dim 08 juin 2025 - 05:06

Albert Camus : un pied-noir sans tablier à la recherche d’un Grand Architecte de l’Univers introuvable

« Savoir si l’homme est libre ne m’intéresse pas. Je ne puis éprouver que ma propre liberté. Sur elle, je ne puis avoir de notions générales, mais quelques aperçus clairs. Le problème de la « liberté en soi » n’a pas de sens. Car il est lié d’une toute autre façon à celui de Dieu. Savoir si l’homme est libre commande qu’on sache s’il peut avoir un maître. L’absurdité particulière à ce problème de la liberté lui retire en même temps tout son sens. Car devant Dieu, il y a moins un problème de la liberté qu’un problème du mal. On connaît l’alternative : ou nous ne sommes pas libre et Dieu tout-puissant est responsable du mal. Ou nous sommes libres et responsables mais Dieu n’est pas tout-puissant. Toutes les subtilités d’écoles n’ont rien ajouté ni soustrait au tranchant de ce paradoxe »

 Albert Camus (Le Mythe de Sisyphe. 1942)

Villeblevin dans l’Yonne, le 4 janvier 1960 : un accident de voiture, banal et tragique amène la mort de tous les passagers. Dans les victimes figurent le célèbre éditeur Gaston Gallimard qui conduisait le véhicule et le philosophe Albert Camus, dont l’oeuvre littéraire fut couronnée en 1957 par le prix Nobel de littérature. Dans la voiture accidentée, seront retrouvée les notes avancées d’un roman biographique que l’auteur estimait ce qui serait son plus important écrit et qui sera reconstitué après coup, pour voir le jour (1). Y figurait une étrange dédicace destinée à sa mère : « A toi qui ne pourras jamais lire ce livre ».

Albert-Camus
Albert-Camus

Cette mère, Catherine Sintès, sourde, mutique, d’origine espagnole, qui ne sait ni lire ni écrire, s’exprime par une gestuelle qui complète les pauvres 400 mots qu’elle possède pour s’exprimer. D’ailleurs, à quoi servirait un vocabulaire sophistiqué quand on « fait des ménages » pour survivre dans l’un des quartiers les plus pauvres d’Alger, avec un fils qui s’avère être tuberculeux, version sordide, pas celle que Thomas Mann décrira en 1924, sur sorte de tuberculose métaphysique et philosophique qui fera beaucoup sourire Camus à sa lecture (2). Cette adresse à sa mère, qu’il vit du même amour que pour l’Algérie lui évitera le déchirement qu’aurait pu lui amener les accords d’Evian de 1962 (3) : « J’ai aimé avec passion cette terre où je suis né, j’y ai puisé tout ce que je suis, et je n’ai jamais séparé dans mon amitié aucun des hommes qui y vivent, de quelque race qu’ils soient. Bien que j’ai connu et partagé les misères qui ne lui manquent pas, elle est restée pour moi la terre du bonheur, de l’énergie et de la création. Et je ne puis me résigner à la voir devenir pour longtemps la terre du malheur et de la haine ». Même si dans ce parallélisme entre sa mère et l’Algérie, c’est sa mère qu’il choisit toujours : « En ce moment, on lance des bombes dans les tramways à Alger, ma mère peut se trouver dans un de ces tramways. Si cela est la justice, je préfère ma mère ». Cette fixation impérative à sa mère amènera Camus à des échecs répétitifs d’ordre sentimentaux : il tient à distance affectivement les femmes pour qui il a un véritable attachement et qui se lassent, tout en les choisissant d’un milieu intellectuel qui n’était pas le sien et qu’il fallait séduire pour se prouver qu’il en était à la hauteur, bien que cela était une évidence, il n’a cessé d’en douter toute sa vie, voulant ainsi compléter les manques de sa mère, par la connaissance supposée des autres. Deux exemples, parmi d’autres, illustrent cette dialectique de l’échec : sa femme Francine Faure, institutrice à Oran qui aura avec lui deux jumeaux (Catherine et Jean Camus) et sa liaison avec l’actrice Maria Casarès. Des femmes qui parlent, sont brillantes, mais perdent toujours face à la figure maternelle !

