mer 18 décembre 2024 - 05:12

Sacré rituel

Partir des ténèbres pour marcher vers la lumière, peut-être ? Trouver les questions sinon les réponses, émettre des hypothèses sur des certitudes incertaines, partir sur des coïncidences et des faits en apparence inexpliqués et qui répondent pourtant à des demandes formulées. Bâtir une éternité… Rêve ou réalité ? José Bonifacio

Pythagore et son Delta

Ici on a cloué un delta[1], miroir de lumières. Il nous raconte le Un et nous sommes multiples. Il nous faudra, longtemps, arpenter la loge avec notre perception fragmentaire pour essayer d’appréhender la permanence et la réalité de cet univers d’unicité. Alors, soulevons quelques voiles, viens mon Frère, ma Sœur, entrons dans le visible, écoutons quelques uns de nos symboles ; il y a ici une lumière à recueillir.

Les symboles font vibrer ce qui est caché en nous et l’amènent à notre niveau de conscience. Le symbole est le lieu de séjour d’une vérité qui sommeille: c’est le bouton de rose qu’une caresse de lumière va faire épanouir.

Dans la lumière bleue de notre loge, essayons d’éclairer le sens symbolique du rituel. Pourquoi le fait-on ? Que peut-on en attendre ?

Ensemble, démontrons l’hypothèse que nous pourrions faire : le rituel est le moyen de la mise en condition de notre insertion dans une atmosphère vibratoire telle qu’elle permet, au mieux, l’expansion de notre conscience et la force du verbe, chacun étant à sa place, fondu avec les autres, pour remplir sa mission comme il le doit. Le rituel fait de nous cette chose libre, cet esprit qui enveloppe la terre et se meut dans l’éther, comme le dit Khalil Gibran de l’homme. Je ne puis retenir l’idée que le rituel, opérant une transmutation spirituelle, aurait alors l’efficience d’une  autopoïèse. J’entends par là la propriété d’un système à se produire lui-même, en permanence et en interaction avec son environnement. Pouvons-nous accepter cette vision du rôle du rituel? Car c’est bien de cela qu’il s’agit et c’est bien de cela que, comme Jules Boucher, nous allons nous entretenir.

Mais si les mots sont gênants, prenons ceux d’égrégore, de conscience, de fusion dans le sacré. Comment le rituel rejoint le symbole en faisant communiquer les plans entre eux, en projetant sur un plan inférieur une signature macrocosmique et en permettant à ce qui est en bas de rejoindre ce qui est en haut ?

Par l’utilisation consciemment ordonnée de mots, de gestes, de sons, peut-on contraindre une réalité transcendante à être présente ici, pour nous permettre de la rejoindre ou de la retrouver en nous-mêmes ?

Le rituel est avant tout un outil, probablement le plus élaboré qui, en nous faisant à chaque fois tenter de bâtir un temple, représente le médium permettant d’atteindre peut-être cette transcendance. Nous sommes pierres et le rituel permet de rendre ces pierres les plus conformes à leur intégration dans la construction du temple, même et surtout si elles ne sont pas toutes identiques; pierres brutes, parpaing, pierres cubiques, voussoirs, pierres de voûte! Le rituel comme ses symboles relie, non pas les sujets à l’objet, mais les sujets entre eux et les sujets au sacré.

Avec votre aide, je vais ouvrir la loge, avec votre volonté de vous assembler en édification. Alors commençons la consécration du temps et de l’espace du temple en les faisant passer de l’espace profane à l’espace sacré, du temps diachronique au temps synchronique. Retrouvons le temps et l’espace primordiaux, ceux de la monade devenue 2, passons de l’espace et du temps à l’espace-temps, entrons dans l’univers.

Silence mes FF et mes SS. Silence, forcément silence, contraignant et sidéral pour recommencer ensemble. Commençons notre voyage à partir de nous-mêmes en tant que microcosme et élargissons-nous au macrocosme en nous construisant en temple. Faisons vibrer en unité quelque chose qui se manifeste en pluralité. Rendons opérant le rituel comme l’étude d’un kabbaliste, comme un alchimiste penché sur son athanor!

