La rédaction de 450.fm a enfin identifié une liste d’opposants sérieux à la Franc-maçonnerie – et à ses valeurs – et aux Francs-maçons. Il est impossible de naviguer sur les réseaux sociaux sans les croiser, avec parfois une nauséabonde odeur de revanche envers notre Art, lorsqu’il ne s’agit pas d’antisémitisme…
Pour certains, ils ont enfin sauvé leur âme des enfers le jour du miracle divin à Lourdes, pour d’autre cela s’est produit à Rocamadour, ils ont tous un point commun.
Ils n’ont pas vraiment quitté la Franc-maçonnerie car ils en parlent tous les jours. Mêmes s’ils ne viennent plus en Loge, ils passent plus de temps à y penser pour la combattre qu’à l’époque où ils en étaient membres. C’est devenu un fonds de commerce qui leur permet d’exister pour certains quelques années durant.
Cette liste des 7 n’est évidemment pas exhaustive. Nous nous réservons le droit de mettre à jour cet article avec le temps. Ceux présentés ci-après sont les plus médiatiques, les plus visibles par leurs vidéos ou leurs écrits. Matériellement, il n’a pas été possible d’enquêter en profondeur sur chacun d’eux. D’ailleurs, quel en aurait été l’intérêt. Cependant, pour le plus médiatique de la bande Serge Abad-Gallardo, notre rédaction a pris la peine de creuser son passé en rencontrant des membres de son ancien Atelier, afin de comprendre quel est son moteur et surtout, quelles sont ses motivations à se répandre ainsi sur les réseaux sociaux depuis des années. Il représentera en quelques sortes le portrait-robot de l’antimaçon actif et militant.
Nous avons voulu décoder, afin de saisir ce qui le motive à écrire son 6e livre sur le même sujet, telle une obsession qui ne le quitte pas. Son action est actuellement sans conséquence, car ses déclarations et ses dévoilements sont sans intérêt. Vous avouerez toutefois que de nombreux Sœurs et Frères sont agacés de l’entendre sous un faux air détaché affirmer qu’il a réussi à s’extirper de la toile de la mygale maçonnique pour enfin rencontrer le Christ et retourner dans le droit chemin de la lumière. Nous terminerons donc notre galerie de portraits par Serge Abad-Gallardo le bien nommé.
Nos 7 élus du jour sont donc : Maurice Caillet, Stéphane Blet, Jean-Claude Lozac’hmeur, Christophe Flipo, Bill Schnoebelen, Morgan priest, Serge Abad-Gallardo :
Maurice Caillet
Né à Talence le 24 septembre 1933 et mort à Auray le 6 novembre 2021, est un essayiste français, chirurgien-gynécologue et urologue, membre de la franc-maçonnerie avant de la quitter à la suite d’une conversion religieuse. Il est issu d’une famille bretonne, athée et anticléricale, qui avait apostasié. Il n’a pas été baptisé à la naissance et n’a reçu aucune éducation religieuse. À l’âge de trente-cinq ans, il est initié à la Franc-maçonnerie au Grand Orient de France où il reste durant quinze ans, puis s’affilie à la Rose-Croix AMORC, et s’intéresse à la radiesthésie, à l’occultisme en général, ainsi qu’à la magie blanche.
Il était interne aux hôpitaux de Paris et assistant à la Faculté de Médecine. Puis il exerce la chirurgie notamment gynécologique à Rennes. Chirurgien-urologue et gynécologue, il se dit rationaliste et scientiste, il est membre du Planning familial où il est un pionnier de la contraception et de l’interruption volontaire de grossesse (IVG).
Cependant, à l’âge de cinquante ans, lors d’un voyage à Lourdes en accompagnement de sa femme Claude gravement malade, il assiste à sa première messe ; il vit une conversion religieuse, et demande immédiatement à recevoir le premier sacrement du Chrétien, à savoir le baptême : « À Lourdes, en 1983, le franc-maçon que j’étais tomba brutalement de son cheval, un peu comme saint Paul sur le chemin de Damas. »
Il s’engage ensuite dans le renouveau charismatique et devient membre sociétaire de l’Association des écrivains catholiques de langue française, membre du comité d’honneur de l’Alliance VITA et de Mère de miséricorde.
