Texte de Pierre Pelle Le Croisa – Illustrations de François Morel.
« À la face rubiconde,
Consultez-vous un buveur ?
Il vous dira qu’en ce monde
Bacchus seul fait le bonheur.
Sans approuver son ivresse,
Je trouve aussi le vin bon,
Quand on boit avec sagesse
À la santé d’un Franc-Maçon. »
Incipit, tiré de : « Le bonheur » par le R :. F :. Lesne (1799), des « Amis Réunis de la Victoire », air : « Aussitôt que la Lumière » in « Cantiques maçonniques » (« Réunion des deux Grands Orients de France – Planches, discours et cantiques – Mémoire II », éd. Mémoires de la Grande Loge, 2013).
EN GUISE DE PRÉMICES…
Cette saynète aspire à distraire, amuser, réjouir. Dans un premier temps, comme le banquet d’ordre dont elle est le thème, elle est simplement une histoire plaisante, pleine de fantaisie, d’émotion et d’humour.
Mais au-delà, elle vise dans un deuxième temps à comparer les banquets d’ordre d’aujourd’hui aux ordonnances des banquets d’autrefois, et plus particulièrement à ceux de l’Antiquité. Cette mise en parallèle fait ressortir les ressemblances et les divergences des uns par rapport aux autres.
Plus avant encore, pour ceux qui voudraient poursuivre la recherche, elle offre dans un troisième temps quelques éclairages tant sur les dieux, l’organisation, les rituels et la pratique des agapes dans le monde gréco-romain de jadis, que sur l’organisation, les rituels et la pratique des agapes de nos jours, dans le monde maçonnique. C’est la raison pour laquelle, même si l’histoire se suffit à elle-même et ne nécessite pas de commentaire, un lexique des termes employés vient conforter le récit, et surtout l’ouvrir vers d’autres réflexions.
Enfin, s’il me fallait ajouter un dernier mot pour introduire à ce banquet d’ordre mythique, je n’en verrais qu’un pour conclure : « Buvons ! »
Pierre-Paul le Candide (Alias Pierre Pelle Le Croisa)