Michel Warnery, pour les lecteurs de 450.fm, n’est pas un inconnu… Nous dirions même qu’il est un frère bien connu du journal !
En effet, le 23 décembre 2021, nous avions publié la recension de son dernier ouvrage Le Roi du Monde – Une élection présidentielle aux USA (Éd. ECE-D, 2020) https://bit.ly/3Uh0bqb
Initié le 25 mars 1959 à la GLNF, Michel Warnery vécut une partie de sa jeunesse en Angleterre, en Allemagne et au Mexique. Ancien élève de l’ESCP Business School (anciennement École supérieure de commerce de Paris), il reprend les activités de l’entreprise familiale et crée sa propre affaire et devient responsable de la diffusion en France de la production d’entreprises allemandes. Admirateur de Kipling et de Gandhi, il a travaillé en France avant de se retirer en ses sources vaudoises puis de revenir vivre à Paris. Après plus de soixante années de pratique ininterrompue de l’Art Royal, tant en France qu’en Suisse – au sein de la Grande Loge Suisse Alpina –, Michel a pratiqué de nombreux rites et a accédé aux grades les plus élevés desdits rites. Il garde un regard amusé sur l’Institution… Diversifié et brillant penseur doublé d’un observateur fin de la société humaine, il a signé plusieurs ouvrages à succès : Le Livre de l’Immortel (Desclée de Brouwer, 1999), Petits Crimes à la Grande Loge (Galodé, 2015), et de L’Auréole des Justes (Les Impliqués éd., 2018).
Il est, par ailleurs, correspondant pour la France du Groupe de Recherche Alina (GRA), association créée à Berne en 1985 et qui a pour but de réunir des frères Maîtres francs-maçons ayant intérêt à la recherche dans les domaines du symbolisme, des rituels, de la philosophie, de l’histoire, de la littérature et de l’art, mais aussi de la prospective en Franc-maçonnerie. Le GRA publie la revue Masonica. En juin dernier, elle fêtait son 50e numéro, un spécial jubilé !
Souvenons-nous aussi de son rocambolesque roman, préfacé par Roger Dachez, Règlements de comptes à la Grande Loge (Cépaduès, 2016). Nous dirions maintenant un thriller ésotérique, dont l’action se déroule au sein d’une grande obédience maçonnique. Un pamphlet ironique d’une situation possible pouvant survenir à tout moment dans une communauté humaine, avec ses faiblesses et ses forces… Un récit où toute ressemblance avec des personnages existants ne serait pas purement fortuite !
Notre très cher et bien-aimé frère Michel souhaite nous offrir son travail sur « Il était une fois la Grande Bretagne ». Ayant pour sous-titre « Rapport historique entre l’Institution maçonnique et le développement du Royaume Uni à travers le monde, suivi de la création du Commonwealth et celle des États-Unis ». Un sujet historique passionnant.
Qu’il soit, ici et maintenant, remercié de ce partage. Une planche – discours ou encore Morceau d’Architecture (selon le rite) – donnée le 3 septembre dernier au sein de la respectable Loge Jean Scot Érigène N° 1000, loge d’études et de recherche de la Grande Loge de France, plus ancienne loge de recherche car créée en 1985. Elle est actuellement dirigée avec maestria par Christophe Bourseiller, journaliste, écrivain et acteur de cinéma et de théâtre.
Voici son travail. Donc, Once upon a time*…
« A.L.G.A.D.L.U. – V.M. & vous tous mes F.F.
Il était une fois la Grande Bretagne.
Je me propose ce matin d’aborder – schématiquement – un sujet historique.
Première remarque : La création de l’institution maçonnique, telle que nous la connaissons et la pratiquons, hic et nunc, est contemporaine du Siècle des Lumières. Je ne vous apprends rien.
Seconde remarque : cette institution est britannique à l’origine.
On est en droit de se poser la question : Pourquoi ?
Je vais essayer de répondre.