 Dans le fond, si deux visages se rencontrent au-delà des siècles et des différences idéologiques apparentes, dans ce Maghreb baigné de lumière et si brûlant à leur coeur, ce seraient ceux de Saint-Augustin et d’Albert Camus, qui plongeaient leur racines dans un désespoir raisonné de la condition humaine prise dans les remous d’une violence historique sans bornes. Saint Augustin d’Hippone (354-430) est né à Thagaste (actuellement Souk-Ahras) et mort à Hippone au moment des invasions barbares. Même importance de la mère (Sainte Monique), même milieu modeste (petits exploitants agricoles), même santé fragile, même dérives idéologiques : Camus démissionnant du Parti Communiste après sa prise de conscience des crimes perpétrés et Saint Augustin devenant membre influent, durant plusieurs années, d’un courant manichéen et s’en éloignant pour se convertir au christianisme sous l’influence de sa mère malgré l’opposition du père païen (« Se tromper est humain, persister dans son erreur est diabolique »), même vie affective compliquée (St. Augustin aura un enfant naturel, Adéodat, mort à 19 ans, avec sa concubine, et Camus une vie compliquée avec de nombreuses femmes). Cependant un point essentiel les sépare : la croyance en un Principe divin. Pour St. Augustin la présence divine est constante et préside à la destinée de l’homme de façon totale, allant jusqu’à la prédestination (Rappelons que le protestantisme et le jansénisme pascalien sont imprégnés d’augustinisme). Camus, est un cherchant permanent qui ne se définit pas comme athée (4) : « Je lis souvent que je suis athée, j’entends parler de mon athéisme. Or ces mots ne me disent rien, ils n’ont pas de sens pour moi. Je ne crois pas à Dieu et je ne suis pas athée ». Le monde vit hors de la grâce et Camus cherchait, pour les hommes et lui-même, beaucoup plus le salut que le bonheur. St. Augustin croyait à la venue de la « Jérusalem céleste », Camus à la « Jérusalem terrestre » qu’il faudrait transformer par la justice et la fraternité, en mettant en priorité le dialogue pour en exclure la violence. Un choix humaniste par excellence

Par humour et sympathie, il m’est arrivé de penser que Camus aurait pu être Franc-Maçon ! Il en avait toutes les qualités pour porter le titre « sans tablier » : tolérance, laïcité, regard fraternel, sur le prochain ouverture à l’altérité, méfiance vis-à-vis des idéologies. Sur le plan de la non-croyance à un « Grand Architecte », la pensée de la philosophe Simone Weil nous est précieuse (5) : « Entre deux hommes qui n’ont pas l’expérience de Dieu, celui qui le nie en est peut-être le plus près. Le faux Dieu qui ressemble en tout au vrai, excepté qu’on ne le touche pas, empêche d’accéder au vrai. Croire en un Dieu qui ressemble en tout au vrai, excepté qu’il n’existe pas, car on ne se trouve pas au point où Dieu existe ». Telle fut, peut-être le cheminement d’Albert Camus qui pensait que Jésus était un « saint laïc » !

 I- « LES DOUTES, C’EST CE QUE NOUS AVONS DE PLUS INTIME »

Le panthéisme sensuel de Camus, présent dès l’origine, va se doubler, au fil des ans, d’un stoïcisme très présent : absence de Dieu et la certitude de la mort qui représente le mal absolu puisque la vie corporelle est le seul bien incontestable. Mais c’est l’acceptation lucide de cette condition mortelle qui donne à l’homme la seule joie qui lui soit permise qui est la jouissance immédiate de son être. Camus, en Algérie, se rendait souvent sur la colline de Djemila et, contrairement à Barrès et la recherche des « lieux où souffle l’esprit » sur la colline de Sion en Lorraine, se plaît au contraire à être en un lieu « où meurt l’esprit pour que naisse une vérité qui est sa négation même ». C’est une recherche d’un détachement de soi-même par la présence au réel du monde : « être pur c’est retrouver cette partie de l’âme ou devient sensible la parenté du monde ». Cemonde est beau, et hors de lui, point de salut. Selon Camus, dans « Noces » l’accession à la sagesse est « ce singulier instant où la spiritualité répudie la morale, où le bonheur naît de l’absence d’espoir, où l’esprit trouve sa raison dans le corps ». Ceci, sans sublimation en élévation métaphysique ou extase religieuse.

