« Nous ne pouvons pas résoudre nos problèmes avec la même pensée que nous avions lorsque nous les avons créés. »
(Albert Einstein)
La science a longtemps considéré que la pensée demeurait enfermée dans notre boîte crânienne. Et nombreux sont ceux qui le croient encore aujourd’hui. Il a fallu du temps pour admettre – preuves à l’appui – que notre pensée rayonnait autour de nous sans discontinuer. Nous allons voir comment cette pensée – notre pensée – est – puissante et influence notre corps, les autres personnes, la matière et notre environnement proche ou lointain.
Il ne tient qu’à nous de maîtriser ces prodigieux pouvoirs pour notre bien-être et pour celui de la société. Parmi les sujets majeurs abordés : les effets de la pensée sur notre corps, l’effet placebo, l’influence positive ou négative des émotions, les effets de la pensée sur la matière, sur notre environnement et sur autrui, la puissance de la visualisation et de la création mentale.
Introduction
La pensée, longtemps considérée comme une activité confinée à l’esprit humain, se révèle être un phénomène aux ramifications bien plus vastes. Aujourd’hui, des recherches en physique quantique, en neurosciences et en psychologie commencent à démontrer que la pensée rayonne au-delà de notre cerveau, influençant notre corps, les autres, et même notre environnement. Ce pouvoir créateur, à la fois mystérieux et puissant, demande à être mieux compris et maîtrisé, afin qu’il devienne une source de bien-être individuel et collectif.
Les effets de la pensée sur notre corps
« Que ta pensée devienne ta médecine : le corps entend toujours la voix de l’esprit. »
(Proverbe inspiré de la sagesse orientale)
La pensée possède une capacité étonnante à modifier l’état physique du corps. Nos pensées influencent directement notre système nerveux, endocrinien et immunitaire.
• L’effet placebo : La médecine a démontré que croire en l’efficacité d’un traitement, même s’il s’agit d’un placebo, peut provoquer une amélioration réelle de l’état de santé. Ce phénomène illustre à quel point l’esprit est capable d’interagir avec le corps.
• Les émotions et leur impact : Des pensées positives (gratitude, joie, amour) favorisent la libération d’hormones comme l’ocytocine ou les endorphines, qui améliorent notre santé. À l’inverse, les pensées négatives (peur, colère, rancune) peuvent affaiblir notre système immunitaire, créant un terrain propice aux maladies.
• La visualisation créatrice : En imaginant un corps en parfaite santé, on peut renforcer sa résilience physique. Les athlètes, par exemple, utilisent la visualisation mentale pour améliorer leurs performances.
Les effets de la pensée sur autrui et l’environnement
« Tout ce que nous sommes résulte de nos pensées. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde. »
(Bouddha)
Les pensées, en tant qu’émissions vibratoires, peuvent influencer notre entourage.
• L’effet d’attraction : Selon la loi de l’attraction, nos pensées déterminent les énergies que nous attirons dans notre vie. Une pensée optimiste génère des interactions positives et attire des opportunités, tandis qu’une pensée pessimiste peut repousser les autres ou attirer des énergies similaires.
• Influence sur autrui : L’expérience des « intuitions synchrones » (comme penser à quelqu’un et recevoir un appel de cette personne) montre que nos pensées peuvent agir à distance, établissant des connexions invisibles mais tangibles avec les autres.
• Effets sur la matière et l’environnement : Des expériences comme celles de Masaru Emoto sur l’eau montrent que des intentions ou des mots positifs peuvent influencer la structure moléculaire de la matière. Cela soulève des questions fascinantes sur notre capacité à transformer le monde matériel par nos pensées.
Le pouvoir créateur de la pensée pour construire une réalité
« La pensée est le pinceau de l’âme : par elle, nous dessinons notre monde. »
(Adaptation d’un aphorisme ésotérique)
La pensée ne se limite pas à une réaction passive au monde extérieur : elle façonne activement notre réalité.
• La visualisation mentale comme outil créateur : Se représenter mentalement une situation, un objectif ou un état souhaité augmente les chances de les réaliser. Les artistes, les entrepreneurs et même les scientifiques reconnaissent l’importance de ce processus dans la création.
