Alors que notre confrère d’HIRAM.BE levait le voile sur les candidatures à la présidence du CLIPSAS le 18 février dernier, un nouveau candidat émerge de la Grande Loge Libérale de Turquie : le Frère Cüneyt KALPAKOGLU. Sa candidature, à première vue régulière au regard du règlement général, contraste avec celles des Frères Stéphane BAÑULS et Louis DALY qui ne semblent pas totalement légales.
Toutefois, un élément troublant surgit :
Son implication directe dans le développement du logiciel de vote du CLIPSAS.
En effet, lors de l’Assemblée Générale à Istanbul, la Grande Loge Libérale de Turquie, via l’entreprise Endpoint-labs dirigée par KALPAKOGLU, a offert gracieusement son logiciel de votation pour toutes les assemblées futures. Mais le hic, c’est que le chef de cette entreprise est aussi candidat à la présidence.
Comment un candidat à la Présidence peut avoir accès en tout temps aux résultats des élections?
La situation soulève un conflit d’intérêts potentiel et des questions éthiques et légales considérables. Endpoint-labs, sous la tutelle de KALPAKOGLU, ayant conçu le logiciel de vote utilisé par le CLIPSAS tout en présentant sa candidature pour en devenir le président, expose le processus électoral à un risque de manipulation. L’accès de KALPAKOGLU au code source du logiciel lui donne théoriquement la capacité de suivre qui vote pour qui. Dans un contexte où l’anonymat et la confidentialité des votes sont cruciaux, cette situation compromet gravement l’intégrité de l’élection.
De plus, la capacité même théorique de modifier les résultats des votes interpelle et jette une ombre sur la légitimité de sa candidature. La séparation claire entre les fournisseurs des outils électoraux et les candidats est essentielle pour préserver l’intégrité des élections.
En termes de gouvernance et de conformité éthique, il serait judicieux que le CLIPSAS envisage des mesures pour garantir que les entreprises développant des technologies électorales n’aient pas de liens directs avec les candidats ou les campagnes. Cela inclurait l’examen et potentiellement la révision des contrats et des obligations de confidentialité imposées à de telles entreprises pour éviter tout abus potentiel de pouvoir.
Il est crucial de s’interroger sur les conséquences potentielles de la relation entre Cüneyt Kalpakoglu, fondateur et président d’Endpoint-labs, et le président turc, Recep Tayyip Erdoğan (voir source), notamment parce que KALPAKOGLU a collaboré directement avec le président sur des projets informatiques antérieurs.
Cette proximité historique soulève des questions sérieuses sur la neutralité technologique et l’indépendance de son entreprise, surtout dans le contexte où cette dernière a développé le logiciel de vote utilisé par le CLIPSAS. Cette situation est d’autant plus préoccupante lorsque l’on considère le contexte électoral en Turquie sous l’administration ERDOĞAN, marqué par des allégations de manipulation des médias et de pression sur l’opposition.
Le contrôle gouvernemental sur 90% des médias, comme indiqué par plusieurs rapports, offre à l’administration une capacité considérable de façonner le discours public et de minimiser les critiques (Chatham House).
La répression des médias et des voix d’opposition en Turquie est bien documentée, avec des actions telles que le retrait de la Convention d’Istanbul et les tentatives de suppression des partis d’opposition, qui démontrent une stratégie pour maintenir le pouvoir en limitant la portée des contre-pouvoirs démocratiques (Human Rights Watch). Ces actions posent la question de savoir si une figure ayant des liens étroits avec ERDOĞAN, comme KALPAKOGLU, pourrait exercer une influence similaire dans le contexte du CLIPSAS, où il a développé le logiciel de vote.
Dans cette optique, il est impératif que le CLIPSAS prenne la décision de ne pas utiliser le logiciel de vote développé par Endpoint-labs pour ses prochaines élections. L’enjeu de conflit d’intérêts incarné par la double casquette de Cüneyt Kalpakoglu, à la fois développeur du logiciel et candidat à la présidence, est trop significatif pour être ignoré.
Les risques liés à la manipulation potentielle des résultats, ainsi que la possible surveillance des votes, compromettent non seulement l’intégrité des élections mais aussi la confiance des membres envers l’organisation. Il est crucial que le CLIPSAS se dote de mesures rigoureuses pour garantir une élection juste et transparente.
Outre les audits indépendants déjà recommandés, le CLIPSAS devrait envisager de suspendre l’utilisation de ce logiciel jusqu’à ce que des garanties complètes de neutralité et de sécurité puissent être établies. La mise en place d’un logiciel alternatif développé par une tierce partie indépendante pourrait être une solution pour éviter toute perception de biais ou de manipulation. Cette démarche assurera que l’organisation puisse maintenir son intégrité et renforcer la confiance dans ses processus électoraux.
Il n’en demeure pas moins qu’il y a de toute évidence, un conflit d’intérêt.
450.fm est-il devenu un site complotiste ?
Considérer que tous les Turcs sont pro Erdoğan revient à considérer que tous les Français sont pro Macron.
Quelle assignation ! Comme quoi, certains francs-maçons ne sont pas à l’abri des préjugés.
L’histoire ne vous retiendra pas de 450.fm, mais se souviendra de notre F:. Cüneyt, de son bilan et de ses hautes valeurs.
vous ne pouvez pas etre maçon avec une telle malhonneté.
vous mentez honteusement, votre reference en turc ne parle aucunement d’aucune relation de kalpakoğlu avec Erdoğan.
honte a vous.
c’est un montage et mensogne typiquement policiere.
vous meritez un proces en diffamation jespere qui’ils le feront et vous faire payer votre malhonnetete