Existent cependant, pour Camus, des vertus naturelles à l’homme, indépendamment de toute éducation sociale ou culturelle. Ces vertus sont le courage viril, le respect des faibles (en particulier des femmes), la sincérité et la honte du mensonge, le goût de la liberté et de l’indépendance. Sans trop se faire d’illusions sur la pratique de l’homme vers cette sagesse : « Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou ». Tout homme est un criminel qui s’ignore car le destin de l’homme prend racine dans l’irrationnel : rien n’est certain que la mort qui est le scandale de la conscience et de l’absurde. Et, par conséquent, c’est à partir de cette absurdité que doit se construire une philosophie et une morale. Rappelons que le mot « absurde » pour Camus ne signifie pas « qui n’a pas de raison », mais « qui a reconnu que tout est sans raison » ! Il y a même un plaisir dans l’absurde : c’est tout le thème du « Mythe de Sisyphe ». La négation de l’existence d’un Principe qui gomme l’absurde ne peut que conduire à l’action permanente du sujet et Nietzsche écrit que ce qui importe n’est pas : « La vie éternelle mais l’éternelle vivacité ». Sisyphe enseigne la fidélité supérieure qui nie les dieux et soulève les rochers et cet univers sans Maître n’apparaît ni stérile ni futile, la lutte vers les sommets suffisant à remplir son coeur d’homme et selon la formule « Il faut imaginer Sisyphe heureux ».

Pour Camus, l’homme absurde doit-être un être conscient, livré à la fatalité dans un univers sans providence, acceptant sa condition et mettant son plaisir dans l’accomplissement de sa tâche humaine. Vision humaniste des choses, mais qui se double de stoïcisme. L’absurde ne peut avoir de sens que dans la mesure où l’on n’y consent pas, sous peine de ne tomber que dans une protestation pathétique. Camus tente de concilier le sens du fatal avec le goût de l’action et de fonder le courage sur le pessimisme et le bonheur sur l’orgueil. Mais, ce qui demeure absurde est la confrontation de cet irrationnel avec le désir éperdu de clarté dont l’appel résonne au plus profond de l’homme.

Mais vient toujours un temps ou il faut choisir entre la contemplation et l’action et entre Dieu et le temps. Camus choisit naturellement l’action et le temps : il rejoint là une position laïque qui, ayant éliminé Dieu, pense conserver ou restituer les valeurs morales à partir de la seule conscience de l’homme. Pari risqué, d’autant qu’il a commencé par poser l’irrationalité du monde, mais il pense que l’absorption des consciences singulières, peuvent se résoudre à terme dans un état d’âme collectif. Belle définition du panthéisme ! Dans cette vision des choses le christianisme est suspect aux yeux de Camus, et il l’est doublement : en ce qu’il reporte dans l’au-delà l’espoir de la félicité et en ce que, devant les misères du monde, il se résigne, devient l’esclave de Dieu (Le «serf arbitre » de Luther), au lieu de tendre sa propre volonté contre le poids du « rocher fatal » de Sisyphe.

En février 1946, dans un colloque au couvent dominicain de Latour-Maubourg, Camus reconnu que le christianisme lui était étranger, qu’il n’y était jamais entré et que le problème pour lui était de savoir si l’homme, « sans le recours de l’Eternel ou de la pensée rationaliste, peut créer, à lui seul, ses propres valeurs ». Ce qui le conduisit à souhaiter la conception d’un « universalisme moyen » et la définition de « valeurs provisoires ». Cette mise en mouvement d’un sens à donner suppose l’action. Ce que Camus expliquera avec humour : « La vie c’est comme une bicyclette : il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre » !

II- LA RECHERCHE DESESPEREE DU PERE, DONC DU SENS.

Albert Camus – Portrait de la collection de photographies du New York World-Telegram et du Sun, 1957

La fiche civile d’Albert Camus porte la mention suivante : « Né à Mondavie en Algérie (Aujourd’hui Dréaan, à proximité d’Anaba, ex-Constantine), fils de Lucien Camus, ouvrier cariste et Catherine Sintès, d’origine espagnole. » A peine un an après sa naissance, son père est envoyé en France, lors de la première guerre mondiale. Le 11 octobre 1914, il meurt dans une offensive. Camus ne connaît pas son père et il le rebâtira de façon permanente à-travers les projections masculine qu’il fera au cours de sa vie. Celle qui assure le quotidien, c’est la mère sourde et mutique, qui va être la figure déifiée incontournable de sa vie, passant devant toutes les nombreuses figures féminines rencontrées.