• Pensée collective et transformation sociale : Lorsque des groupes se réunissent pour méditer, prier ou réfléchir à une cause commune, leurs pensées alignées peuvent produire des effets mesurables sur l’environnement et les comportements sociaux. Ces expériences montrent que la pensée collective amplifie son impact.
• Conscience et responsabilité : Prendre conscience de notre pouvoir de penser et d’influencer exige de développer une pensée consciente et éthique, tournée vers le bien-être de soi et des autres. La maîtrise de la pensée devient alors un acte de responsabilité.
Maîtriser le pouvoir de la pensée pour un monde meilleur
« Que votre parole soit impeccable. Elle est le pouvoir créateur que vous possédez. »
(Don Miguel Ruiz, Les Quatre Accords Toltèques, adaptation)
Pour que le pouvoir créateur de la pensée s’exprime dans sa pleine potentialité, il est crucial d’en développer la maîtrise.
• Cultiver une pensée consciente et positive : Surveiller ses pensées et les réorienter lorsqu’elles deviennent négatives ou destructrices est une étape essentielle. La méditation, la pleine conscience ou encore des exercices de gratitude peuvent aider à maintenir une pensée constructive.
• Se libérer des pensées limitantes : Les croyances et schémas négatifs hérités du passé conditionnent souvent nos réactions. Une réflexion approfondie et un travail sur soi permettent de briser ces chaînes mentales.
• Favoriser des actions alignées sur nos pensées : Le pouvoir créateur de la pensée se concrétise pleinement lorsque celle-ci guide nos paroles et nos actions. En alignant nos pensées sur des intentions positives, nous devenons des acteurs de transformation.
Conclusion
Le pouvoir de la pensée, longtemps sous-estimé, constitue une force créatrice prodigieuse, capable de transformer notre santé, nos relations et notre environnement. Mais cette puissance impose une responsabilité : celle d’apprendre à maîtriser nos pensées pour qu’elles œuvrent au bien-être individuel et collectif.
Comme le disait Gandhi : “Vos croyances deviennent vos pensées, vos pensées deviennent vos paroles, vos paroles deviennent vos actions, vos actions deviennent vos habitudes, vos habitudes deviennent vos valeurs, vos valeurs deviennent votre destinée.“
La pensée est ainsi le point de départ d’une évolution profonde, nous invitant à modeler un monde plus harmonieux, plus conscient et plus lumineux.
Bonjour.
Je suis évidemment de ceux qui n’imposent aucune limite à leur recherche de la Vérité : en conséquence, bien que de formation scientifique, je suis a priori ouvert à toutes les explications possibles des phénomènes que l’on peut observer.
Pour autant, je ne veux pas laisser mon esprit critique abdiquer et je fais mien un précepte reçu lors d’un des nombreux voyages que j’ai faits sur le chemin du REAA : « respectez toutes les opinions, mais ne les acceptez pour justes que si elles vous apparaissent comme telles après les avoir examinées ».
Il faut donc toujours y regarder de plus près et éviter autant que faire se peut les écueils, notamment en ce qui concerne la signification des mots et la pertinence des faits.
La signification des mots.
Les dictionnaires fournissent des définitions standardisées et consensuelles des mots, et chacun de nous y ajoute des significations complémentaires qui dépendent de son vécu : le concept de chien ne mord pas, mais ce n’est pas ce qu’en pensera celui qui a été attaqué étant enfant, et qui a développé une sainte frayeur des canidés.
Alors ne perdons pas de vue que seules les définitions standardisées et consensuelles sont partageables : la pensée, définie par exemple comme une émission vibratoire pouvant influencer notre entourage ne l’est pas selon moi (c’est la définition que je pointe et non l’idée, que je respecte, d’une possible influence,).
Un cas intéressant est celui où on sort un mot de son domaine de validité pour le transporter dans un autre domaine, qui n’a rien à voir : c’est par exemple le cas du mot « magnétisme ». J’ai pu voir définir le magnétisme humain comme une radioactivité biologique : cela fait beaucoup de mots sortis de leurs domaines de validité dans lesquels l’électromagnétisme et la radioactivité, phénomènes parfaitement décrits, mesurables, formalisables et reproductibles, n’ont rien à faire.