Rappelons sommairement qu’à la fin moyen-âge , au XIIe & XIIIe siècle, la scolastique née de la philosophie des Présocratiques, inspira la théologie néotestamentaire et assura le pouvoir de Rome sur l’ensemble de la chrétienté.
C’est aussi l’époque où les contributions financières privées permettent l’édification des cathédrales gothiques en Europe. Ne regrettons rien , cela valait la peine.
Souvenons-nous aussi qu’une large majorité des peuples européens est inculte, analphabète, et que l’enseignement de l’Église doit être à sa portée.
Ainsi voyons-nous des représentations dessinées sous forme de vitraux étincelants sur lesquels apparaissent les scénographies sacrées inspirées de la Bible ; rappelons au passage la célèbre tapisserie de Bayeux, illustrant le débarquement en Angleterre de Guillaume, duc de Normandie et qui est une « bande dessinée » brodée, de 70 m. de long sur 50 cm. de hauteur, une des plus célèbres de l’Histoire.
C’est encore donc l’époque où le clergé de l’Église dirige, encadre des esprits simples, juge du bien et du mal, reçoit les « pêcheurs » en confession et laisse entrevoir un espoir de rédemption, pratique qui doit avoir pour effet de moraliser les comportements.
Jusque-là, rien de répréhensible, bien au contraire.
Le temps passe…
Nous sommes maintenant, à la fin du Moyen Âge et à l’orée de la Renaissance.
L’Église romaine, toujours omniprésente, bénéficie de dons qui lui permettent de financer ses investissements et ses dépenses. On le comprend.
En 1508, au début du XVIe siècle, à l’emplacement où avaient été édifiés au IVe siècle le cirque de Néron et de Caligula, à Rome, et où les premiers pèlerins venaient rendre un culte à Saint Pierre, le chantier de la basilique de Saint Pierre de Rome est ouvert à l’initiative de l’empereur Constantin 1er qui voit là une façon d’asseoir son pouvoir sous couvert de propager la foi chrétienne.
Bien entendu, on nous raconte que Constantin avait eu un rêve : Le Christ lui garantissait la victoire dans ses entreprises s’il combattait en chrétien. On n’a jamais lu nulle part dans le Nouveau Testament le Christ encourager à la guerre. Mais là encore passons…
La nécessité financière d’une telle entreprise – celle de l’édification de Saint Pierre de Rome – implique une levée de fonds et l’Église qui appellera à la générosité des Chrétiens en échange de laquelle Elle se montrera indulgente lors de la confession des péchés des gens fortunés. C’est ce qu’on appellera le commerce des « indulgences ».
Là, c’en est trop. L’Église régulière s’oppose à l’Église séculière et un frère augustinien se révolte. Martin Luther affiche sur les portes de l’église de Wittenberg, petite ville de Saxe Anhalt, ses 95 thèses qui seront le détonateur de la Réforme. Nous sommes en octobre 1517.
Pendant ce temps, que se passe-t-il de l’autre côté de la Manche ?
Au début du XVI° siècle, en 1509, le truculent et sanglant Henri VIII est couronné.
A la suite de difficultés matrimoniales qu’il ne convient pas de détailler ici, le roi se sépare de Rome, renie la religion catholique et fonde la sienne propre dont il devient le chef, remettant toutefois le pouvoir exécutif à l’archevêque de Canterbury.
L’Histoire de la Grande Bretagne devient tumultueuse.
Elle est ponctuée de conflits permanents entre l’Angleterre et l’Écosse. Qu’ils soient religieux, culturels ou politiques.
Un siècle plus tard, Cromwell tentera une révolution démocratique qui échouera laissant place au retour d’une royauté contrôlée par un Parlement donnant le pouvoir au peuple.
C’est un changement radical. Nous allons tenter de voir pourquoi, et surtout où cela conduit.
Rappelons juste que ladite Grande Bretagne se compose de quatre entités : l’Angleterre, l’Écosse, l’Irlande et le Pays de Galles.
