Jules Ferry est-il un mythe républicain ? Au pouvoir pendant 6 ans sous la troisième République entre 1879 et 1885, il a accompli une œuvre considérable en enracinant en France les libertés publiques (Réunion – Presse – Syndicat) et rendu aux élus locaux une légitimité accordée non plus par le gouvernement mais par le peuple. Développeur de l’Ecole libre, laïque et obligatoire comme fondement de la pérennité républicaine.
Il a permis une multiplication par 10 de l’empire colonial français renouveau de la fierté française suite au désastre de la perte de guerre en 1870. Homme le plus haï de France durant son vivant il fut statufié, après sa mort pour ses réalisations scolaires et universitaires.
En 2025 les tenants de la culture de l’effacement colonial et de l’aspect non assez féministe de son programme scolaire le contestent violemment sans prendre en compte les contextes historiques.
Les deux auteurs proposent donc d’appréhender la modernité de son parcours en rappelant les faits dans leur contexte pour illustrer les légendes noires comme les légendes dorées qui courent sur son action.
Paul Baquiast est docteur en histoire et proviseur de lycée. C’est un spécialiste de l’histoire, de l’idée, de la culture et du personnel républicain. Il a consacré à l’histoire de l’éducation une vingtaine d’ouvrages. Celui-ci est le troisième qu’il a co-signé avec Bertrand Sabot
Bertrand Sabot, ancien maire adjoint à la culture de Meudon est un érudit et collectionneur de manuscrits anciens
En Bretagne, Jules Ferry a un bilan très négatif. Fidèle à son esprit colonialiste, il est un des plus féroces destructeurs des langues des colonies de la métropole (Bretagne, Corse, pays Basque…) On retrouve sa pensée négative chez Mélenchon et ses sbires, mais aussi au Grand Orient. On devrait supprimer son nom des écoles en Bretagne. La démocratie n’était pas son soucis premier, mais la domination de l’homme sur l’homme en détruisant sa diversité, donc sa richesse. L’ennui naquis un jour de l’uniformité.