Il est l’auteur de 7 ouvrages :
- Du secret des loges à la lumière du Christ – Où la conversion d’un franc-maçon…, 1998 ;
- Hédonisme ou Christianisme (Éd. L’icône de Marie, 2001) ;
- Rien n’est impossible à Dieu – Un charisme de guérison (Éd. Le Sarment/Éd. du Jubilé, 2002) ;
- La franc-maçonnerie : un péché contre l’Esprit ? (Éd. L’icône de Marie, 2004) ;
- Occultisme ou Christianisme- Clefs de discernement (Éd. Rassemblement à Son Image, 2005) ;
- Catholique et franc-maçon : est-ce possible ? (Éd. l’Icône de Marie, 2008) ;
- J’étais franc-maçon (Éd. Salvator 2009) ;
- L’avortement je croyais bien faire (Éd. Rassemblement à Son Image, 2017).
Stéphane Blet
Né le 9 mars 1969 à Paris et mort le 7 janvier 2022 à Genève (Suisse), est un pianiste, compositeur et polémiste français.
Ancien Franc-maçon, il est également connu pour ses positions antimaçonniques et antisémites. Il est notamment l’auteur de plusieurs essais sur le sujet de la franc-maçonnerie. À partir des années 2010, il est par ailleurs un proche du mouvement Égalité et Réconciliation d’Alain Soral.
Disciple du pianiste américain Byron Janis qui l’invite à New York dans les années 1980, il est également le jeune assistant de Vladimir Horowitz. Il entame une carrière de concertiste à partir de 1986. Ses récitals à la salle Gaveau ou au théâtre des Champs-Élysées lui valent le succès du public, comme lors de son « marathon Franz Liszt » en février 1987 où il est bissé plus de trente minutes, ce qui fait dire au critique musical Pierre Petit : « Stéphane Blet, c’est plus que du simple piano, c’est la musique elle-même ». À l’âge de dix-neuf ans, il enregistre son premier disque, consacré à Franz Liszt. Parallèlement, Stéphane Blet a composé plus de 300 œuvres, essentiellement pour piano, mais aussi pour violon, orchestre ou encore voix.
Gaël Brustier révèle en 2017 qu’il est proche d’Alain Soral et « l’un des conférenciers engagés dans la dénonciation de l’influence maçonnique. Il se livre à un exercice assez commun depuis deux siècles d’antimaçonnisme : le témoignage d’un ex-initié. En un mois, sa conférence a été visionnée 77 000 fois sur YouTube au cours du seul mois d’août. Stéphane Blet a réalisé un autre entretien de « repenti » visionné plus de 260 000 fois ». Son antimaçonnisme comporte également une dimension antisémite, Blet déclarant que « la franc-maçonnerie est une institution juive ». Il considère que la Franc-maçonnerie aurait été progressivement infiltrée par les juifs, qui l’auraient ainsi détournée de son but initial afin de la transformer en une organisation nuisible aux nations et aux peuples et bénéficiant à Israël ainsi qu’au mondialisme sioniste. Il apparaît dans La France maçonnique, film réalisé par Paul-Éric Blanrue et Julien Teil, en compagnie de Dieudonné, de Jean-Yves Le Gallou, de l’éditeur, essayiste et journaliste Emmanuel Ratier (1957-2015) et de Pierre Hillard. En septembre 2020, Stéphane Blet affirme son soutien au militant antisémite Hervé Ryssen, alors incarcéré. En 2021, Il écrit la préface du livre de Dieudonné, Réponse à Éric Zemmour.
Stéphane Blet est condamné en 2017, à 5 000 € d’amende, pour provocation à la haine et injure raciale. Il est à nouveau condamné en 2020 à six mois de prison. Il meurt le 7 janvier 2022 à Genève, en tombant du balcon de l’appartement de ses amis, situé au sixième étage. Les enquêteurs privilégient la thèse du suicide.
Il est auteur de 7 ouvrages dont 3 sur l’occultisme :
- Sous le voile de l’Occultisme (Éd. Amalthée, 2006) ;
- Traité d’Herméneutique – Trésors occultes de la Franc-Maçonnerie (Cap Béar Éditions, 2010) ;
- Franc-maçonnerie – L’effroyable vérité (Éd. Kontre Kulture, 2017).
