Mon souhait est ici de partager avec vous une tradition mystérieuse qui s’est répandue dans l’Empire romain entre le 1er et le 4e siècle de notre ère. Le mithraïsme, également connu sous le nom de Mystères mithraïques, fut une tradition que l’on peut aujourd’hui qualifier d’initiatique. Certains auteurs parlent d’une religion mithraïque, mais pour les francs-maçons, la nature de cette confrérie est sans aucun doute un groupe proche de ce qu’est la franc-maçonnerie aujourd’hui.
Comme vous le verrez, Il existe un grand nombre de points communs avec cette dernière. Toutefois je voudrais débuter cette présentation par vous inviter à visiter un Mithraeum, le lieu sacré où se réunissaient les initiés. La meilleure façon de le faire est de mentalement vous représenter ce lieu à travers la description que je vais en faire. Peut-être que plus tard, vous aurez l’occasion de visiter un tel endroit au cours d’un spectacle immersif ou même d’entrer dans un vrai Mithraeum. Pour l’instant, détendez-vous en vous concentrant quelques secondes sur votre respiration, puis poursuivez votre lecture.
Un Mithraeum est un bâtiment à moitié ou complètement enterré. Il existe également des cas dans lesquels le Mithraeum fut installé dans une grotte. Imaginez que vous ouvriez une porte discrète pour rejoindre ce lieu de réunion. Vous auriez à descendre plusieurs marches dans un étroit couloir. Assez sombre, celui-ci vous conduirait auprès d’un puit souterrain ou d’une réserve d’eau vous permettant de procéder aux purifications nécessaires. Les sources naturelles étaient donc très importantes pour les mithraïstes. Sans nul doute, cette descente renforce le symbolisme rituel du passage du banal au sacré. Les plafonds bas et la faible lumière des torches contribuaient à un sentiment de confinement et de révérence. Puis vous poursuivriez votre chemin dans le tunnel pour accéder à un petit vestibule. Ici, les participants pouvaient revêtir leurs tenues rituelles ou les masques et insignes spécifiques à leur grade. Nous avons les exemples des masques de corbeau ou de lion. Diverses séquences d’initiation furent représentées sur les murs.
C’est alors que vous pourriez entrer dans la salle principale portant le nom de speleum ou antrum, la grotte ou crypte. Elle mesure généralement entre 20 et 30 mètres de long et 4 à 6 mètres de large. Cet espace allongé et rectangulaire ressemble à une grotte naturelle, le lieu de naissance mythique de Mithra, représentant son association avec la terre. Un ciel étoilé est parfois représenté sur la voûte, associé aux signes du zodiaque et aux symboles planétaires, transformant le sanctuaire en une représentation du cosmos. À Santa Prisca, la décoration du plafond comprend des images astrologiques, soulignant le voyage à travers les royaumes planétaires à mesure que les initiés progressent dans les grades. À d’autres endroits, la voûte du Mithraeum fut bâtie en stuc et décorée d’étoiles peintes à l’intérieur d’un cercle. Chacune comporte huit rayons, alternant entre le rouge et le bleu sur un fond jaune foncé. Le centre des étoiles était décoré de petits morceaux circulaires de verre brillant.
La salle principale comporte deux bancs en pierre surélevés flanquant l’allée centrale, suffisamment larges pour permettre aux membres de s’allonger pendant les rituels, les repas ou les cérémonies. Parfois, ces bancs sont décorés de mosaïques complexes symbolisant les signes astrologiques ou des scènes de la mythologie mithraïque. Les symboles des sept grades (Corax, Nymphus, Miles, Leo, Perses, Heliodromus et Pater) sont représentés par des insignes et couleurs, soit sous la forme de mosaïques ou de peintures le long des bancs.
