En ce deuxième dimanche de janvier, nous consacrons un article à l’Épiphanie – origine, histoire, symboles et tradition – en France, en Outre-mer, mais aussi à travers le monde.
Pour mémoire, la date biblique de l’Épiphanie est située au 6 janvier, mais ce jour n’étant pas férié, l’Épiphanie est fêtée le premier dimanche après le 1er janvier. La date est donc variable, chaque année elle a lieu le 1er dimanche de janvier, sauf si ce dimanche tombe le jour de l’an.
2023 est pour nous l’occasion pour vous faire découvrir une autre pratique.
Partez à la découverte de la tradition – ça a du bon et du beau ! – anglo-saxonne qui est de marquer sa maison des sigles C+M+B ?
À l’Épiphanie, en Allemagne, en Angleterre, aux États-Unis, de nombreux Chrétiens (anglicans, luthériens, méthodistes, presbytériens et catholiques romains, entre autres) tracent à la craie le fronton de leur porte d’entrée avec les sigles « 20+C+M+B+23 ».
La bénédiction de la craie, en anglais Chalking the door, est une tradition chrétienne de l’Épiphanie utilisée pour bénir sa maison.
Les lettres sont les initiales des rois mages, Caspar, Melchior et Balthasar -traduction anglaise -, venus d’Orient pour rendre hommage à Jésus et lui offrir trois présents : l’or, l’encens et la myrrhe.
Mais C+M+B est également l’abréviation de « Christus mansionem benedicat » signifiant que le Christ bénisse la maison. Les signes + représentent la croix du Christ. Et les chiffres au début et à la fin signifient la nouvelle année en cours, soit « « 20+C+M+B+20 », pour cette année. En 2023, si tel est votre désir, vous pourrez marquer « 20+C+M+B+23 ». Alors, « Marking Well » – en référence aux Maîtres Maçons de La Marque, un « side degree».
Une belle façon de consacrer sa maison et sa famille au Christ pour l’année à venir.
Une ancienne et belle coutume
Dans certaines localités, pour écrire l’inscription, on utilise une craie bénie par un prêtre ou un ministre chrétien le jour de l’Épiphanie. Les chrétiens ramènent ensuite la craie à la maison et l’utilisent pour écrire le motif. Cette coutume chrétienne de marquer la porte connaît un précédent biblique : les Israélites dans l’Ancien Testament ont marqué leurs portes afin d’être sauvés de la mort. Ainsi, la pratique sert à protéger les maisons chrétiennes contre les mauvais esprits, jusqu’au prochain jour de l’Épiphanie, au cours de laquelle la coutume est répétée. Les familles accomplissent aussi cet acte parce qu’il représente l’hospitalité de la Sainte Famille aux Mages (et à tous les Gentils). Cela sert donc de bénédiction à la maison, ses habitants et ses visiteurs, pour y inviter la présence de Dieu.
Mais pourquoi trois rois mages ?
Selon une tradition venant du VIIe siècle, les mages dont parle l’Évangile seraient des rois : les rois mages.
Ils étaient au nombre de trois : Melchior, Gaspard et Balthazar. Ce sont les noms qu’on leur a donnés au VIe siècle.
Le nombre 3 est très symbolique, il symbolise d’abord les 3 continents : Asie, Afrique et Europe, qui étaient les seuls connus à l’époque. C’est aussi l’image des trois fils de Noé : Sem, Cham et Japhet. Selon Saint Jérôme, les trois fils de Noé auraient ainsi peuplé les régions du monde : Sem couvrant l’Orient, Japhet s’établissant en Europe et en Asie, et Cham se réfugiant en Afrique.
Le nombre 3 représente aussi le nombre de cadeaux qui selon l’Évangile étaient au nombre de 3 : l’or, l’encens et la myrrhe.
Le nombre 3 figure enfin les trois âges de la vie :
-Melchior est présenté avec une longue barbe et il est le plus âgé des trois. Il offrit l’or,
-Gaspar est le plus jeune des trois et il donna l’encens,
-Balthazar est barbu sans être âgé et il fit l’offrande de la myrrhe.
La galette des rois
Il faut remonter au XIIIe ou au XIVe siècle pour retrouver les premières traces du partage d’une galette lors de l’Epiphanie. Une galette, partagée en autant de portions que de convives plus une : la « part du pauvre »*, c’est-à-dire destinée au premier pauvre qui se présentait.