L’île d’Irlande, elle, est un monde à part. Séparée en deux, c’est devenu – beaucoup plus tard – au sud une république, depuis 1937, et qui est depuis 1973 membre de l’Union européenne, alors qu’au nord, l’Ulster reste membre du Royaume Uni.
Le temps nous manque pour évoquer ici et tenter de comprendre l’inextricable complexité confessionnelle, politique, culturelle des composantes de ce qu’il est convenu d’appeler paradoxalement le Royaume Uni.
Toutefois remarquons que certains esprits éclairés ont trouvé le moyen de concilier cet ensemble hétéroclite.
Ce sont ceux qui, dès le début du XVII° siècle, d’abord en Écosse, puis en Angleterre, ont conçu l’esprit de ce qui sera une Société où l’on simulera le mythe de la mort et de la résurrection symboliques du vieil homme devenant ainsi l’homme nouveau. Catharsis nécessaire à l’ouverture de la pensée.
La Franc-Maçonnerie est née, et cette partie du rituel – la mort symbolique d’Hiram et la renaissance de l’impétrant -, ce moment fondamental du rite, quels que soient les rituels, devient le point central de la quête maçonnique.
Il y aura un avant et un après la mort d’Hiram, en l’occurrence, de l’impétrant. Mort symbolique s’entend.
Après avoir été frappé au front et tué, « le maître est retrouvé et il reparaît aussi radieux que jamais ».
Cette remarque est fondamentale, c’est la clé de voûte de la Franc-maçonnerie.
Il s’agit bien là de la Renaissance de l’être nouveau.
Ces réunions d’hommes ou de femmes, quels que soient leur situation personnelle, leur religion, la couleur de leur peau, leur appartenance politique, ne se sépareront plus avant d’avoir formé la chaîne d’union qui en fait des frères, quel que soit l’endroit sur la terre où ils se seraient réunis.
De ce symbole très fort est né la Franc-Maçonnerie en Grande Bretagne.
Que cette institution ait été créée là où les conflits politiques, culturels ou religieux n’ont pratiquement jamais cessé de faire couler le sang, peut sembler, en effet, paradoxal, mais elle est au contraire le résultat d’une prise conscience de l’inanité de ces conflits qui opposèrent les êtres humains de cette nation hétéroclite, et plus spécialement de la situation politique qui en résultait.
La meilleure définition de la Franc-Maçonnerie, à mon avis, nous est donnée dans le rituel d’instruction du 1er degré du R.E.A.A. tel qu’il est pratiqué à la G.L.N.F., obédience toujours reconnue par la G.L.U.A. : « C’est une Alliance Universelle d’hommes éclairés, groupés pour travailler ensemble au perfectionnement intellectuel et moral de l’humanité ».
On a tout dit.
L’esprit de la Franc-Maçonnerie a, dès lors, imprégné la philosophie de la Grande Bretagne.
Et c’est en effet à partir du début du XVIIe siècle que ce petit archipel européen est sur le chemin de devenir la première puissance mondiale.
Je pense qu’il n’y a là pas de hasard.
Qu’on en juge et qu’on se souvienne du fameux « Coup de Trafalgar » qui fut en 1805 à l’origine de la chute de Napoléon 1er.
Après avoir vaincu l’Espagne et la France sur les mers, la Grande Bretagne partira à la conquête du monde.
Il n’y a pas d’autres solutions pour une nation insulaire que celle de posséder la marine la plus puissante, et la conquête des pays qui formeront plus tard le Commonwealth est dès lors engagée.
Cette domination planétaire, le Commonwealth, est constitué de cinquante-quatre États dont le souverain britannique est le roi ou la reine, qu’il couvre quelques trente millions de km², qu’il est peuplé de plus ou moins deux milliards six cents millions d’habitants et qu’on s’y exprime en langue anglaise, (même si un nombre considérable de vernaculaires locaux sont naturellement utilisés).
