliser les fonctions et la structure, réforme du Conseil | Met l’accent sur la fluidité, la circulation de l’information |
Rapport à la République et la Laïcité | Défense active des valeurs républicaines et laïques, vigilance contre l’extrême | Priorité à la laïcité, vigilance face à la désinformation |
Pragmatisme financier | Analyse des coûts, projets de rationalisation du Convent, gestion patrimoniale | Forte expérience budgétaire, rôle de contrôle et de gestion saine |
Société et enjeux contemporains | En phase sur l’anthropocène, le transhumanisme, les mutations sociales | Emphase sur la crise démocratique, la jeunesse, l’Europe |
Lien avec les loges | Centralisation de la formation, proximité via délégués régionaux | Forte volonté d’être au plus proche grâce à l’accompagnement |
Politique extérieure & international | Dialogue stratégique, enrichissement mutuel, rayonnement | Promotion d’une franc-maçonnerie libérale, priorité à « l’export » |
Projets concrets pour le GODF | Réformes organisationnelles, pôle communication, veille opérationnelle | Renfort du rôle des loges, accompagnement quotidien |
3. Points positifs et négatifs
Daniel Puiboube
- Positifs :
- Expérience polyvalente et complète, vision globale de la gouvernance du GODF. Programme structuré, axé sur la réforme, la modernisation et la pédagogie. Projet de stabilisation des instances, de transmission intergénérationnelle, adaptation au XXIe siècle.
- Indépendance assumée, retour à l’essentiel initiatique, résistance aux influences externes.
- Négatifs :
- Programme exigeant, ambition structurelle pouvant rencontrer des résistances.
- Moins de souplesse vis-à-vis de l’ouverture aux influences extérieures (peut être perçu comme moins adaptable).
Pierre Bertinotti
- Positifs :
- Grande expérience en gestion, transparence, expertise budgétaire.
- Maîtrise des rouages institutionnels, volonté affirmée de dialogue et de proximité avec les loges.
- Défense vivace de la laïcité, vision résolument démocratique et européenne du GODF.
- Négatifs :
- Mandat d’un an uniquement, sans possibilité de développer un projet sur la durée.
- Suivi par 3 ans sous influence de l’UNSA avec Trichard puis Penin, perte de souveraineté du GODF sur ses orientations propres.
- Programme plus administratif que réformateur, recentrage sur un projet d’influence syndicale (Corps intermédiaire).
4. Synthèse et probabilité de bénéfice pour le GODF
Au regard des programmes, des contextes et des tendances internes :
- Daniel Puiboube offre un cap clair pour une refondation, une stabilisation du pouvoir, une indépendance affirmée, un travail de fond sur la transmission, la gouvernance et l’adaptation du GODF aux grands défis contemporains, tout en respectant l’héritage initiatique.
- Pierre Bertinotti s’insère dans un mouvement de continuité administrative, d’ouverture institutionnelle et d’accompagnement, mais sans perspective de long terme, le mandat étant condamné à l’intérim avant la reprise en main par l’axe UNSA. Son élection marquerait nettement le passage du GODF à une logique de « Corps intermédiaire » piloté de l’extérieur.
À noter :
- Le choix d’un projet dépend donc d’un arbitrage entre l’indépendance initiatique et la continuité administrative alliée à une stratégie d’influence syndicale.
- Pour un GODF soucieux de sa continuité et de sa spécificité maçonnique, la stabilité et la réforme profonde défendues par Daniel Puiboube sont un atout majeur, portés par une vision clarifiée et libérée des influences politiques et syndicales.
- Le profil de Bertinotti, bien qu’expérimenté et sincèrement tourné vers l’ouverture, est structurellement limité dans le temps et ne fait que préparer le terrain aux années d’emprise UNSA.
- La cirulaire 1247 du Grand Trésorier Pierre Bertinotti adressée in extremis le 11/08/25 demandant au Convent une autorisation d’utiliser la moitié des réserves financières du GODF pour des opérations de sécurité générale pour la seule rue Cadet (sur 515 sites ) est très déconcertante de la part d’un gestionnaire supposé avisé et anticipateur. (Voir document original en fin d’article : Enveloppe 500 000 €)
Conclusion
Daniel Puiboube présente objectivement le programme le plus solide, indépendant, cohérent et structurant pour l’avenir du GODF, à condition de privilégier la réforme interne, la stabilité et la reconquête d’une identité maçonnique forte.
Le choix Bertinotti engage irréversiblement le GODF dans une logique de pilotage politique externe au service d’un projet syndical, avec un risque de dilution de la spécificité maçonnique et de perte de contrôle sur les orientations futures.
Au vu du contexte et des enjeux, Daniel Puiboube offre donc les meilleures garanties pour l’autonomie, la profondeur initiatique et la modernisation maîtrisée du GODF.

Analyse n°3 effectuée par ChatGPT5 :
- Analyse individuelle des programmes de Daniel Puiboube et de Pierre Bertinotti.
- Comparaison point par point (orientations, gouvernance, idéologie, risques, opportunités).
- Projection stratégique : lequel offre, dans le contexte que vous avez rappelé (influence UNSA, alternances probables Trichard/Penin, durée des mandats), les meilleures chances pour le GODF.
1. Analyse individuelle
Daniel Puiboube
- Parcours : ancien fonctionnaire du ministère de l’Intérieur, long engagement dans les structures du GODF (présidence de Congrès, président de Convent, Conseiller de l’Ordre, Garde des Sceaux). Expérience institutionnelle forte.
- Vision : programme dense, structuré, volontariste. Trois grands axes :
- Une maçonnerie de combat : engagement sociétal, vigilance antifasciste, défense de la laïcité et lutte contre replis identitaires.
