Les Obédiences maçonniques belges dénoncent un projet de loi menaçant les libertés fondamentales
Un vent de révolte souffle sur les loges belges. Dans un communiqué commun aussi rare qu’inédit, les Grands Maîtres des principales obédiences maçonniques belges – dont le Grand Orient de Belgique, le Droit Humain et la Grande Loge de Belgique – ont exprimé leur profonde indignation face à un avant-projet de loi approuvé par le Conseil des ministres le 18 juillet dernier.
Ce texte audacieux, sinon provocateur, autorise les visites domiciliaires par la police pour appréhender des personnes en séjour irrégulier refusant de coopérer à leur expulsion, sous prétexte qu’elles représenteraient un danger pour l’ordre public. Une mesure qui, selon les francs-maçons, sent le soufre démocratique à plein nez !
Une opposition sans compromis face à l’inviolabilité bafouée
Les obédiences ne mâchent pas leurs mots : cette initiative constitue une atteinte brutale aux libertés fondamentales ancrées dans la Constitution belge, notamment l’inviolabilité du domicile.
« Quelle liberté reste-t-il si l’État peut débarquer chez nous avec ses bottes crottées pour des raisons administratives ? »
ironisent-elles dans leur déclaration, mêlant indignation et sarcasme. Elles dénoncent une criminalisation pure et simple des individus en situation irrégulière, un coup porté aux actes de solidarité envers ceux qui fuient la misère ou la guerre. Le mécanisme, qui permet à un juge d’instruction d’ouvrir la porte aux forces de l’ordre pour une détention administrative, est vu comme un « dangereux précédent » : demain, qui sera le prochain sur la liste des intrus étatiques ?
Un écho aux batailles d’hier, un appel pour demain

Ce n’est pas la première fois que Bruxelles joue avec le feu. En 2018, sous le gouvernement de Charles Michel, un projet similaire avait fait trembler les citoyens, provoquant des manifestations monstres. Face à la bronca populaire, l’exécutif avait reculé, la queue entre les jambes, reconnaissant l’incompatibilité de cette mesure avec les principes démocratiques. Les obédiences maçonniques, héritières d’une tradition humaniste et résistante – souvenez-vous de leur opposition aux nazis pendant la Seconde Guerre mondiale –, reprennent le flambeau.
« Notre engagement maçonnique nous oblige à défendre les principes démocratiques »
clament-elles, appelant à une mobilisation collective et individuelle. Un appel qui résonne comme un défi lancé à la société civile : serez-vous des nôtres ?
Un contexte brûlant et des implications explosives

Ce projet s’inscrit dans un vaste toilettage des lois sur l’asile et la migration, un dossier brûlant où le gouvernement belge jongle entre sécurité et humanité. Officiellement, il cible les récalcitrants jugés dangereux, mais les sceptiques y voient une boîte de Pandore : qui garantit que ces pouvoirs ne s’étendront pas à d’autres citoyens, sous prétexte de « sécurité nationale » ? Des organisations de défense des droits humains et des partis d’opposition – déjà en embuscade – pourraient bien s’allier à cette croisade, ravivant les débats sur l’équilibre précaire entre ordre public et libertés individuelles. Avec leurs 20 000 membres répartis dans plus de 300 loges, les obédiences maçonniques belges, souvent discrètes, prouvent qu’elles savent encore faire entendre leur voix.
Une leçon de démocratie dans un climat tendu
Cette prise de position éclaire les tensions croissantes autour des politiques migratoires en Belgique, un pays où l’hospitalité le dispute à la xénophobie. Elle rappelle que les francs-maçons, loin d’être des marionnettes dans l’ombre, restent des gardiens vigilants des valeurs démocratiques. Leur opposition, portée par une histoire de résistance et d’ouverture – comme l’intégration progressive des femmes avec le Droit Humain depuis 1928 –, invite à réfléchir : dans une époque où les frontières se durcissent, les loges pourraient bien devenir des phares d’humanité. À suivre, car ce combat ne fait que commencer !
Amis lecteurs, bonjour,
Sans vouloir à ce stade émettre un avis sur ce très récent avant-projet de loi quant aux atteintes aux droits constitutionnels et autres principes démocratiques fondamentaux évoqués, je voudrais savoir si une Obédience s’est prononcée en Belgique par voie de communiqué de presse durant la « pandémie de Covid 19 » au sujet notamment des mesures liberticides ordonnées par le pouvoir en place dès le déclenchement de ladite pandémie en mars 2020.
N’hésitez pas à m’éclairer à ce sujet avec mention des références ou à indiquer le canal de communication que je devrais utiliser pour retrouver les éventuelles prises de paroles à ce sujet.
En vous remerciant,
A.
Bien chers Amis,
Hors la question de fond sur laquelle je ne me prononcerai pas, le souci de ce communiqué de presse est qu’il a été envoyé à la RTBF alors qu’il était toujours à l’état de projet et n’avait pas été approuvé par les Obédiences.
Vous avez, en toute bonne foi, relayé l’info fin juillet. Pourquoi le mettre à nouveau en exergue dans l’enews quotidien?
Bien fraternellement
Imaginez que la police soupçonne que vous hébergiez chez vous une personne en situation irrégulière. Elle sera en droit de venir perquisitionner votre domicile. Ça rappelle les « visites domiciliaires » chez les personnes soupçonnées de cacher des juifs pendant la guerre.
On ne parle pas ici de meurtriers ou de trafiquants de drogue, on parle de personnes dont la situation est jugée irrégulière par l’administration.
Étonnant de voir la FM défendre un droit à la délinquance !
Un individu immigré en situation irrégulière est un délinquant .
Il ne respecte pas les lois du pays.
Il n’y a pas de droit des citoyens à s’opposer à l’action légitime des forces de l’ordre dans un pays démocratique.
Ce qui est légal….ce qui est juste….d’aucun se sont posés la question a d’autres moments de l’histoire….
L’action légitime des forces de l’ordre ne devrait pas s’étendre jusque dans des domiciles et ce en violation flagrante des libertés fondamentales ancrées dans la constitution belge notamment l’inviolabilité du domicile.
De plus, la Franc-maçonnerie belge est dans son rôle et son style , celui de la défense des principes démocratiques et dépositaire de la tradition humaniste.