Nous pourrions y ajouter les États-Unis d’Amérique du nord, imprégnés d’esprit britannique, même si une grande partie de sa population est d’origine diverse (européenne, africaine ou asiatique). Les premiers mots de sa Constitution sont : « We, the people ». Il s’agit donc bien d’une démocratie (autorité du peuple), qui plus est, de langue anglaise.
Certes, il serait erroné de croire que cette conquête aurait été le fruit de l’altruisme ou de la générosité des Britanniques. Cependant, c’est avec ces pays qui n’ont, pour la plupart, aucune structure démocratique que les Britanniques entreront en rapport étroit et durable et leur imprimeront leurs institutions… certes pas gratuitement puisqu’il s’agissait aussi de faire des affaires.
Après, les Britanniques poursuivront par la création d’un certain nombre de think tanks (groupes de réflexion), comme nous disons aujourd’hui : The Millner Group, la Table ronde au sein desquels nous trouvons de nombreux Francs-Maçons qui s’appliqueront à instituer une forme d’Humanisme moderne d’où toutes formes de politique ou d’appartenance religieuse seront exclues et qui contribueront à la création de l’Empire britannique, lequel deviendra une structure confédérale en 1931, revue sous sa forme actuelle en 1941, la seconde guerre mondiale n’y étant pas étrangère.
Dès lors, « l’Esprit » de la Franc-Maçonnerie imprimera de manière sous-jacente l’ensemble des États constitutifs de cette totalité, fortement imprimé de culture britannique. Tous les pays du Commonwealth créeront des Grandes Loges où seront initiés les dignitaires locaux.
La Franc-Maçonnerie aura ainsi une influence sous-jacente, indirecte, comme antidote à l’acharnement des nations dites unies à s’étriper gaillardement.
De manière sous-jacente aussi, l’Esprit de la Franc-Maçonnerie aura imprégné le comportement des Britanniques dans le monde.
Dans un excellent ouvrage publié en anglais : « Builders of Empire : Freemasons and British Imperialism 1717-1927 » , on peut lire ce passage introductif, tel que je l’ai traduit de l’original :
« En 1827, un certain John Stephen, officier de police, avait émigré en Nouvelle Galles du sud, à Sydney, moins d’une année auparavant. Pendant ce temps, dans une lettre, il remarquait que, devant l’afflux quasi quotidien d’immigrants venus d’Angleterre qui avaient été admis dans des loges, beaucoup d’entre eux s’étaient trouvés devant la nécessité d’être soutenus en qualité de voyageurs. De ce point de vue, la Franc-Maçonnerie avait acquis la réputation d’être une institution qui offrait à ses membres un passeport pour d’innombrables bénéfices rendus dans toutes les parties de l’Empire et, en vérité, dans le monde entier. Dans un second temps, Stephen prît conscience que cette fraternité avait un rôle à jouer pour renforcer l’Empire britannique. Bien que ce qu’écrivait Stephen concernait cette partie particulière de l’Empire. Il s’agit là de l’Australie, bien sûr.
Ainsi, dès le milieu du 18ème siècle, la fraternité devint une institution globale. Une par une, les loges s’implantèrent à travers les Îles britanniques, l’Europe, l’Empire britannique atlantique et bientôt plus largement au monde entier.
En 1752, les Grandes Loges d’Angleterre, d’Écosse, et d’Irlande avaient reconnu des loges au Bengale, à Gibraltar, en Pennsylvanie, en Nouvelle Écosse, à New-York, au Newfoundland, en Turquie, à Rhode Island et au Connecticut.
Des Grands Maîtres provinciaux furent mandatés aux East-Indies, aux colonies d’Amérique du Nord, Montserrat, Antigua, Barbados et la Jamaïque.
Dans la seconde moitié du siècle, d’autres loges furent créées. Pendant ce temps, la Maçonnerie s’était répandue en dehors de l’Empire : en Guyane hollandaise, en Afrique du sud, à Sumatra, en Chine, en Floride, à Ceylan, en Argentine.
