L’histoire secrète de l’Ordre du Temple
Lire la partie 3 de cette série
Arginy et la « Fin des Temps ».
A n’en pas douter, le château d’Arginy est un lieu propice aux « envolées » de l’imagination. Il suffit de se rendre sur les lieux pour sentir tout le potentiel que comporte ce domaine à la fois désolé et envoûtant. Rien ne semble avoir changé depuis l’époque des chevaliers du Temple. Lors de mes nombreuses visites au château, j’ai pu sentir combien Arginy génère de puissants courants de pensée (lumineux ou ténèbreux) qui peuvent alimenter bien des fictions littéraires. Je m’étonne d’ailleurs qu’il n’y ait pas plus de roman ayant pour cadre cette sombre et énigmatique demeure.
En ce qui me concerne j’ai écrit et publié un livre intitulé, « L’Ordre Inconnu des Choses : La Fin des Temps et l’Apocalypse » (2022). Voici un extrait du livre particulièrement intéressant pour notre propos : « Rappelons que les expériences menées à Arginy par le groupe de Jacques Breyer (qui prétendra par la suite être la réincarnation de Jacques de Molay, dernier Grand Maître des Templiers) sont étroitement liées à la résurgence de l’O.S.T.S (Ordre Souverain du Temple Solaire). Pour les affiliés à l’O.S.T.S, c’est à Arginy que se trouve le berceau de l’Ordre du Temple, c’est là que fut son grand quartier général occulte, le lieu de réunion de son Chapitre secret, le point de ralliement des adeptes et des alchimistes de l’Ordre. Pour les « initiés » de l’O.S.T.S, « les Temps étaient venus » (« Le Temps Revient » disent les Templiers modernes) et l’Ordre du Temple était sorti officiellement de son sommeil le 12 juin 1952 à 23 heures précises dans ce même château d’Arginy où il avait déjà vu le jour quelques siècles plus tôt. Par la suite la Résurgence Templière vécut des évènements surnaturels de nature à la conforter dans sa mission salvatrice. De l’O.S.T.S sortiront les hommes qui façonneront plus tard l’O.R.T (Ordre Rénové du Temple), et de l’O.R.T sortira le tristement célèbre O.T.S (Ordre du Temple Solaire) dont les membres furent sauvagement assassinés pour des raisons qui demeurent encore obscures aujourd’hui. Un ami, dont je tairai le nom pour des raisons de sécurité et qui connaît bien cette sinistre affaire de l’O.T.S, m’a cependant laissé entendre que l’ancien ministère de l’Intérieur sous la présidence de François Mitterrand, Charles Pasqua, serait responsable de la tuerie du « trou de l’enfer ». C’est encore un secret bien gardé, mais certaines personnes savent que l’O.T.S était une façade dissimulant une organisation criminelle d’envergure internationale. Il ne fait aucun doute, qu’un lien spécial existe entre ces trois organisations néo-templières – l’O.S.T.S, l’O.R.T, et l’O.T.S –mais ce lien, à l’évidence, n’a pas grand-chose à voir avec la spiritualité des templiers des Xlle et XIIIe siècles ».

Ci-dessus : Le diplomate américain, J.R Gorman, est l’auteur du remarquable et bouleversant livre intitulé The Order of things unknow (« L’Ordre inconnu des choses »), qui aurait pu déclencher dans l’opinion publique une véritable tempête. Mais J.R Gorman fut retrouvé pendu sous sa douche quelques mois après la sortie de son livre en librairie, et ce dernier fut brusquement retiré de la vente. La presse, à l’époque, avait conclu à un acte suicidaire. Une enquête policière bâclée avait, elle aussi, abouti à la même conclusion. J.R Gorman était aussi un passionné de livres anciens traitant d’ésotérisme et de sciences occultes. Ce fut d’ailleurs pour ses qualités d’expert et d’érudit en sciences secrètes qu’il fut engagé comme bibliothécaire au château d’Arginy. Il resta plusieurs mois au service d’un individu inquiétant et mystérieux qui se faisait appeler « M ». Cet énigmatique « M » possédait dans son château la plus étrange et la plus fabuleuse des bibliothèques ésotériques qu’on puisse imaginer. Peu de temps après son entrée en fonction auprès de « M », J.R Gorman s’aperçut que le château d’Arginy abritait un formidable secret.