À partir d’un point choisi à midi quand le soleil est au zénith, enfonçons un piquet. S’il est bien perpendiculaire, il n’y a pas d’ombre portée. Il est un point. C’est ainsi que s’établit la perpendiculaire sur un chantier. À midi se choisit la verticale qui permet d’initier le temple.

À quelle heure les maçons ouvrent-ils leurs travaux ?
– À midi Vén. M.

Arts libéraux

Cela veut dire aussi que l’apprentissage commence par la verticalité. L’orientation du temple sera ensuite donnée au sol, par la direction de l’ombre grandissante. L’horizontale orientée se déduit de la verticale par un déplacement de lumière. L’horizontale succède à la verticale comme le niveau succède à la perpendiculaire dans l’apprentissage. Et maintenant comptons et additionnons 3 + 4 + 5 = 12.

Déplaçons-nous dans ces nombres pythagoriciens à partir de midi comme d’un point fixe qui se trace en cercle, en droite et se déploie en plan, en dessein. Il nous faudra donc aller jusqu’à minuit pour achever dans le tracé du carré long les influences de l’égrégore. C’est à partir de ce point initial de midi et dans l’axe de son développement dans la lumière que par 3, 4, 5 s’élabore, se structure le tracé du carré long pour faire resplendir le nombre d’or de midi à minuit. Alors il y a une longueur, il y a une largeur qui n’est ni longue, ni large, qui est déploiement, vibration, émanation du Un initial dans le rythme occulte des relations universelles où nous reconnaissons PI et Phi.

La Kabbale dans la franc-maçonnerie

À partir de la guématrie, la kabbale met en évidence la symbolisation des différents noms du divin sous forme de nombres dans les valeurs desquels l’association des nombres des relations universelles tels que Pi et Phi est fondamentale. Cela voudrait dire que l’exploration de certains nombres, fondement et régulation de tracés architecturaux, nous conduirait à la compréhension du principe même de l’harmonie. Ainsi, par un jeu indéfini de résonances de rythmes qui se reflètent et se répondent, la construction s’élève, devient aérienne et divine, en même temps qu’elle élève l’homme qui la contemple (ou y participe) et le fait communiquer avec le beau, le vrai, le bien qui ne sont que les diverses appellations de l’harmonie universelle et appelées sagesse force et beauté dans nos respectables Loges.

Nous sommes bien sur un chantier. Le Vén., maître d’œuvre, vérifie que les éléments de la consécration sont réunis, interroge les lumières pour savoir si chaque ouvrier est à sa place dans l’organisation des tâches. – Pourquoi êtes-vous placés ainsi ? Il consacre alors le temps à la construction et la construction à ce temps. – Puisqu’ il est l’heure et que nous avons l’âge…Il veille à ce que chacun devienne le médiateur des mondes, comme un axis mundi, Debout et à l’ordre mes FF et mes SS.

Ainsi le rituel, cette construction du temple, transforme par un changement de signes qui annoncent des significations nouvelles, le chaos en ordre, ordo ab chao. La construction d’un temple, c’est le choix d’un ordre qui, en représentant l’univers, établit l’homme dans une relation spirituelle pour son accomplissement dans le contact direct avec le mystère (d’où le nom de myste donné aux initiés). Construire un temple, c’est réintégrer en soi les niveaux de l’arbre des séphiroth ou arbre de vie, centré sur Azilouth, la part du divin en l’homme. Il y a Beriah, son aspect spirituel, Yetsirah, son âme et Assiah, le corps physique réceptacle de la manifestation. Comme dans le Temple de Salomon, ces  niveaux d’existence se manifestent pour nous francs-maçons en volonté, intellect et action centrés sur l’amour universel. C’est à ce moment que s’allient l’esprit et la matière dans le compas et l’équerre, dans leurs positions relatives qui permettent de capter les énergies cosmiques au grade des mystères auxquels on travaille. Le compas est ainsi toujours placé en haut par rapport à l’équerre. L’équerre et le compas sont le lieu de la définition du rapport des app., des comp. et des MM. avec la matière. Le franc-maçon placé entre ces outils devient l’homme placé entre ciel et terre, recevant la résultante de leurs influences réciproques pour être le médiateur, le pont qui va de l’un à l’autre. C’est l’aleph, aspiration vers le ciel, complété de dameth, la terre, c’est l’adam primordial qui contient tout ce qui est nécessaire à son rôle de reflet de dieu. Il est à la fois le miroir et celui qui regarde.