Jean-Claude Lozac’hmeur
Né en avril 1940 à Toulon, Jean-Claude Lozac’hmeur est un linguiste, critique littéraire et essayiste français. Médiéviste, professeur émérite à l’université Rennes 2 Haute Bretagne depuis 1964, il est également l’auteur d’ouvrages antimaçonniques.
Ses principaux axes de recherche portent sur les origines celtiques et mythologiques des romans arthuriens et la littérature galloise médiévale. Il est également un essayiste. Il a été membre de la Société de Langue et de Littérature médiévales d’Oc et d’Oïl, de la Société internationale arthurienne et de la Société de linguistique romane.
La 4e de couverture de son deuxième ouvrage antimaçonnique, est assez explicite sur son engagement antimaçonnique : Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ? D’où vient-elle ? Quel est son secret ? Quels sont ses objectifs ? Telles sont les questions auxquelles il est répondu dans cet ouvrage. Après avoir dans un précédent livre démontré que le culte des « Fils de la Veuve » est la forme moderne d’une antique religion à mystères opposant un « Dieu Civilisateur » à un « Dieu Tyrannique » identifié au Dieu de la Bible, l’auteur conduit dans ces pages sa recherche à son terme. En effet, si, comme tout l’indique, les Initiés travaillent au retour de l’Âge d’Or, il importe de savoir ce que sera la société dont ils préparent l’avènement. C’est ici que l’étude systématique des différentes composantes de la Franc-Maçonnerie apporte de précieuses informations.
Il est auteur de 8 ouvrages dont 2 sur la Franc-maçonnerie :
- Fils de la veuve : essai sur le symbolisme maçonnique (Éd. Sainte Jeanne d’Arc, 1990 ) ;
- Les origines occultistes de la franc-maçonnerie (Éd. des Cimes, 2015).
Christophe Flipo
Il reste un antimaçon plutôt soft. Son discours s’inscrit toutefois dans la mouvance des illuminés dans des lieux sacrés. Aujourd’hui, Christophe Flipo a 62 ans. Marié et père de quatre enfants, il travaille comme ingénieur architecte informatique. Éduqué chrétiennement, il a tout de même passé 21 ans loin du « Christ » en s’engageant dans la Franc-maçonnerie. Il a raconté cette quête spirituelle dans un premier livre, « La meilleure part ». Dans son nouvel opus, « L´adieu aux frères » (Éd. du Cerf, 2016), il s’efforce d’expliquer à ses anciens “frères” l’inanité de leur quête et l’incompatibilité entre Franc-maçonnerie et foi chrétienne. Sur le plateau d’« Un cœur qui écoute » (KTOTV), il raconte sa conversion qui n’aurait pu se faire sans celle d’une collègue qui, elle-même, s’est convertie en rencontrant des chrétiens à Rocamadour.
Il est auteur de 3 ouvrages :
- Nous avons gagné Pékin Express (Éd. du Cerf, 2022) ;
- La meilleure part – De la fraternité des loges à la communion de l’Église (Éd. du Cerf, 2015) ;
- L’adieu aux frères (Éd. du Cerf, Coll. Débats, 2016).
Sa 4e de couverture : La franc-maçonnerie éloigne-t-elle ou rapproche-t-elle de l’Évangile ? Est-elle l’adversaire ou l’antichambre de l’Église ? Et ne faut-il pas distinguer, entre ses diverses obédiences, celles qui admettent l’athéisme, au nom d’une liberté de conscience absolue, de celles qui professent le déisme, en vertu d’une conception ouverte de la spiritualité ? À ces interrogations et à ces débats, Christophe Flipo répond ici avec une finesse et une pédagogie nourrie de sa propre et double expérience. Lui-même, longtemps franc-maçon avant de se convertir au catholicisme, dit la grandeur, mais aussi les limites d’une tradition qu’il a aimée avant de finalement la dépasser. Le récit vécu qu’il en donne offre ainsi une vision vivante et authentique de ce mouvement, objet de tous les fantasmes.