Et c’est là que nous rencontrons l’étrange personnage qui est désigné par la lettre « M ». Plus loin dans le livre on apprend qu’Arginy est le repère de la « Bête sans Nom » que « M » décrit de la façon suivante : « L’entité/force est très intelligente et très subtile, ce qui lui permet d’élaborer des plans extrêmement sophistiqués dont les différentes phases de réalisation peuvent s’étaler sur des dizaines, voire même sur des centaines d’années. Si rien ne semble alarmant en apparence, ou si rien ne paraît se produire en surface, le plan élaboré par la Bête n’en continue pas moins de se dérouler avec une précision diabolique, et vous, pauvres humains, vous n’avez pas la moindre idée de ce qui se passe en réalité. L’entité/force a besoin de beaucoup d’énergie pour survivre et se développer. Soyez sûr qu’elle ne reculera devant rien pour accroître sa puissance et sa domination. L’énergie elle la trouve où elle peut, c’est-à-dire dans les êtres vivants, les animaux, les humains, ou dans des lieux chargés de fluides subtils. Arginy est précisément un de ces lieux. L’entité/force a choisi Arginy comme repère ou comme l’un de ses repères terrestres. Ce choix a été dicté par le fait que cet endroit est littéralement saturé de fluides subtils de nature psychique ».
Il existe dans le monde des lieux étranges qui portent l’empreinte d’événements inexpliqués, et parfois, de circonstances dramatiques. Ce sont des lieux où jadis l’Esprit souffla, dit-on. Mais l’Esprit ayant abandonné depuis longtemps ces endroits réputés sacrés, nous nous demandons avec inquiétude quel genre de « souffle » peut bien aujourd’hui y éteindre les chandelles ? Le château d’Arginy serait-il l’un de ces 1ieux prédestinés, et aurait-il eu une relative importance dans l’économie du sacré de notre territoire ? Nous avons de bonnes raisons d’en douter. En tout cas, il est certain que cette forteresse fut le théâtre de manifestations inquiétantes, horribles même.
Les secrets qui entourent Arginy sont d’une extrême gravité. Ils concernent l’avenir de notre monde. Qui voudrait les aborder sans une solide préparation, à la fois physique et intellectuelle, se verrait aussitôt précipiter avec la plus extrême violence dans quelque gouffre infernal dont il ne pourrait plus s’évader. Les « trésors », qu’ils soient sacrés ou maudits, sont protégés par des forces d’une redoutable puissance.
Parmi toutes les histoires fabuleuses qui courent au sujet du château d’Arginy, il en existe une, très tenace, qui prétend que le trésor des Templiers serait enfoui quelque part dans des souterrains secrets. Comme pour de nombreuses légendes qui circulent en marge de l’histoire officielle, celle-ci repose peut-être sur un fond véridique de faits anciens, déformés, transformés avec le temps, et aujourd’hui méconnaissables. Pour décrypter correctement une légende il faut en posséder la clé. Or, dans le cas d’Arginy, il semblerait que cette clef soit perdue. L’énigme reste donc entière et irrésolue. Seuls quelques « illuminés », le cerveau sans doute « gâté » par de trop longues nuits d’études des divagations occultistes, pourront prétendre apporter des révélations fracassantes sur l’emplacement présumé du fameux trésor des Templiers. Malgré tout, nous sommes bien obligés d’admettre que, trésor Templier ou non, il se passe, et il s’est passé des événements pour le moins étranges, à Arginy.
