Mes chers amis, préparez vos équerres et vos compas, car en ce doux mois de juin 2025, il est temps de plonger dans l’hilarante saga des obédiences maçonniques françaises ! Selon des statistiques aussi fiables qu’une boussole dans une loge en travaux, on dénombre pas moins de 450 associations déclarées comme obédiences dans l’Hexagone. Oui, vous avez bien lu : 450 ! Cela nous fait environ 4 obédiences par département, soit un véritable festival de tabliers, de sautoirs et de poignées de main secrètes. Alors, accrochez-vous, car les architectes des temples sont en train de redessiner leurs plans pour accueillir cette armée de dignitaires plus chamarrés qu’un sapin de Noël !

Imaginez la scène : un temple traditionnel, autrefois un havre de silence et de réflexion, se transforme en un vaste orient où les chaises s’entassent comme des dominos. Pourquoi ? Parce que les tenues, ces réunions sacrées où l’on débat du sens de la vie entre deux coups de maillet, sont désormais envahies par une horde de frères et de sœurs bardés de médailles. On ne compte plus les sautoirs qui scintillent sous les lustres, chaque dignitaire arborant son collier comme un général exhibant ses étoiles.
« Regardez-moi, je suis Vénérable de la Grande Loge des Étoiles Filantes ! »
clame l’un, tandis qu’un autre, avec un sautoir si lourd qu’il menace de s’effondrer sous le poids, rétorque :
« Et moi, je suis Souverain Grand Commandeur de l’Obédience des Ombres Mystiques ! »
Résultat : les colonnes, autrefois occupées par des maçons modestes et discrets, sont reléguées au rang de spectateurs, tandis que les dignitaires monopolisent l’espace comme des coqs dans une basse-cour.
Avec 4 obédiences par département, on se demande si chaque village n’a pas sa propre loge, avec son propre Grand Maître autoproclamé. Dans le Finistère, on murmure qu’un ancien poissonnier a fondé l’Obédience des Marées Équerrées, où les rituels incluent des bénédictions de filets à sardines. En Haute-Savoie, un fromager a lancé la Grande Loge des Reblochons Initiatiques, avec des tenues où l’on échange des mottes de Beaufort contre des secrets ancestraux. Et que dire de Paris, où les obédiences pullulent comme des baguettes dans une boulangerie, au point que les architectes doivent prévoir des temples avec des gradins supplémentaires, histoire que tout ce beau monde puisse exhiber ses décorations sans se marcher dessus !
Car oui, le sautoir est devenu l’accessoire star de la franc-maçonnerie moderne. On ne se contente plus d’un simple tablier usé par les années ; non, il faut une médaille qui cliquette à chaque pas, un bijou qui reflète la lumière comme un phare dans la nuit initiatique. Lors des tenues, c’est un véritable défilé de mode ésotérique : le Très Puissant Trésorier Général arbore un sautoir en or massif, le Grand Orateur parade avec une chaîne ornée de pierres précieuses, et le Simple Frère du fond, un peu perdu, se demande s’il doit polir son badge en plastique pour ne pas faire tache. Les architectes, eux, ricanent en silence : « Plus de chaises, plus de lustres, et surtout, un vestiaire pour ranger ces kilos de médailles ! »
Mais attention, cette abondance d’obédiences n’est pas sans conséquence. Avec autant de loges, on frôle parfois le ridicule. Lors d’une tenue mémorable dans le Lot, deux obédiences rivales se sont disputé le même temple, chacun revendiquant la suprématie de son Grand Maître. Résultat : un duel de sautoirs sous les regards médusés des apprenants, avec des coups de maillet plus sonores que des cloches de cathédrale ! Et que dire des tenues où les dignitaires, trop nombreux, finissent par former une chorégraphie improvisée, chacun agitant son collier comme un chef d’orchestre déchaîné ?
Alors, mes frères et sœurs, rions un peu de cette prolifération maçonnique ! Les architectes, débordés, dessinent désormais des temples dignes d’un stade olympique, avec des gradins pour les spectateurs et des podiums pour les médaillés. Mais au fond, cette abondance témoigne d’une vitalité certaine :
450 obédiences, c’est 450 façons de chercher la lumière, même si certaines brillent un peu trop fort sous les sautoirs ! Alors, que la prochaine tenue soit une fête, et que les chaises tiennent bon sous le poids des gloires !
Reflexion fort interessante, Mais qui devrait aller au fond …
S’il y a 450 obediences, c’est que c’est très facile d’en créer une. Du coup la question se pose de la raison d’être, de ces obediences.
Classiquement on se gausse des 400(420, 440, 448 ???) dernieres (en date ou taille). Sans le moindre critère serieux, solide qui ferait que les « premieres » seraient plus respectables.
Il est à noter que la mission du maçon est de « rassembler ce qui est epars » …Or ces organisarions « eparpillent ce qui etait rassemblé » (les franc-maçons).
Le maçon ne devrait pas esquiver, considérer comme fatalité ce desordre honteux.
Et pour celà, il faut evidemment revenir à la base : qu’attend le maçon pour sa pleine réalisation initiatique ? Est-ce une obedience ?
– 99% de l’activité maçonnique (tenues) d’un maçon se passe dans une loge.
– des loges fonctionnent sans obedience … à l’identique de loges d’obedience.
– les rituels maconniques ne mentionnent nullement l’obedience.
– L’apport positif de l’obedience est essentiellement materiel, pratique : locaux, evenementiel,, relations. documentation.
Elements incomplets … mais sortons du tabou …