En revanche, Camus va nourrir une ambivalence évidente envers la figure du père : à la fois un besoin irréversible et la méfiance d’être abandonné, « lâché ». Cela se traduira par des épisodes douloureux, notamment dans sa querelle avec Sartre qui lui servait de modèle et qui fera ressortir dans le conflit la nullité du milieu d’où il venait en faisant fi de ses soi-disant idées politiques révolutionnaires ! En revanche, il y aura des moments de grâce qui lui sauvèrent la vie : par exemple, l’influence de son maître d’école, Louis Germain, qui sentant chez lui de véritables talents, va le pousser à la création et donner une orientation le menant d’un quartier sordide d’Alger au prix Nobel de littérature le 19 novembre 1957, et où dans son discours inaugural il félicitera l’humble enseignant qui le conduisit à la réalisation d’une exemplaire résilience, le rendant définitivement persuadé de l’importance de l’étude pour la liberté personnelle et l’égalité. Il écrira d’ailleurs cette formidable lettre à son ancien maître d’école (6) :« Cher Monsieur Germain- J’ai laissé s’éteindre un peu le bruit qui m’a entouré tous ces jours-ci avant de venir vous parler de tout mon coeur. On vient de me faire un bien trop grand honneur (le prix Nobel de Littérature), que je n’ai ni recherché ni sollicité. Mais quand j’en ai appris la nouvelle, ma première pensée, après ma mère, a été pour vous. Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé. Je ne me fais pas un monde de cette sorte d’honneur. Mais celui-là est du moins une occasion pour vous dire ce que vous avez été, et êtes toujours pour moi, et vous assurer que vos efforts, votre travail et le coeur généreux que vous y mettiez sont toujours vivants chez un de vos petits écoliers qui, malgré l’âge, n’a pas cessé d’être votre reconnaissant élève. Je vous embrasse de toutes mes forces ». Mais au-delà de ses belles parenthèses, le sujet est repris, noyé, dans l’absurdité du monde et de sa finalité propre. Il ne lui reste plus qu’à faire son « métier d’homme » sans se soucier des dieux ou des modèles provisoirement déifiés car l’action dépasse la réflexion. Son œuvre, reprendra d’ailleurs ses réflexions sur la négation sous trois formes : romanesque avec « l’étranger », dramatique avec « Caligula » et le malentendu idéologique avec « Le mythe de Sisyphe ». Mais, le quatrième temps prévoyait une réflexion sur l’amour. Juste avant l’accident…

Camus fréquentait des croyants mais ne partageait pas l’idée que pour vaincre la solitude et le désespoir, l’homme devait céder à la religion et à la croyance à une Parousie quelconque. Pas de renoncement à la raison, même si ce qu’elle offre s’apparente à l’angoisse pascalienne.

III- « SOLITAIRE OU SOLIDAIRE ? »

C’est la question finale d’une nouvelle de Camus, « Jonas ou l’artiste au travail » (7) qui résume parfaitement les interrogations de l’auteur : même si la solitude me tente, du fait de mon narcissisme même, puis-je me passer des autres et de leur potentielle fraternité, d’autant que je rejette l’idée d’une transcendance. Il ne me reste que le choix de l’horizontalité des rapports humains avec son lot de joies et de blessures.

Camus propose une transcendance de l’immanence, en laissant toute cause métaphysique de côté. Ce qui suppose une spiritualité humaniste qui mette en mouvement la justice et le dialogue. En fait, s’abandonner à l’amour quand il écrit (8) : « Il n’y a pas d’autre accomplissement que celui de l’amour, c’est à dire du renoncement à soi-même et de la mort au monde. Aller jusqu’au bout. Disparaître. Se dissoudre dans l’amour. Ce sera la force de l’amour qui créera alors et non plus moi. S’abîmer. Se démembrer. S’anéantir dans l’accomplissement et la passion de la vérité ».

Pour les Francs-Maçons une question maintenant se pose : INCLUONS-NOUS ALBERT CAMUS DANS NOTRE CHAÎNE D’UNION ?!