Le domaine devint la propriété de la famille Chambrun d’Uxeloup de Rosemont. Vers les années 1900, le comte Pierre de Rosemont entreprit des fouilles dans l’espoir de retrouver le fabuleux trésor des Templiers. Après d’épuisants travaux, il parvint à dégager une galerie verticale dans laquelle un de ses ouvriers descendit au bout d’un câble. Là encore, l’implacable fatalité ou plus sûrement le « Gardien du Seuil », fit son œuvre et la descente de l’ouvrier s’acheva par un accident aussi tragique qu’énigmatique. Pour une raison inconnue, l’ouvrier engagea le pied dans une espèce de meule articulée qui se trouvait-là. S’agissait-il d’un piège qui attendait sa victime depuis des siècles ? Bloquée, et incapable de se mouvoir, la machine infernale lui broya affreusement le pied. Toujours à l’époque où le château fut fouillé par le comte Pierre de Rosemont, deux autres accidents auraient également eut lieu à Arginy.
Comme tous ceux qui se produiront sur le domaine, ou dans les souterrains, ces deux accidents restent jusqu’à ce jour totalement inexpliqués. Le premier arriva à un étranger qui se présenta au château en affirmant qu’il pouvait découvrir l’endroit où était dissimulé le trésor des Templiers. Toujours est-il qu’après des recherches qui se révélèrent vite infructueuses, il fut retrouvé trois jours plus tard gisant sur le bord de la route qui mène au château, le crâne fracassé, la langue coupée et les yeux crevés. Qui avait intérêt à tuer un homme qui ignorait l’endroit où était caché le trésor ? Le second accident arriva à un fermier des environs d’Arginy qui avait entreprit des fouilles clandestines sous le château. Une fois de plus, et pour une raison que tout le monde ignore, le fermier fut retrouvé la tête écrasé par la lourde roue de sa charrette chargée de foin.
En 1950, Jacques de Rosemont, le fils de Pierre de Rosemont se lança avec fougue dans la quête du présumé trésor. Pour être sûr d’être plus efficace dans cette recherche, il utilisa un bulldozer pour retourner le sol et le sous-sol d’Arginy. Malgré ce déploiement de puissance mécanique moderne, il semble que Jacques de Rosemont n’ait pas réussi à mettre la main sur la moindre pièce d’or. Toujours en 1950, un mystérieux officier Anglais, se disant représentant d’une société secrète britannique à la recherche de vestiges Templiers, proposa une grosse somme d’argent pour acquérir la totalité du domaine d’Arginy. Malgré l’offre alléchante, le comte Jacques de Rosemont refusa de vendre. Nombreux furent, par la suite, ceux qui cherchèrent à devenir propriétaire du château. Après tant d’événements tragiques, il paraissait évident que le château d’Arginy était protégé par une force redoutable et meurtrière, le « Gardien du Seuil ». Mais la présence hypothétique d’une telle force, apparemment bien décidé à défendre son territoire, ne semblait pas décourager les amateurs d’énigmes et les chercheurs de trésors.
Pour ceux qui avaient quelques connaissances dans les sciences occultes, il ne faisait aucun doute que l’introuvable dépôt Templier était sous la garde d’une entité surnaturelle particulièrement cruelle ou simplement fidèle à sa mission de « gardien ». Cette entité, ou cette force occulte était impitoyable vis-à-vis de ceux qui tentaient de s’approcher un peu trop près du « magot ». Malheur aux curieux, car le cruel « Gardien du Seuil » était sans pitié et faisait son devoir sans aucune hésitation. Il accomplissait avec rigueur la mission qui était la sienne sans aucun état d’âme.
Daniel Robin
Ecrire à l’auteur : rencontres.sciences.inexplique@gmail.com
Lien bibliographique :
« L’Ordre Inconnu des Choses: La Fin des Temps et l’Apocalypse »