De notre confrère larepubliquedespyrenees.fr – Par Didier Raillard
Comment un pouvoir de transition vers la République et la démocratie s’est mis en place en quelques semaines seulement dans les Basses-Pyrénées sous l’égide du Comité départemental de la Libération (CDL).
Le Comité départemental de la Libération, à l’été 1944, ne sort pas de nulle part. Sa création a été impulsée dès la fin de 1943 par les instances de la France Libre (Conseil national de la Résistance). Étant donné les conditions de l’occupation, le CDL va agir de façon clandestine jusqu’au 22 août 1944. Dans un premier temps, le CDL est composé de 9 membres sous la présidence d’Ambroise Bordelongue. Celui-ci est assisté de René Chassagne, Pierre Couret, Paul Ducros. Cinq représentants des parlementaires (dont Auguste Champetier de Ribes, Maurice Delom-Sorbet) et des partis politiques complètent cette instance. Le CDL clandestin fonctionne sous cette forme jusqu’au 17 juillet 1944 et travaille surtout par commissions spécialisé… (Suite sur le site officiel)