Elle s’était aussi étendue en Europe sous ses différentes formes dans l’empire français, les Pays-Bas, l’Espagne et le Portugal. »
Dès lors, la Maçonnerie devient universellement un lien fraternel et humaniste empathique dont les textes rituels doivent être compris de façon anagogique, c’est-à-dire en dépassant le sens littéral pour accéder à un sens spirituel.
La Franc-Maçonnerie devient ainsi une religion (dans le sens de relier) internationale, humaniste et spirituelle, indépendante de toute confession et reconnaissant le Créateur sous la forme indéfinie de G.A.D.L.U.
Afin de tenter de répondre à la question posée au début de cette étude : « Pourquoi la Franc-Maçonnerie est-elle essentiellement britannique ? », je dirais tout d’abord qu’elle est liée directement à l’expansion de cette nation dans le monde au XVIII° & XIX° siècles.
Les sociétés, organisations, ou Groupes de réflexion britanniques, tels que : The round table, the Council of foreign relations, the Center for public Integrity qui rassemblaient les élites des pays y participant, universitaires devenus personnalités politiques, lesquels inspirèrent le développement du Commonwealth furent, dans leur grande majorité, des hommes initiés dans l’esprit de la fraternité universelle, autrement dit des Francs-Maçons.
Il serait inutile et lassant de tous les citer. Juste quelques noms qui pourraient vous être familiers : Lord Rothschild, Winston Churchill, Franklin Roosevelt et bien d’autres Présidents des États-Unis, mais aussi d’autres personnages qui jouèrent un rôle édifiant dans la construction de l’Empire britannique, que ce soit sous son aspect politique en implantant la démocratie et le parlementarisme dans les pays conquis, que sous son aspect économique.
Je recommande à ceux que cela intéresse un livre publié hélas en anglais : « Builders of Empire » et, hélas, pas encore traduit.
Je vous donne la traduction de la quatrième de couverture descriptive de l’ouvrage :
Dans cette première étude de la relation entre la Franc-Maçonnerie et l’impérialisme britannique, l’auteur emmène le lecteur dans un voyage à travers deux siècles et cinq continents, démontrant que, dès lors qu’elle quitta les rivages de la Grande Bretagne, la Franc-Maçonnerie fut à l’origine de la cohésion de l’Empire britannique. Alors qu’elle s’étendit en Europe, dans les Amériques, en Asie, en Australie et en Afrique, les prétentions du groupe à la fraternité cosmopolite furent mises à l’épreuve. L’auteur examine le rôle de la fraternité de nombreux développements coloniaux et simultanément l’impact de l’Empire sur la fraternité. Dans ce processus, il aborde les questions de la mondialisation, des identités supranationales, du pouvoir impérial, du fraternalisme et de la masculinité.
On peut donc sans crainte affirmer que ce qu’on appelle « l’Esprit » de la Franc-Maçonnerie a eu une influence déterminante sur l’évolution du monde moderne occidental, ainsi que les pays qui furent à un moment ou à un autre sous la tutelle britannique, même si, bien entendu, sa pratique ait pu différer selon les cultures de ces pays…
So mote it be !**
J’ai dit V.M. »
NDLR : * Il était une fois
**Qu’il en soit ainsi !
Bonjour Michel,
J’espère que tu te souviens de moi, nous étions à la R.L. La Clef de Voûte à l’Orient de Coulommiers avec André Huguet (décédé) en 1984. Depuis les années 2000 j’ai quitté la GLNF comme beaucoup, malheureusement, mais j’aimerais bien reprendre contact avec toi, je garde un excellent souvenir de toutes tes explications à l’époque.
Très affectueusement et fraternellement.
Jean-Pierre CHOPLIN
Je me souviens très bien de toi et de l’aventure “seine et marnaise”. Je me réjouirais de te rencontrer. Je vis à Fontainebleau, 21 Blvd. Magenta 06 50 35 16. J’y serai de retour fin du moin.
A bientôt,
Fraternellement.
Michel Warnery