MOI, JE VOUS PREVIENS JE VOTE POUR !

 Notes

(1) Camus Albert : Le premier homme. Paris. Ed. Gallimard. 1994.

(2) Mann Thomas : La montagne magique. Paris. Livre de poche. 2019.

(3) Camus Albert : Chroniques algériennes 1939-1958. Actuelles III. Paris. Ed. Galliimard. (Pages 181-182).

(4) Camus Albert : Carnets III. 1954. (Page 149).

(5) Weil Simone : La pesanteur et la grâce ». Paris. Ed. Plon.1948. (Page 133).

(6) Maeso Marylin : l’Abécédaire d’Albert Camus. Paris. Ed. De l’Observatoire. 2020. (Pages 59 et 60).

(7) Camus Albert : Jonas ou l’artiste au travail. Oeuvres complètes. Tome IV. Paris. Ed. Gallimard. 2008. (Page 83).

(8) Camus Albert : Carnets II. (Page 316).

 Bibliographie

– Basset Guy et Faes Hubert : Camus, la philosophie et le christianisme. Paris. Ed. Du Cerf. 2012.

– Camus Albert : L’envers et l’endroit. Paris. Ed. Gallimard. 1958.

– Camus Albert : L’étranger. Paris. Ed. Gallimard. 1942.

– Camus Albert : Le mythe de Sisyphe. Essai sur l’absurde. Paris. Ed. Gallimard. 1942.

– Camus Albert : La peste. Paris. Ed. Gallimard. 1996.

– Camus Albert : Les justes. Paris. Ed. Gallimard. 1950.

– Camus Albert : L’homme révolté. Paris. Ed. Gallimard. 1951.

– Camus Albert : Le premier homme. Paris. Ed. Gallimard. 2020.

– Camus Albert : Conférences et discours. 1936-1958. Paris. Ed. Gallimard. 2017.

– Camus Albert : La chute. Paris. Ed. Gallimard. 1956.

– Camus Albert : L’exil et le royaume. Paris. Ed. Gallimard. 1957.

– Camus Albert : Lettre à un ami allemand. Paris. Ed. Gallimard. 1991.

– Camus Albert : Caligula suivi par Le malentendu. Paris. Ed. Gallimard. 1958

– Corbic Arnaud : Camus et Bonhoffer. Rencontre de deux humanismes. Paris. Ed. Labor et Fides. 2002.

– Corbic Arnaud : Camus et l’homme sans Dieu. Paris. Ed. Du Cerf. 2007.

– Garcia Penaranda Adrian-Mauricio : Albert Camus et les différents sens du sacré. Paris. Ed. Du Cerf. 2022.

– Guerin Jean-Yves : Dictionnaire Albert Camus. Paris. Ed. Robert Laffont. 2009.

– Kremer-Marietti Angèle : L’éthique. Paris. PUF.1987.

– Maeso Marylin : L’Abécédaire d’Albert Camus. Paris. Ed. De l’Observatoire. 2020.

– Malidor Philippe : Camus face à Dieu. Paris. Ed. Excelsis. 2019.

– Simon Pierre-Henri : L’homme en procès/ Malraux-Sartre- Camus-Saint-Exupéry. Paris. Ed. Payot. 1950.

1 COMMENTAIRE

  1. Voilà qui est étrange.
    Je présente samedi prochain une conférence sur le thème de « la quête » et, en la préparant, j’ai été amené à me replonger dans Camus : cela m’a conduit à mettre en regard la quête et la révolte, deux attitudes possibles face au mystère du monde.
    C’est un sujet passionnant que je me suis promis de creuser.
    Bien que j’aie du mal avec ce mot, certains parleront peut-être de synchronicité.

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Michel Baron
Michel Baron
Michel BARON, est aussi conférencier. C'est un Frère sachant archi diplômé – entre autres, DEA des Sciences Sociales du Travail, DESS de Gestion du Personnel, DEA de Sciences Religieuses, DEA en Psychanalyse, DEA d’études théâtrales et cinématographiques, diplôme d’Études Supérieures en Économie Sociale, certificat de Patristique, certificat de Spiritualité, diplôme Supérieur de Théologie, diplôme postdoctoral en philosophie, etc. Il est membre de la GLMF.

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