sam 19 octobre 2024 - 14:10

Main sur le cœur sur la main…

Le cœur de la loge… Il porte l’emblème de l’amour, de la sollicitude fraternelle, de l’entraide… Voici l’hospitalier.

Comme la définition l’indique, anciennement celui qui abrite, accueille, nourrit ; se rapportant anciennement aux hôpitaux et aux soins qui y sont donnés, l’hospitalier est bien celui qui porte la « marque » de l’amour fraternel. En loge, on ne rencontre que rare difficulté, ou pas du tout, à ce que ce plateau soit tenu, eu égard peut-être à ce qui paraît être une moindre charge ? Pas de tracé à rédiger, « juste » un rapport annuel, pas de prises de parole rituelle, pas de déplacement, sauf à circulambuler pour faire circuler le tronc hospitalier ou tronc de la veuve, en fin de tenue.

C’est bien dans ce sac, reconnaissable par son cœur rouge cousu en son centre, que l’hospitalier se charge de faire récolte généreuse de dons des membres pour aider ceux et celles qui en auraient besoin.

Imaginez-le, longer les colonnes, brandissant le tronc, sourire aux lèvres, main sur le coeur plus que sur la gorge, quémander à chacun « Alors ? Combien pouvez-vous donner ? Vous n’avez pas de pièce ? Glissez donc un billet ! Plaie d’argent n’est pas mortelle ! »  😉 Mais là n’est pas sa seule mission, car, au delà de considération matérielle, c’est à lui de s’inquiéter, dans le ciment de la fraternité, de ses frères, de ses sœurs, en loge ou pas, et des anciens. Il doit tenir son engagement pour que cette entraide et la manifestation de la fraternité soient plus solides qu’un château de cartes qui attise la première envie de souffler dessus pour le voir s’écrouler !

Alors, tenue après tenue, kilos et fragments amassés, il faut bien espérer que notre cher hospitalier n’ait pas tendance fâcheuse à oublier l’essentiel : s’enquérir des uns et des autres, principalement les absents et faire le lien, surtout s’il n’a pas, dans sa trousse de secours, le thermomètre de l’empathie et de la souffrance.

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Adélaïde Della Langoust
Adélaïde Della Langoust
Directe et un brin fantaisiste, elle a pris pour pseudo, Adélaïde parce que ça l'amuse et Della Langoust parce que ses amis insulaires l'appellent ainsi quand elle rougit au soleil l'été. Franc-maçonne depuis 18 ans, elle a été initiée à la G:.L:.F:.F:. puis elle s'est engagée sur un nouveau chemin maçonnique au sein de l'Ordre Initiatique et Traditionnel de l'Art Royal. Avec regards croisés sur cette grande famille maçonnique où règnent la concorde et la fraternité, pour elle, le chemin reste sérieux mais ne peut se faire sans un brin d'humour et un zeste d'autodérision. C'est comme ça qu'elle dessine "ses" souris avec ou sans tablier !

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