Le Grand Prieuré des Gaules (GPDG) est une organisation maçonnique et chevaleresque issue du Grand Directoire des Gaules fondé le 23 mars 1935. Depuis le début des années 2000, le Grand Prieuré a complété sa dénomination officielle d’une double titulature :
- Ordre des francs-maçons chrétiens de France ;
- Ordre des chevaliers maçons chrétiens de France.
Le Grand Maître du GPDG, notre très cher et bien-aimé Frère Gilles Ducret animera une conférence, gratuite et ouverte au public, le samedi 21 janvier au Centre diocésain à Besançon ayant pour sujet
« Initiation maçonnique et chevalerie chrétienne ».
Gilles Ducret fera découvrir, par son expérience, une voie initiatique chrétienne. La conférence sera suivie d’échanges libres.
En voici la présentation : « Notre monde se signale, chaque jour, par d’implacables dégradations infligées au monde du vivant et par nombre de valeurs humaines, telles l’hospitalité, la bienveillance, l’amour de l’autre, perverties au profit d’intérêts égoïstes, cyniques, quelquefois meurtriers. Des voies initiatiques existent depuis l’aube des temps : la Kabbale juive, le Soufisme musulman, le Taoïsme, le Bouddhisme, qui sont autant de chemins vers cette lumière invisible qui est notre essence première. Mais une grande partie de notre monde actuel, épris de spiritualité, semble ignorer le chemin exigeant, mais exaltant d’une authentique voie initiatique chrétienne. »
Le Grand Prieuré des Gaules, une institution héritière du XVIIIe siècle
Déclarée en 1946 sous ce nom, le GPDG est une institution maçonnique française héritière des Provinces des Directoires rectifiés du XVIIIe siècle (1773-1774) – Auvergne (IIe), Occitanie (IIIe) et Bourgogne (Ve). L’Obédience tient ses origines du Grand Directoire des Gaules qui fut créé le 23 mars 1935 par les soins du Grand Prieuré Indépendant d’Helvétie (GPIH) – l’histoire retiendra que ce Prieuré installé le 14 août 1779, sera celui qui veillera sur la conservation du Rite/Régime Écossais Rectifié (RER) après son extinction en France au XIXe siècle –, et de par la volonté de Francs-Maçons du Grand Orient de France sous la conduite de Camille Savoire. Et ce, afin de réveiller entièrement et dans l’ensemble de ses différentes classes maçonniques et chevaleresques, le Rite Écossais Rectifié.
Pour mémoire, le Grand Prieuré des Gaules propose une belle collection avec Les Cahiers verts, sa revue d’études symboliques et historiques. Au début des années 1970 et durant plus de vingt années, Les Cahiers verts ont été l’organe de communication interne de la Chancellerie du Grand Prieuré des Gaules accessible aux seuls membres de l’Ordre. Les Cahiers verts sont désormais présentés au public. Ils ont pour objet de contribuer à la transmission de l’esprit de l’initiation chrétienne aux membres de l’Ordre ainsi qu’à porter parmi les hommes les vertus dont ces derniers ont juré de donner l’exemple.
Le Centre Diocésain Antoine-Pierre 1er de Grammont
Le Centre diocésain s’inscrit dans une histoire, celle du Grand Séminaire, initié dans la foulée du concile de Trente et réalisé à la fin du XVIIe siècle. C’est Antoine Pierre 1er de Grammont, un grand archevêque de Besançon et réformateur de la vie spirituelle et diocésaine à son époque qui a créé ce lieu de formation pour les prêtres.
Le séminaire, sa chapelle classée, ses cours intérieures, son grand escalier, sa bibliothèque constituent un patrimoine régulièrement visité dans le cadre de « Besançon, ville d’Arts et d’Histoire ».
Suite à sa rénovation achevée en 2005 et dans la fidélité à cette histoire, le Grand Séminaire devenu « Centre diocésain Antoine Pierre 1er de Grammont » est aujourd’hui une maison d’accueil diocésaine regroupant de nombreux domaines d’activité : centre de rencontre, de parole et de formation où se côtoient foi, culture, laïcité, œcuménisme et dialogue interreligieux. Il accueille différents types de groupes à visée pastorale ou sociale.
Pour information, une réunion réservée aux Sœurs et aux Frères, sur le même thème se tiendra à compter de 17 h au Temple maçonnique bien connu de tous à Besançon situé dans une ancienne chapelle des Antonins de 1720. Après la Révolution, l’église est déconsacrée et abrite un théâtre. Puis laissé à l’abandon, les Francs-Maçons investissent donc les lieux au milieu du XIXe siècle, la plus ancienne loge remontant à 1864.
Une invitation relayée par nos confrères de L’Est Républicain.