On parle d’abord d’un gâteau doré et de forme ronde, une description qui peut rappeler le soleil et donc le culte des Saturnales. Pendant ces festivités de 7 jours, les excès étaient permis et il était d’usage d’offrir des gâteaux à son entourage. Une tradition qui, au Moyen-Age, est devenue celle du « gâteau des rois ».
Pour certains, l’appellation viendrait de la redevance qu’il fallait verser à son seigneur à la même époque. Redevance généralement accompagnée elle-même d’un gâteau.
Quant à la fève, elle aurait précédé la galette puisqu’elle date elle aussi de l’empire romain. Il était d’usage en effet dans la Rome antique de tirer au sort le roi d’un festin grâce à un jeton noir ou blanc.
Il est aussi dit qu’un roi était désigné par ce biais parmi les soldats d’une garnison ou dans une famille lors des Saturnales et qu’il pouvait ainsi, pendant une journée, réaliser tous ses désirs et commander tout ce qu’il lui plaisait. Une légende rapporte également une autre origine de la fève : la légende de Peau d’âne, inspirée du conte de Charles Perrault. C’est ainsi en oubliant sa bague dans un gâteau destiné au prince que Peau d’âne aurait inspiré cette étrange coutume.
Enfin, la tradition d’envoyer le plus jeune des convives sous la table pour désigner à qui revient chaque morceau de la galette serait arrivée à la même époque. Lors des Saturnales toujours, le maître de maison demandait en effet au plus jeune de la famille, censé être le plus innocent, de désigner à quel convive il doit distribuer la part qu’il tient en main. L’enfant est généralement surnommé Phébé, pour « Phœbus » ou « Apollon », en référence à un oracle d’Apollon.
Attention toutefois, le bon Compagnon ne doit pas devenir un mangeur de galette. Une expression argotique apparue en 1837et signifiant un « homme vénal qui reçoit de l’argent pour trahir ses devoirs »…
*La part du pauvre : on dit souvent qu’il faut découper la galette en prévoyant une part de plus qu’il n’y a de convives : c’est la fameuse « part du pauvre ». Autrefois en effet, les plus malheureux allaient ce jour-là de porte en porte demander « La petite part, La petite bouchée, La part du Bon Dieu, Pour l’amour de Dieu ».Gare à celui qui ne voulait rien offrir ! Les quêteurs chantaient férocement : « Si vous ne voulez rien nous donner/Nous irons au jouc aux poules/Nous prendrons tous vos chapons. » (Poitou)
Ou bien : « Que Dieu vous donne diarrhée mortelle jusqu’à l’autre Noël ! » (Charentes)
En revanche, les pauvres chantaient un remerciement s’ils étaient bien reçus :
« Salut à Messieurs et Dames d’honneur/Je vous donne le bonsoir de grand coeur/Divertissez-vous bien dedans ce saint jour. »
Sources : Wikipédia, blog francescax8, Wikimédia Commons, Cybercuré, Noël catholique, breizh-info
Chère Sol-Ange Sudarskis, de minuit à midi quinze connais-toi toi même. ” Qui se connaît, connaît aussi les autres; car chaque homme, chaque femme porte la forme entière de l’humaine condition “. Michel Eyquem de Montaigne – philosophe 1533 – 1592. Se connaître soi-même avant de vouloir prétendre connaître les autres, c’est connaître son propre ” ésotérisme ” ( ésotérisme du grec ancien esotêros ” intérieur ” ) où réside la flamme divine. G dit.. .
La lettre G , chère Solange, résume tout de la kabbale maçonnique, ce beau chandelier maçonnique posé sur les 7 collines de Rome dit que les musulmans ont fait sept fois le tour de la Kaâba à la Mecque permettant ainsi à l’évêque d’en faire sept fois le tour de l’autel pour la consacrer à l’immolation et à la résurrection du Maître secret. La lettre G entre l’équerre et le compas a été choisie pour sa possibilité d’en déduire Dieu, Gnose sagesse des mages, et G septième lettre de l’alphabet = selon le calcul antérieur à Pythagore 1+2+3+4+5+6+7 = 28 = 88 = 20 – 8 = 12 comme les 12 heures de la nuit et du jour. G dit.. .