À l’est, se trouve une stèle ou une peinture directement sur le mur. Cette icône centrale porte le nom de Tauroctonie (Scène de la mise à mort du taureau). Cette dernière, représentant Mithra tuant le taureau, est toujours le point central, placée au bout de la nef. Dans cette image emblématique, Mithra s’agenouille sur le taureau, poignard à la main, tandis que des animaux – généralement un chien, un serpent et un scorpion, l’entourent. Chaque créature représente une force cosmologique ou élémentaire. Au-dessus de Mithra, Sol (le Soleil) et Luna (la Lune) supervisent la scène, soulignant le rôle cosmique de Mithra. Le soleil est toujours situé à droite de Mithra et la lune à sa gauche. Aux côtés de la tauroctonie, des panneaux représentent souvent d’autres scènes mythiques, telles que Mithra sortant du rocher (petra genetrix), sa rencontre avec Sol (le Dieu du Soleil) ou le banquet rituel avec ce dernier. Ces scènes sont fréquemment peintes ou sculptées. Souvent, les douze signes du zodiaque sont visibles autour de la stèle. Lorsque l’icône centrale est une sculpture en pierre, elle peut être inversée pour la deuxième partie de la cérémonie. De l’autre côté, on trouve une scène représentant Mithra et Sol partageant un banquet sacré. Mithra et Sol sont généralement assis l’un en face de l’autre. Mithra porte son bonnet phrygien et sa tenue orientale, tandis que Sol est souvent représenté avec une couronne rayonnante, symbolisant sa nature solaire. Les deux personnages sont dans une posture détendue mais noble, indiquant la paix et l’amitié divine. Une coupe ou une assiette de pain et de fruits, se trouve à côté d’eux, symbole de subsistance et de communion divine. Mithra et Sol lèvent leurs coupes dans un geste d’engagement commun.
Devant cette représentation principale des mystères de Mithra se trouve un autel. Il est gravé de dédicaces à Mithra, mais il peut également présenter les symboles des degrés de l’initiation et des divinités planétaires. Ces inscriptions incluent souvent des références à des dédicaces personnelles faites par des initiés. Sous cet autel, des dépôts de fondation tels que des os, du charbon de bois et des restes d’offrandes sont courants.
Les sols de certains Mithraeum comportent des mosaïques du zodiaque, faisant écho au voyage cosmique central de la croyance mithraïque. Ces mosaïques représentent des alignements planétaires et des symboles du zodiaque, guidant symboliquement les initiés tout au long du voyage cosmique de Mithra. Notons que ces mosaïques sont fréquemment de deux couleurs : noir et blanc.
Des statues sont également présentes dans le Mithraeum. On y trouve deux porteurs de flambeaux, Cautes et Cautopates. Ces statues des assistants de Mithra, Cautes (torche levée) et Cautopates (torche abaissée), incarnent le jour et la nuit, la vie et la mort. Elles sont placées près de l’entrée ou de chaque côté de la stèle principale.
Une autre représentation importante est celle du Léontocéphale. Cette figure mystérieuse représentant le temps éternel (Aiôn), avec une tête de lion et un serpent enroulé autour de son corps, est souvent placée à l’intérieur de niches, servant de protecteur du sanctuaire.
Il est fascinant de comparer cette description avec ce que sont devenus la plupart des temples maçonniques contemporains. Outre les deux colonnes, presque tous les éléments architecturaux et l’agencement d’un Mithraeum ont été progressivement intégrés dans les temples maçonniques. Ce lieu sacré constituant le temple de la loge, quel que soit son style – qu’il soit égyptien, grec, etc. – a intégré ces éléments pour créer une représentation symbolique du cosmos, du macrocosme. Nous sommes dans un lieu obscur, en quête de lumière.
L’hermétisme de la Renaissance a également eu une influence précoce et très importante sur la franc-maçonnerie. Retenons par exemple que les deux concepts de la caverne et du banquet étaient au cœur des préoccupations des adeptes de la Renaissance italienne, héritiers des traditions méditerranéennes préchrétiennes.
Qu’en est-il des initiations ?