- Un GODF modernisé : communication professionnelle, réseaux sociaux, visibilité accrue, “ambassadeurs” du GODF.
- Une gouvernance rénovée : réorganisation du Conseil de l’Ordre, stabilisation des fonctions, création de pôles stratégiques, réforme de la Sogofim, rationalisation financière du Convent.
- Points forts :
- Vision long terme, pas seulement une mandature.
- Retour assumé aux fondamentaux initiatiques (méthode, rites, transmission) tout en assumant une mission sociétale.
- Capacité de réforme interne (gouvernance, finances, communication).
- Pas d’ancrage politique ou syndical extérieur → indépendance.
- Points faibles :
- Programme très ambitieux, risque de lourdeur ou de dispersion.
- Profil plus sympathique qu’administratif.
- Forte insistance sur communication externe et politique → risque d’accusation de “politisation” malgré sa volonté de recentrage initiatique.
Pierre Bertinotti
- Parcours : ancien haut fonctionnaire au ministère des Finances, proche du milieu politique (Bérégovoy, Louis Besson), ancien élu local, enseignant à CentraleSupélec et université. Long engagement maçonnique local et national, notamment président de la Commission du Budget.
- Vision : plus sobre, centrée sur la gestion, l’écoute, le lien avec les loges et la défense des principes républicains. Trois grands axes :
- Soutien et accompagnement des loges, en particulier celles en périphérie géographique.
- Promotion des principes maçonniques : tolérance, liberté de conscience, laïcité, démocratie. Accent sur jeunesse et franc-maçonnerie libérale à l’international.
- Bonne gouvernance : continuité administrative, fluidité des relations entre Cadet et les loges, transparence budgétaire.
- Points forts :
- Sobriété, pragmatisme, clarté.
- Très solide expérience budgétaire et administrative.
- Fidélité aux principes de base (laïcité, République, transmission).
- Profil plus “gestionnaire” et consensuel.
- Points faibles :
- Manque d’ambition structurante pour l’avenir (pas de réforme en profondeur).
- Programme très court et limité comparé à Puiboube.
- Forte coloration “politico-syndicale” indirecte (UNSA) : perçu comme le représentant d’un courant.
- Mandat d’un an seulement → réduit à une fonction de transition.
- Son épouse est députée « Renaissance », marquage trop politique.
2. Comparaison
Critères | Daniel Puiboube | Pierre Bertinotti |
Durée de mandat | 3 ans pleins | 1 an, suivi de Trichard (3 ans) puis Penin (3 ans) |
Indépendance | Pas d’appui extérieur (retour aux racines) | Soutenu par réseau UNSA (syndicalisation du GODF) |
Vision | Transformation profonde du GODF (gouvernance, communication, transmission) | Continuité, gestion sereine, pragmatisme |
Idéologie | Maçonnerie de combat, antifascisme, laïcité, humanisme | Défense des principes républicains, tolérance, démocratie |
Communication | Professionnalisation, réseaux sociaux, ambassadeurs | Circulation interne fluide, proximité loges-Cadet |
International | Coopération active, ouverture à d’autres modèles | Promotion de la maçonnerie libérale adogmatique |
Gouvernance interne | Réformes structurelles, stabilité des fonctions, pilotage stratégique | Suivi administratif, écoute des loges, transparence |
Points forts | Ambition, vision long terme, indépendance | Gestion solide, sobriété, consensuel |
Points faibles | Complexité, risque d’activisme politique | Faible ambition, mandat trop court, dépendance UNSA |
3. Projection stratégique
- Avec Bertinotti :
- Mandat de transition (1 an).
- En réalité, son élection préparerait le retour du cycle Trichard (3 ans) → Penin (3 ans), consolidant l’influence de l’UNSA sur le GODF.
- Ce choix acterait une logique de continuité syndicale, avec un risque d’assujettissement durable à une orientation politico-syndicale externe.
- Bénéfice : stabilité à court terme, gestion consensuelle. Mais risque d’affaiblissement de l’indépendance initiatique.
- Avec Puiboube :
- Mandat direct de 3 ans, sans tutelle politique ou syndicale extérieure.
- Réforme profonde, retour aux racines initiatiques, mais avec un souffle moderne (communication, gouvernance).
- Ce choix renforcerait l’autonomie du GODF, tout en lui permettant de se projeter plus fortement dans la société et de redonner de la cohérence interne.
- Risque : programme ambitieux qui pourrait diviser ou ne pas être mené à bien. Mais il a une vision stratégique et réformatrice, rare au GODF.
🎯 Conclusion
👉 Si le GODF veut préserver son indépendance, se réformer en profondeur et renouer avec un projet de long terme, Daniel Puiboube apparaît comme le meilleur choix.
👉 Si le GODF choisit la continuité et accepte l’influence UNSA comme horizon politique, alors Bertinotti est l’option logique — mais il ne sera qu’une parenthèse avant Trichard et Penin.
En résumé :
- Puiboube = indépendance, réformes, profondeur initiatique.
- Bertinotti = transition, gestion, verrouillage syndical.
En prime, deux videos des candidats
Pierre Bertinotti
Daniel Puiboube
@neo.media Daniel Puiboube est policier depuis 26 ans. Pour neo, il a accepté de raconter la vérité sur les enquêtes judiciaires qui n’ont strictement rien à voir avec ce que l’on voit dans les films. 👮♀️🚨 #police #enquêtesjudiciaires #filmspoliciers #pourtoi ♬ son original – neo
Enveloppe de 500 000 euros.


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