Les 3 coups de maillet matérialisent par leurs vibrations la dimension de la loge et dédicacent l’espace au sacré. C’est un alphabet sonore qui féconde le maçon comme J. féconde B., comme un sperme cosmique, comme un iod, ils pénètrent le beth de notre conscience pour la féconder. Par leur rythme, ces coups de maillet, donnés par les 3 lumières inscrivent la loge dans l’élévation du temple symbolique érigé en esprit. Ces coups actualisent les battements de nos cœurs sur une même cadence et produisent de l’égrégore, qui devient mur du temple. Nous entrons dans le sacré. C’est le rituel qui, en tant qu’unité de langage, nous protège de la déviance que serait la construction devenant une tour de Babel. En construisant un temple, le bâtisseur renouvelle l’unité des mondes. Cette participation au projet des mystères porte le nom d’œuvre de création. En récréant l’espace-temps, cette materia prima de la manifestation, le maçon s’identifie, dans le passage de l’indifférencié, à la forme de l’esprit. Il crée l’ordre pour une reliance entre le visible et l’infini.

Au cours de la tenue, tout déplacement s’inscrit comme un trajet sacré. Toute déambulation traverse l’univers. Le pas de celui qui avance est l’arpentage du cosmos avec son corps, mesurant l’échange des mouvements et des énergies des astres, de l’orient à l’occident, du nord au sud, du zénith au nadir. Parcourir la loge, c’est s’ériger aussi en temple en redessinant la projection de la création dans une réalisation à l’échelle humaine. Un seul homme est équivalent à toute la création. Un seul homme est un monde en miniature, écrivait rabbi Nathan au IIe siècle. Et le collège des officiers atteste l’univers dans leur correspondance avec les planètes.

Remarquons que par rapport à la terre, les astres sont itinérants. Le soleil accomplit une ronde dextrocentrique tandis que Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne accomplissent des circuits sénestrogyres. Ainsi dans l’alternance des circuits diurnes dextrogyres et des circuits nocturnes sénestrogyres, dans le ciel de la terre, se modèlent des lacs d’amour dont le tracé fait se succéder des trajets exprimant le faire et le défaire qui ponctuent le devenir de l’homme. S’adapter, s’accommoder, s’acclimater en permanence à toutes choses, aux mouvements comme aux êtres, à travers une évolution- involution, c’est aussi à cette discipline éternelle que nous invitent les symboles du collège des officiers et de tous les symboles binaires.

Il n’y a pas que les officiers, qui, par commandement (les 3 lumières), ou par exécution, participent à cette œuvre de création. Par leurs attitudes rituelles, les FF.et les SS. en leur place, activent leur colonnes; les invocations, les acclamations sont des modes opératoires collectifs qui, en tant que vibrations ou phonèmes, agissent sur les énergies des différents plans, pour transmuer la loge en temple. Le maçon connaît les gestes physiques et mentaux qui ont commencé le temple. Le chantier de chaque tenue est la résultante de l’effort de chacun pour le faire progresser dans son édification, toujours et seulement ébauché par l’élan créateur.

Le Temple de Jérusalem
Le Temple de Jérusalem

L’architecture du Temple de Salomon reproduite par la structure de la loge indique surtout les directions symboliques du cosmos ; cosmos, nom donné par Pythagore à l’enveloppe de l’univers en raison de l’organisation qu’on y voit.

La structure orientée, avec son modèle de 6 directions d’espace-temps et un centre se retrouve dans toutes les initiations traditionnelles. Ainsi en est-il des dessins confectionnés par les chamans des  Amériques, ainsi en est-il des hexagrammes Yi-king ou des yantras dans l’hindouisme, des mandalas du Grand véhicule du bouddhisme, bien sûr de l’étoile à 6 branches de la kabbale, de certains schémas cosmologiques dans le soufisme. On retrouve évidemment les directions qui symbolisent les étapes manifestées successives de l’être dans les temples, les pyramides d’Égypte et du Mexique, de notre tableau de loge.