Il faut garder à l’esprit que ces groupes étaient secrets. Si les rituels ont été conservés quelque part, nous n’avons trouvé que très peu d’indices. Ces derniers constituent cependant une source précieuse d’informations. Des peintures, des artefacts, des fragments de papyrus ont été découverts. Quelques mentions des rites par des chrétiens nous donnent également quelques indications. Toutefois, nous devons être très prudents avec ces sources venant d’adversaires du mithraïsme.
En premier lieu, l’initié doit être dûment préparé et subir une forme de purification. Il faut garder à l’esprit que le chemin initiatique mithraïque comporte parfois trois degrés, mais le plus souvent sept étapes ou initiations. Les fresques peuvent identifier clairement le degré, mais dans d’autres cas, on observe une scène sans savoir de quel degré il s’agit.
Parmi les objets découverts figurent des couteaux cérémoniels, des masques, des bassins à eau et des lampes. Le poignard ou l’épée rituels, souvent représentés dans les représentations de tauroctonie, pourraient également avoir été utilisés dans des rituels symbolisant le sacrifice ou la consécration à Mithra. Des épées théâtrales ont été trouvées, certainement pour imiter une mort ou une peine rituelle.
Des lampes placées derrière des statues ou des fresques créaient des ombres mouvantes, mettant l’accent sur les symboles cosmiques, aidant les participants à se concentrer sur les mystères.
Au moment de débuter le rituel d’initiation, le candidat était introduit dans l’espace sacré du Mithraeum, à moitié vêtu ou complètement nu. Il avait les yeux bandés et les mains liées dans le dos. Le mystagogus, vêtu d’une robe blanche, escortait le candidat. Une fois à l’intérieur du Mithraeum, on lui demandait de s’agenouiller et de garder la jambe gauche pliée en équerre. Devant lui, un autre officier portant un bonnet phrygien et armé d’une épée l’arrêtait. Une séquence rituelle de questions et réponses débutait alors.
Au cours d’une autre séquence du rituel, le candidat était à genoux, les bras croisés sur la poitrine. Le bandeau lui avait été retiré et l’officier se tenait derrière lui, tandis qu’un autre lui faisait face.
Nous savons qu’à un moment du rituel, le candidat devait prêter un serment de secret. Nous avons retrouvé quelques fragments, et voici une version reconstituée de ce serment :
Le serment mithraïque de séparation
Initié :
(D’un ton calme et respectueux, levant les mains en signe de solennité)
Je jure par la Grande Voix et par Celui qui sépare la terre du ciel, les ténèbres de la lumière, le jour de la nuit.
Je jure par Celui qui sépare le lever du coucher, la vie de la mort, la génération de la corruption, la sécheresse de l’humidité, l’amertume de la douceur, la chair de l’âme.
Je jure par les dieux que je prie de garder ces mystères qui m’ont été confiés, de les garder fidèlement et d’honorer le divin Père Sarapis, protecteur de tous les secrets. Je jure par le héraut du sacrifice, Ka et par toute la confrérie qui témoigne de ce vœu.
Que Cautopates, le gardien au sceau tranchant et incassable, garde mes paroles en mémoire.
Si jamais je devais trahir ces mystères ou révéler ce qui a été caché, puissè-je accepter le sort que les étoiles m’ont réservé.
En présence des dieux et de mes frères, je jure ce serment. Que ma parole soit tenue et que le chemin soit bon pour moi, fidèle jusqu’au bout.
Le rituel se poursuit avec le nouveau candidat, les initiés et les officiers accomplissant des circumambulations autour du Mithraeum et s’arrêtant face aux autels dans chaque direction. Les initiés portent les symboles de leur degré et, dans certains cas, des masques d’animaux. Des torches, des parfums et des sons sont utilisés pour créer un état de conscience spécifique. L’objectif principal est d’amener progressivement le candidat de l’obscurité de la grotte, symbolisant sa condition humaine, à la lumière spirituelle représentée par Hélios, le Dieu du Soleil.
Des paroles sacrées sont transmises au nouvel initié. Des poignées de main et des mots secrets, différents pour chaque degré, sont communiqués.
