ven 22 novembre 2024 - 07:11

L’Eurovision 2025 sous le feu des critiques pour sa “tolérance envers le satanisme et l’occultisme” 

De notre confrère Yahoo et BFM

Après la victoire de l’artiste suisse Nemo à l’Eurovision 2024 en Suède en mai dernier, la Suisse se prépare à accueillir le télé-crochet l’an prochain. Cependant, le choix de la ville hôte est un défi complexe dans ce pays où la politique peut influencer la décision à travers des référendums. Un petit parti conservateur, ouvertement hostile au concours, s’oppose aux budgets alloués par les villes candidates.

Zurich, Genève et Bâle sont en lice aux côtés de Berne, la capitale, qui envisage d’organiser l’événement en collaboration avec Bienne, la ville d’origine de Nemo. La ville sélectionnée pour accueillir cette 69ème édition devrait être annoncée d’ici fin août.

Un parti évangélique souhaite contester les crédits alloués. La question du coût suscite des débats, mais le particularisme suisse ajoute une dimension supplémentaire : des formations politiques pourraient s’opposer à la décision par le biais de référendums. Dans cette démocratie semi-directe, les citoyens peuvent exiger un vote dès lors qu’ils obtiennent le nombre requis de signatures, tant au niveau local, cantonal que national.

L’Union démocratique fédérale (UDF), un parti suisse qui défend “les valeurs chrétiennes intemporelles”, s’oppose fermement aux crédits accordés pour l’organisation du Concours Eurovision 2025. Ce parti évangélique, décrit comme ultra-conservateur par la presse suisse, reproche à l’Eurovision de “célébrer ou du moins de tolérer le satanisme et l’occultisme” 1. L’UDF cite notamment l’exemple de la tenue ornée de cornes portée par Bambie Thug, représentant l’Irlande lors de la compétition à Malmö, en Suède.

Le parti a lancé des référendums locaux dans les villes de Zurich et Berne pour s’opposer aux crédits alloués à l’événement. Certains membres de l’UDF craignent les coûts et le tumulte associés à l’Eurovision, tandis que d’autres sections, notamment à Genève et Bâle, se montrent enthousiastes en raison des retombées économiques potentielles 1. La décision finale reposera sur la Société suisse de radiodiffusion et télévision (SSR), qui évaluera les candidatures des villes hôtes.

L’Eurovision, dont la première édition a eu lieu en Suisse en 1956, est financé par des contributions des sociétés membres de l’Union européenne de radio-télévision. La ville choisie devra participer au financement, notamment pour les frais de sécurité. À Zurich, un crédit de 20 millions de francs suisses a été approuvé en cas de victoire de la ville, suscitant des réactions mitigées au sein de l’Union démocratique du centre (UDC), un parti de droite conservatrice 1.

En somme, les querelles autour du financement d’événements ne sont pas rares en Suisse, et l’Eurovision suscite des débats passionnés entre les partisans des retombées économiques et ceux préoccupés par les coûts et les controverses 1. Le pays devra trouver un équilibre entre ces considérations pour accueillir l’événement avec succès.

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Alice Dubois
Alice Dubois
Alice Dubois pratique depuis plus de 20 ans l’art royal en mixité. Elle est très engagée dans des œuvres philanthropiques et éducatives, promouvant les valeurs de fraternité, de charité et de recherche de la vérité. Elle participe activement aux activités de sa loge et contribue au dialogue et à l’échange d’idées sur des sujets philosophiques, éthiques et spirituels. En tant que membre d’une fraternité qui transcende les frontières culturelles et nationales, elle œuvre pour le progrès de l’humanité tout en poursuivant son propre développement personnel et spirituel.

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