Le vénérable est placé à l’Orient pour représenter le soleil levant. Ce lever du soleil n’est pas sans rappeler la description faite par Philon de la prière du matin des thérapeutes (moines juifs répandus en Égypte) : «Les yeux et le corps tout entier tournés vers l’orient, ils guettent le lever du soleil.Dès qu’ils le voient, levant les mains vers le ciel, ils prient pour demander une heureuse journée, pour posséder la vérité et une vue pénétrante dans leurs réflexions.» Que la sagesse illumine nos travaux !

Cette inspiration cosmique ravive en nous, tenue après tenue, la conscience de l’incessante succession des matins et des soirs, d’un temps sacré. Orient, orientation, début de lumière, commencement et recommencement du monde.

La place entre les colonnes, où devraient travailler les App., ne doit pas être perçue comme une vexation, mais au contraire comme la conscience du point géographique initial qui leur offre un parcours orienté dans une géographie sacrée. Comme le disait Jean Mourgues : «en prenant conscience d’un itinéraire, qui concrètement, effectivement, charnellement et spirituellement devrait être celui de tout homme au cours de sa vie, l’initié reçoit sinon l’intelligence totale de son destin, du moins l’image, préfiguration de sa condition et le moyen de la comprendre». Pour que la loge soit une iconographie d’un devenir d’homme, cessons de mettre à l’orient, pour leurs planches, les FF. et SS. qui n’en relèvent pas encore. Entre les colonnes serait plus conforme. De cette manière, un flux descend des mondes plus spirituels vers le jeune maçon. Veillons sur ceux qui sont dans la triade de l’éveil.  

La préparation de l’enseignement prend alors une dimension et une valeur différentes. L’étude approfondie de la parole de feu et le travail sur soi seront menés de pair, pour dompter le golem aux yeux clos. Ainsi commencera l’élaboration du noyau de pensée-lumière qui permettra dans le meilleur des cas de survivre à la mort physique.

Chaque tenue ne permet que de préparer la suivante qui poursuit la conduite vers l’initiation, vers l’achèvement du temple, jamais atteint. Chaque tenue est l’indispensable épuration de l’âme avant sa rencontre avec le sacré. La Franc-maçonnerie ne pourra être à l’heure de ce rendez-vous que par un certain nombre d’opérations mentales qui ouvrent les portes des mystères.

Pour l’apprenti les 3 coups de maillet sont le rappel des 3 voyages effectués lors de l’initiation. C’est donc la réactualisation des purifications par l’eau, l’air et le feu. C’est dire ainsi que celui qui n’a pu assister à l’ouverture des travaux et qui vient après, doit opérer symboliquement un accéléré mental qui lui permet de rejoindre l’efficience des travaux commencés. Il le fait par les 3 pas de l’apprenti et les salutations aux 3 lumières qui lui firent éprouver les épreuves purificatrices. Les 3 coups de maillet s’adressent, également, au Maître et l’interrogent sur sa façon de se protéger de la peste émotionnelle qui refuse à l’homme l’espérance de la métamorphose. Il s’agit, alors, par la fonction du rituel d’actualiser sa résistance à la criminalité de sa violence latente, de permettre à Hiram de se réincarner, c’est-à-dire  de trouver en chaque Maître maçon le lieu d’une résurgence comme l’or resurgit dans l’athanor.

Ainsi chaque secret, rappelé dans le rituel, confère une clef de significations, chaque son, chaque parole, produisent des résultats puissants qui engendrent des impulsions sur le plan mental et produisent, peut-être, des résultats dans la manifestation astrale ou physique. Chaque tenue est la répétition du rituel. C’est un mantra qui fait passer de la position à la posture, de la posture à l’ordre, de l’ordre à l’harmonie intérieure qui exprime l’harmonie du cosmos. En cela le rituel est le trajet tangible qui permet cette méthode de formation résumée en ces mots si souvent cités : « Sème une pensée et tu moissonneras une action, sème une action et tu récolteras une habitude, sèmes une habitude et tu récolteras un caractère, sème un caractère et tu récolteras un destin ».