Il semble qu’enfin, le nouvel initié soit escorté vers l’est, devant la représentation de Mithra, du Soleil et de la Lune. De chaque côté se trouvent les deux statues des porteurs de flambeaux, Cautes et Cautopates, l’une baissée, l’autre levée. Les lumières font apparaître la représentation de Mithra en mouvement. Sur l’autel devant le relief de tauroctonie ou la statue d’Aion mithraïque, le dieu à tête de lion associé aux deux serpents, des offrandes ont été préparées, généralement du pain et du vin.
On demande à l’initié de s’agenouiller et on lui lit l’enseignement principal sur Mithra résumé ici :
Du silence précédant la création, Mithra émergea d’un rocher brut, comme un être entièrement formé, dieu de force et de mystère, tenant un poignard dans une main et une torche ardente dans l’autre. Sa naissance n’était pas celle d’un enfant mais celle d’un être adulte. Alors qu’il se tenait sur la terre, une lumière l’enveloppa, illuminant le vide sombre et inconnu qui l’entourait. Son but était clair : apporter l’ordre, organiser le chaos et guider le monde au cours de sa création.
Armé de sa force et sa détermination divines, Mithra traqua un taureau puissant, une créature d’une vitalité sans limite, dont l’essence contenait les germes de la vie. Après une lutte acharnée, il vainquit le taureau, sachant que son sacrifice ferait naître la vie elle-même. Dans un acte solennel, Mithra enfonça son poignard dans le taureau, libérant son sang, qui s’infiltra dans la terre et donna naissance aux plantes, aux rivières et à tous les êtres vivants. Du sang et du sacrifice, une nouvelle création fleurit et le monde lui-même naquit de nouveau.
Ce double rôle, celui de porteur de lumière et celui de héros sacrificiel, a fait de Mithra un médiateur de la vie et de la mort, de la nuit et du jour, de la terre et des cieux. Ses disciples honoraient ces actes comme fondamentaux, car par sa naissance et son triomphe, Mithra était le créateur de l’équilibre, assurant que la vie émergerait des ténèbres, soutenue par son sacrifice éternel.
Le candidat est ensuite élevé tandis que les autres initiés se rassemblent autour de lui.
La représentation de la tauroctonie est inversée, révélant la représentation de Mithra et Sol participant ensemble à un banquet.
Hiérophante :
(Levant la main en signe de solennité)
Bienvenue, au banquet de nos mystères, où l’histoire de la victoire de Mithra sur le taureau devient un symbole vivant. Tout comme Mithra a fait naître la vie par le sacrifice, ce soir la connaissance et l’unité renaissent par le pouvoir de ce rituel. Es-tu prêt à participer aux mystères les plus profonds ?
A la fin de ces échanges, la cérémonie se poursuit, le hiérophante offrant le pain et le vin au nouvel initié.
Chaque grade est associé à la communication d’instructions composées de questions et de réponses. Nous avons retrouvé des fragments de cet échange au degré de Lion. Je n’en partagerai que quelques exemples reconstitués, et je suis certain que la relation avec la franc-maçonnerie vous sera évidente.
Maître :
(Parlant solennellement)
Où commence le voyage de la nuit ?
Initié :
La nuit commence là où toutes choses sont cachées, et la lumière n’a pas encore révélé son chemin.
Maître :
Qu’y a-t-il donc dans la nuit ?
Initié :
Toutes choses se trouvent dans la nuit, attendant d’émerger.
Maître :
(Il fait une pause, observant attentivement l’initié)
Pourquoi portez-vous ce nom ? Quelle force vous appelle ?
Initié :
Je suis appelé par le feu de la chaleur de l’été, car à travers ses épreuves je suis forgé et révélé.
[…]
Maître :
Dis-moi donc, quel tissu te couvre ? Quel manteau portes-tu ?
Initié :
C’est le lin blanc, tissé avec force, bordé par la couleur du sang et du feu.
Maître :
Pourquoi la bordure est-elle rouge, alors que le lin lui-même reste humble ?