Les 72 maisons célestes à l’image des 72 séphiroths ont leurs 72 caves. La Loge maçonnique est couverte intérieurement et extérieurement les travaux prennent fin à minuit à l’intérieur et à midi à l’extérieur de la Loge. Les quatre quartiers sont faits. Il faut sortir de l’enfer en allant porter les santés d’obligation à l’occasion de l’agape cinquième quartier . L’initiation est terminée. Les quatre éléments de la matière seront désormais gouvernés et dirigés à jamais par le cinquième , le périsprit. Pur esprit de l’Onde primordiale omnipotente en toute chose, en toute vie réveillée est au service du Maître selon la volonté Divine.. .
La pyramide, comme celle formée par les trois points, donne la bonne heure du début et de la fin des voyages initiatiques des épreuves. Puisqu’il s ‘agit d’une pyramide, une pyramide a une base carrée et quatre faces de quatre triangles, quatre triangles multipliés par trois angles = 12. La Terre tourne sur elle même par la gauche, sens lunaire, et par la droite autour du soleil, sens solaire : 12 X 12 = 144 bibliquement prouvé par les versets 21/17 de l’Apocalypse de Jean … il mesura la muraille, et trouva cent quarante quatre coudées, mesure d’homme, qui était celle de l’Ange… Les colonnes J et B de nos Loges en apportent la confirmation . On entre et on sort avec le recto et le verso de ces lettres. J étant la dixième lettre de l’alphabet et B la deuxième, chacune des colonnes contient donc J et B = 12 = 12 x 12 = 144. Etc.. . La lumière luit dans les ténèbres, il est temps de la recevoir : le Noé-L orthodoxe se fête le 6 janvier afin de se souvenir que Dieu créa le ciel et la terre en 6 jours et qu’au septième il se reposa, 7 comme G è7me lettre de l’alphabet. A y réfléchir comme tout bon Passé Maître maçon, il s’agit de 6 jours et de 6 nuits de 12 heures. 12 heures de nuit multipliées par 6 = 72, 12 heures de jour multipliées par 6 = 72, et 72 + 72 = 144 comme les 72 maisons de Nicolas Flamel . Flamel étant un surnom qu’il s’était donné à entendre ” flamme L “. Etc.. .
Comme la lune préside à la nuit et le soleil au jour, la galette des rois représente la pleine lune puisque toutes les anciennes religions sont basées sur le cycle lunaire comme la catholique. Les rois mages, dont l’un est noir, symbolisent la lune, la terre, le soleil. La Terre est au milieu des deux autres, c’est elle qui par sa rotation donne le jour et la nuit. En Loge, le secrétaire comme secret symbolise la lune, le vénérable la terre dirigeant les travaux du jour et de la nuit, l’orateur comme or symbolise le soleil. Si les officiers se trouvent à l’Orient, c’est pour faire savoir que c’est le vénérable comme la vénérée terre qui donne le jour et la nuit. La terre est dite la soeur jumelle inversée de Vénus La Terre a ses phases comme tous les astres. La lune était pour les initiés le repère visuel des phases terrestres. Ils savaient qu’il faut quatre quartiers pour faire une pleine ou nouvelle lune, et un cinquième quartier de plus pour le plein et le vide de la Terre. Ces cinq quartiers représentent les cinq phases du cycle de Vénus. La Terre a à peu près le même cycle.L’ origine des pyramides vient de là. les pyramides représentent symboliquement le cinquième quartier. Les scientifiques disent que les constructeurs des pyramides ont fait une erreur de construction en n’alignant pas exactement les pyramides sur les quatre points cardinaux. Erreur, ils ont aligné ces pyramides sur Sirius, la constellation du chien. Mais Vénus est celle qui qui est visible matin et soir toute l’année. C’est celle qu’on appelle l’Etoile du berger, c’est aussi celle qui nous porte , la Terre). Vénus indique au berger quand sortir les moutons, quand les rentrer à la berger. Il n’y a pas d’erreur de construction. On peut retrouver le même message de construction céleste avec la Kaâba à la Mecque musulmane. Ce cube noir et de bandes d’or n’est pas exactement construit au centre de la cour de la Mecque. On a mis une pierre noire ovoïde dans la l’angle sud-est de la Kaâba, et non pas au sud volontairement. Le même message est donné par le dessin de Léonard de Vinci avec son ” homme de Vitruve “. Le carré du dessin est décalé du cercle. C’est là où se trouve la fève de la galette, celle de l’initié,