Infos pratiques : Conférence : « Initiation maçonnique et chevalerie chrétienne »
Samedi 21 janvier, à 14 h 30/ Entrée libre et gratuite
Centre diocésain – 20 rue Mégevand à Besançon
Entrée libre et gratuite
Organisateur : Association Montségur – Renseignement au 06 49 52 54 13
Publics concernés : Seniors – Jeunes/Étudiants (12-25 ans)
Sources : Centre Diocésain Antoine-Pierre 1er de Grammont, Wikipédia, Wikimedia Commons, site ma commune info, site GPDG
Nous apprenons ce dimanche matin, grâce à nos confrères d eL’Est républicain qui titre “Besançon : au centre diocésain, les francs-maçons sont indésirables” un article de Romuald PONZONI du samedi 21 courant :
“Depuis plus de 150 ans et la lettre encyclique du pape Léon XIII condamnant le relativisme philosophique et moral de la franc-maçonnerie , la position du Vatican n’a pas changé. Les fidèles qui se rapprocheraient des frères des obédiences risquent l’excommunication. Et le grand maître du Grand Prieuré des Gaules, un courant maçonnique se revendiquant chrétien en a fait les frais ce samedi lors de sa venue à Besançon. Gilles Ducret avait décidé de tomber le tablier et les décors, pour lever le voile sur son organisation. Il devait animer une conférence ouverte à tous au centre diocésain de la ville. Sauf qu’à la dernière minute, le vicaire général a fait volte-face en refusant de mettre à disposition ses locaux pour ce type de rencontre. Un jugement sans appel qui a failli faire capoter à la dernière minute le colloque. Mais, au final, une solution de repli a été trouvée ce vendredi. La rencontre a été déplacée au temple maçonnique bisontin, situé rue Emile-Zola dans une ancienne chapelle des Antonins de 1720. Ce qui a permis aux profanes de pénétrer dans ce lieu habituellement fermé et réservé aux « initiés ». Le grand maître s’en réjouit et y voit là un signe de bon augure. Une occasion unique de rappeler que la franc-maçonnerie n’est pas cette société secrète qui dirige le monde. Mais un espace capable de s’ouvrir aux autres.”
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Sic transit gloria mundi…
Fort heureusement, le temple maçonnique de Besançon – qui accueille notamment la Loge « Sincérité, Parfaite Union et Constante Amitié Réunies », dont la première composante « La Sincérité » a été créée en 1764 sous l’autorité de M. Charles de Lacoré, alors intendant du Comté de Bourgogne. En 1786, elle fusionne avec « La Parfaite Union », puis, en 1845, avec « La Constante Amitié » pour donner naissance à la Loge qui, sous le même nom, existe encore aujourd’hui – a ouvert ses portes au monde « profane » à l’occasion d’une conférence animée par le Grand Maître du Grand Prieuré des Gaules, notre TC & BAF Gilles Ducret.
Notre confrére “L’Est Républicain” publie ce jour quelques éléments complémentaires quant à la conférnce du GPDG de demain, à Besançon :
“« Initiation maçonnique et chevalerie chrétienne » : conférence ce samedi au Centre diocésain
Le Grand prieuré des Gaules, obédience maçonnique chevaleresque et chrétienne, accueille à Besançon son grand maître ce samedi 21 janvier, à 14 h 30, pour une conférence au Centre diocésain.
Gilles Ducret, grand maître de l’ordre maçonnique du Grand prieuré des Gaules, seule obédience chevaleresque et chrétienne de France, donnera une conférence ce samedi 21 janvier, à 14 h 30, au Centre diocésain de Besançon (entrée libre et gratuite). Son thème : « Initiation maçonnique et chevalerie
chrétienne ».
500 membres en France
Le Grand prieuré des Gaules, qui compte quelque 500 membres en France pour une cinquantaine de loges, dont une « très ancienne » à Besançon, prône avant tout une démarche d’initiation comme une « démarche d’humilité » pour des personnes « en recherche de sens. »
« Christianisme primitif »
Héritier du site écossais rectifié, fondé en Allemagne au XVIIIe siècle sous l’impulsion du Lyonnais Jean-Baptiste Willermoz, l’ordre se revendique d’un « christianisme primitif ». « Nous sommes dans une démarche initiatique pure qui tend à ramener l’être humain à sa source qui est de nature divine », explique M. Ducret. « En France, la maçonnerie s’est construite contre l’Église à travers la laïcité mais il ne faut pas confondre religion et clergé. Nous ne sommes ni propagandistes, ni moralistes, ni dans le marketing maçonnique… mais dans une authentique voie de réalisation spirituelle à travers la maçonnerie chrétienne. Des voies initiatiques existent depuis l’aube des temps : la kabbale juive, le soufisme musulman, le taoïsme, le bouddhisme qui sont autant de chemins vers cette lumière invisible qui est notre essence première. Mais une grande partie de notre monde actuel, épris de spiritualité, semble ignorer le chemin exigeant, mais exaltant d’une authentique voie initiatique chrétienne. »
L’Est Républicain – Aujourd’hui à 05:00 – Temps de lecture : 2 min
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