Initié :
La bordure rouge marque les épreuves de l’âme ; le lin lui-même symbolise l’humilité, pure mais cachée dans la force.
Maître :
(S’inclinant, plus doucement)
As-tu enveloppé ce tissu qui t’appartient ?
Initié :
Oui, enveloppé comme le manteau du sauveur, car grâce à lui, je trouve le chemin de la renaissance.
Maître :
Qui est donc ton père ?
Initié :
Celui qui engendre toutes choses, le père de la lumière et de la création. L’initiation semble s’achever par le banquet rituel, à la fin duquel tous les frères se tiennent la main créant une chaîne fraternelle.
Conclusion
Les parallèles avec la franc-maçonnerie moderne sont fascinants. Évidemment, tous les rituels ne sont pas les mêmes et certains éléments que j’ai mentionnés ne se retrouvent pas systématiquement. Cependant, la plupart sont communs à divers rituels maçonniques et peuvent être observées dans la tradition mithraïque.
Franz Cumont a eu un impact significatif sur la perception du mithraïsme et, par conséquent, sur la manière dont son imagerie et son symbolisme ont été intégrés aux traditions ésotériques occidentales, y compris la franc-maçonnerie. Ses recherches sur le mithraïsme à la fin du 19e et au début du 20e siècle ont permis d’introduire les mystères mithraïques dans le discours public et universitaire plus large, même si des recherches ultérieures ont révisé nombre de ses théories.
Au cours de la même période, les francs-maçons et plusieurs auteurs ésotériques se sont intéressés aux travaux de Cumont sur le mithraïsme et ont parfois réinterprété les symboles maçonniques selon le symbolisme mithraïque. Les auteurs maçonniques du début du 20e siècle ont continuer à inclure les concepts mithraïques dans leurs rituels, affirmant souvent que les rites maçonniques étaient les héritiers des anciennes religions à mystères. Cela est particulièrement clair dans certaines versions du rituel du Chevalier du Soleil, 28e degré du Rite Écossais.
Ces adaptations démontrent l’influence de Cumont dans l’association des idées mithraïques à l’univers maçonnique. Il est cependant évident que la tradition maçonnique utilisait déjà plusieurs éléments qui ne furent découverts que plus tard. Les instructions, le bandeau, les poignées de main, les serments, les signes, etc., faisaient partie de la franc-maçonnerie avant que les découvertes archéologiques ne démontrent leur existence dans le mithraïsme. Il serait trop long d’expliquer et de démontrer les lignées historiques entre la franc-maçonnerie, les mystères initiatiques préchrétiens et l’Égypte antique. Cependant, beaucoup de choses se sont produites pendant la Renaissance en Italie avec la réactivation de l’hermétisme.
Sans aucun doute, la Franc-maçonnerie est l’héritière de plusieurs traditions anciennes et une identification claire des sources, des objectifs et du processus initiatique à l’œuvre pourrait contribuer à rendre les rituels modernes plus efficaces.
La religion à mystères de Mithra est l’essence de l’initiation et du christianisme selon les ROSE+CROIX D’ORIENT.
Merci pour cette belle, claire et concise présentation du culte de Mithra. Cela me donne envie d’aller plus loin dans sa connaissance.
Aucune precision sur les sources, les documents. Bravo pour l’imagination, typique de la periode symboliste, hermetiste de la fin du 19eme.
Et melanger les illustrations dont aucune n’est datée. Ecrivez un roman et tout le monde y croira. Par exemple Joseph Balsamo. Ou la bible.
Je comprends mieux à travers cet article la validité des rituels perpétrés le jour d’aujourd’hui par la franc-maçonnerie à travers le monde mais je reste convaincu que l’on peut les rendre plus au goût du jour.Voilà et dans ces conditions j’adhèrerai à votre belle philosophie qui deviendrai la mienne.
Adapter avec retenue et en sachant ce que l’on fait est toujours une possibilité, mais le but est de ne pas déformer des principes traditionnels importants.