Que signifie alors le mot magnétisme quand on lui associe l’épithète « humain » ?
Il est d’autres mots qui posent problème, comme celui de « conscience ».
Selon la physique quantique, et tant qu’on n’est pas allé y voir, une particule n’occupe pas une position bien définie dans l’espace et peut se trouver simultanément dans tous les endroits possibles ; mais dès qu’on réalise une mesure pour en savoir plus, alors une seule position est retournée : on appelle cela la « réduction du paquet d’ondes ».
Pour certains physiciens, c’est la conscience de l’observateur qui provoque la réduction du paquet d’ondes, ce qui établit un pont (parapsychologique) entre la physique et la psychologie : mais, à supposer qu’il y ait du vrai dans cela, parle-t-on de la conscience au sens ordinaire ?
La pertinence des faits.
Je ne crois pas que « des recherches en physique quantique, en neurosciences et en psychologie commencent à démontrer que la pensée rayonne au-delà de notre cerveau, influençant notre corps, les autres, et même notre environnement ».
Je tiens à préciser que ce n’est pas la notion de rayonnement de la pensée que je pointe ici, mais le dévoiement qui consiste à vouloir revêtir cette notion des habits de la science. Il se peut qu’il y ait du vrai dans cette notion, ça ne me choque pas a priori, mais on est dans un domaine suffisamment mystérieux pour oser espérer réduire ce phénomène à une simple explication rationnelle.
La faiblesse de la science est qu’elle n’explique pas tout ; sa force est qu’elle obéit à des règles bien précises : en particulier elle repose sur un ensemble de preuves vérifiables et elle peut être réfutée selon des protocoles eux-mêmes scientifiques
Elle connaît ses limites, mais elle le reconnaît.
Pour en venir à la relation entre matière et esprit, je pense comme Spinoza que ce sont là les deux attributs principaux de la substance et que tout changement dans l’un se retrouve dans l’autre ; mais au-delà c’est le mystère, puisque la science n’explique pas tout, et je me garderai bien alors d’affirmer quoi que ce soit.
Pour ce qui concerne l’interaction entre pensées, même à distance, je suis assez sensibilisé aux mystères du monde quantique (notamment dans ce cas au phénomène d’intrication) pour ne pas en écarter l’idée mais, là encore, on est dans le mystère.
Je sais bien qu’un monde mystérieux et fascinant se présente à moi, un monde devant lequel je suis humble et admiratif mais, surtout, un monde que je ne veux pas profaner.
Bien sûr, « c’est mon opinion, et je la partage » (les Dupond – Dupont).
Et aussi :
« Ce dont on ne peut parler, il faut le taire » (Wittgenstein).
« Le Dao dont on peut parler n’est pas le Dao » (Laozi).
« Ne profanez pas le mot de Vérité en l’accordant aux conceptions humaines ».
Parfaitement d’accord avec le commentaire de Bernard Séjourné; je trouve que l’article écrit par Olivier de Lespinats accumule des raccourcis et des juxtapositions de faits (parfois) et de considérations personnelles ou appartenant à d’autres personnes, mais non démontrées ou constatées…Est-ce dans le but de faire passer plus facilement son message?
Pourtant, par exemple, il est clair que l’effet placebo, non seulement existe, mais encore est puissant, et peut être démontré, expliqué et compris par la puissance de fonctionnement de certaines parties du cerveau; ceci n’a rien de magique ni de mystérieux, comme tendrait à le faire croire (à mon sens) l’article de Olivier de Lespinats. Concernant le cerveau, ce sont des mécanismes de neuro-médiateurs, de configurations synaptiques, reliant (transitoirement) certaines structures fonctionnelles du cerveau avec d’autres.
Fraternellement vôtre,
Jérôme Lefrançois
Encore un excellent article. Pour ma part, même si je sais déjà tout cela, j’avoue qu’un petit rappel n’est nullement superfétatoire. Merci