Roi Salomon

La destinée d’un franc-maçon est d’atteindre la conscience d’un moi supérieur et ensuite, pour certains, celle de l’esprit divin. Lorsque la forme est prête, lorsque le temple de Salomon a été édifié dans la carrière de la vie personnelle, alors naît la vie du verbe, la forme devient vibrante et le seigneur adombre son temple. Dans le Cantique des cantiques, en 3, 9 et 10 on lit : « Le roi Salomon s’est fait une litière en bois du Liban. Ses colonnes sont d’argent, son dossier d’or, son siège de pourpre ». Comment, alors, demande malicieusement le rabbi, comment peut-on reposer dans une litière de cette sorte ? Eh bien, nous dit-il, la réponse vient aussitôt dans le texte. Il est écrit en effet : «son intérieur a été tapissé d’amour par les filles de Jérusalem». Le temple est bâti de la foi vivante de notre fraternité. Sa construction renouvelée à chaque tenue a pour but la manifestation tangible de notre amour du principe de vie. Pourquoi rechercher l’égrégore ? Une réflexion sur cette question vous est proposée dans l’article La Chaîne d’union, une extase fraternelle ?

Poursuivons au dehors l’œuvre commencée dans le temple ! Il y a un connaître, il y a un aimer. Nous sommes, dit St Jean, entrés de la mort dans la vie quand nous aimons. Le temple Maçonnique est la promesse et la voie de cette résurrection-là. Remplis ton cœur, si grand soit-il, de l’invisible et quand il débordera de félicité, exprime alors les mots que tu voudras, bonheur, acmé, cœur, lumière, vérité, plénitude, complétude, dieu… Je n’ai pas de nom à te proposer, l’amour qui est en soi est tout, le nom n’est que bruit et fumée.


[1] Voir l’article Que regarde l’œil du delta ?

2 Commentaires

  1. La ronde dextrogyre (vers la droite, sens des aiguilles d’une montre) est le résultat de la rotation de la Terre sur elle-même en 24h. De la sorte la ronde dextrogyre est celle parcourue autour de nous par l’ensemble du ciel en 24 h : Soleil, Lune, Mercure, Vénus et autres planètes sans oublier les étoiles et ce le jour et la nuit.
    Le ronde sénestrogyre (vers la gauche) est celle parcourue en sens inverse par le Soleil, la Lune et les planètes à travers les étoiles du zodiaque, le Soleil en 365 jours et quelques, Lune en 27 jours etc
    Le VM à l’Orient sous le Delta encadré du Soleil et de la Lune ne représente pas le Soleil mais ferait plutôt partie de ce que certains dans plusieurs rites appellent les trois grandes lumières Soleil Lune et le VM.

  2. Voici encore une analyse très profonde, très riche et très détaillée de ce que peut apporter le rituel.
    le rituel est une adaptation du rite en rapport aux degrés concernés.
    En conséquences, certains rituels disposent d’un “décorum”, de symboles, beaucoup plus développés que d’autres qui semblent dépouillés, pour ne pas dire pauvres. Les premiers permettent plus aisément le passage du monde profane au monde sacré, les seconds nécessitant un effort supplémentaire pour la transition d’un état à l’autre.
    en tout cas, Ma TCS Solange tu apportes de nouveau des éléments de réflexion toujours aussi remarquables et, évidemment, je partage totalement l’esprit du dernier paragraphe, sachant que l’on ne pourra jamais atteindre la divinité, celle-ci restant du domaine de la perfection

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Solange Sudarskis
Solange Sudarskis
Maître de conférences honoraire, chevalier des Palmes académiques. Initiée au Droit Humain en 1977. Auteur de plusieurs livres maçonniques dont le "Dictionnaire vagabond de la pensée maçonnique", prix littéraire de l'Institut Maçonnique de France 2017, catégorie « Essais et Symbolisme ».

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