Organisées à l’initiative du ministère de la Culture, les Journées nationales de l’architecture vous accueillent pour une 7e édition, consacrée au thème « Architectures à habiter ». Leur objectif est de raconter l’histoire du bâti qui nous entoure, développer la connaissance architecturale du grand public, éveiller les curiosités et les sensibilités artistiques, valoriser l’apport culturel, technique et social de l’architecture et dévoiler ses multiples richesses.
Ces journées sont aussi l’occasion de valoriser le métier d’architecte et d’inviter le grand public à rencontrer et échanger avec les professionnels. C’est dans cette optique que la manifestation a renouvelé son partenariat avec le Conseil national de l’ordre des architectes.
Pour la 4e année consécutive, les éditions À Vivre organisent « Les Journées d’Architecture À Vivre » lors des Journées nationales de l’architecture les 14, 15 et 16 octobre, ainsi que le week-end suivant des 21, 22 et 23 octobre 2022. Ces Journées « À Vivre » donnent l’occasion au grand public de découvrir des appartements et des maisons de particuliers, en compagnie de leurs architectes et maîtres d’ouvrage.
Plus de 1200 événements organisés dans toute la France
Cette année encore, plusieurs centaines de rencontres, débats, visites d’agences d’architecture, de bâtiments et de chantiers, balades urbaines, expositions, projections de films et autres ateliers pédagogiques seront proposés au grand public.
La première journée de la manifestation sera réservée au public scolaire grâce à l’opération « Levez les yeux ! », en partenariat avec les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale et de la Jeunesse. Cette journée hors les murs se tiendra le 14 octobre et permettra aux élèves accompagnés de leurs enseignants de visiter des édifices et des quartiers pour apprendre à lire l’architecture et déchiffrer la ville et les paysages.
Le thème « Architectures à habiter » au cœur de cette 7e édition
À l’heure où nos sociétés sont soumises à de multiples défis (énergétique, climatique, sanitaire, social, etc.), nos modes de vie et nos façons d’habiter doivent être réinventés. Les architectes sont en première ligne pour penser le monde de demain et concevoir des logements plus agréables à vivre, plus confortables et modulables, combinant des espaces d’intimité et des espaces de convivialité, harmonieusement intégrés à leur environnement bâti et naturel.
Concevoir des espaces où bien vivre, de façon durable, nécessite de développer des pratiques architecturales alternatives. Ces dernières passent par exemple par le recours à des matériaux plus sains et plus sobres en ressources, tels que le bois, la terre et la paille, mais aussi par la généralisation du réemploi et du circuit court ou encore par le développement des démarches de co-conception et de co-construction avec les futurs occupants pour créer des espaces plus en phase avec leurs attentes et les réalités économiques.
C’est pour soutenir le travail des architectes, diffuser ces nouvelles pratiques architecturales et sensibiliser le grand public au rôle et à l’impact de l’architecture dans la redéfinition du monde de demain, que le ministère de la Culture a choisi de placer le thème « Architectures à habiter » au cœur de cette 7e édition des Journées nationales de l’architecture !
Les architectes, avec les Conseils régionaux et le Conseil national de l’Ordre des architectes
Ils se joindront à l’ensemble des acteurs de l’architecture pour permettre à tous les intéressés de découvrir la richesse et la diversité de l’architecture partout où elle se trouve, et en savoir plus sur le métier d’architecte.
Le tableau de l’ordre, c’est 30 400 architectes inscrits dont 30 % de femmes.
À Paris, l’ordre des architectes Île-de-France se situe au 148, rue du Faubourg Saint-Martin dans le 10e arrondissement, au sein du centre international d’accueil et d’échanges des Récollets.
L’ancien couvent des Récollets est un bel exemple de l’architecture religieuse des XVIIe et XVIIIe siècles. Longtemps utilisé comme hôpital militaire, cet ensemble immobilier est aujourd’hui géré par Lerichemont, filiale de la Régie immobilière de la ville de Paris (RIVP).
Pour mémoire, les récollets, issus à la fin du XVe siècle d’une réforme de l’ordre des Franciscains, s’appelaient initialement « frères mineurs de l’étroite observance de saint François ».
Source : www.architectes.org