Au maçon tenté par la communion eucharistique et au chrétien tenté par la fraternité maçonnique, à l’initié comme au baptisé, il pose la question même du Christ : « Que cherchez-vous ? »
Ingénieur architecte informatique, passé par la franc-maçonnerie où il a été reçu dans les hauts grades, désormais simple paroissien, Christophe Flipo vit avec son épouse entre Londres et le nord de la France. Il a raconté sa conversion dans La meilleure part (Éditions du Cerf, 2015), livre qui a connu un franc succès.
Morgan Priest
Il se dit artiste et prédicateur. Le plus exotique des antimaçons. Il se reconnaît facilement sous ses allures gothiques, il semble tout juste débarquer d’un autre temps ou d’une planète. Il gravite autour de la fachosphère d’Alain Soral et sa bande. Il est très actif sur les réseaux et plus particulièrement les vidéos. Il a commis quelques vidéos anti-FM puis s’est diversifié vers d’autres voies afin d’élargir son public. C’est ainsi qu’on retrouve sur sa chaine privée des dizaines de thèmes destinés à attirer un public plus grand.
Il est né à Gisors, dans l’Eure, le 31 décembre 1979. Il se dit artiste indépendant et prédicateur catholique. Il raconte qu’il a été bercé dans l’ésotérisme et le satanisme. Dès son enfance, il est interpellé par le monde spirituel. Il raconte qu’à l’âge de 15 ans, il trouvera une partie de son épanouissement à travers la culture gothique.
Il prétend qu’entre 2010 et 2013, il intégra la Franc-maçonnerie à la Grande Loge Mixte de Memphis Misraïm. Il affirme que c’était pour des raisons occultes et carriéristes, mais se convertira au christianisme en 2012, ce qui lui permettra de sortir de la Franc-maçonnerie en 2013. Le seul problème est qu’il n’existe aucune trace de son passage dans ladite Obédience. Après 2 années d’études théologiques dans le protestantisme (Évangélique et Charismatique), en 2016, il embrasse le catholicisme et trouve ainsi sa lumière.
William (Bill) Schnoebelen
William Schnoebelen, dit Bill Schnoebelen, né le 24 août 1949 est un pasteur et un écrivain évangélique chrétien américain.
Il est connu pour ses opinions anti-satanistes, anti-mormons, anti-wiccans et antimaçonniques, ayant lui-même, selon ses dires, fait partie de tous ces mouvements durant une partie de sa vie. Avant de devenir un chrétien né de nouveau en 1984, William Schnoebelen aurait, selon ses dires, fait partie de l’Église de Satan durant 7 ans, de la franc-maçonnerie durant 9 ans, et de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (Mormons) durant 5 ans.
Il aurait ainsi collectionné les grades initiatiques et les titres maçonniques : 32e degré du Rite écossais ancien et accepté, 90e degré du rite de Memphis-Misraïm, 10e degré du rite d’York, 2e degré de l’Église de Satan (Ordre du Trapèze), Shriner, Sorcier Wiccan et membre des Illuminati (1er degré). Grades dont il montre les certificats ouvertement lors de ses conférences. Il dénonce principalement dans la haute maçonnerie illuministe (très mal connue des basses loges rationalistes), un culte du phallus luciférien farouchement opposé aux valeurs du christianisme ainsi qu’une résurgence des cultes à mystères de l’Antiquité.
William Schnoebelen affirme également que la Watchtower, organisation qui gère l’Église des Témoins de Jéhovah, ainsi que les dirigeants de Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours sont en réalité des initiés lucifériens qui utilisent ces mouvements pour camoufler en leur sein d’anciens sorciers. L’aspect le plus intéressant mais aussi le plus intrigant de son parcours est incontestablement son initiation vampirique qui le contraignit pendant plus d’une année à se nourrir exclusivement de sang et d’hosties catholiques.
Présentation de ses ouvrages en français
- La franc-maçonnerie, au-delà de la lumière, éditions Roi des Rois
- Danse avec la mort, éditions Roi des Rois
- Les Envahisseurs, éditions Roi des Rois
- Lucifer détrôné, éditions Roi des Rois
Serge Abad-Gallardo
Célèbre complotiste de l’antimaçonnisme enfin démasqué !
Depuis 2016, Serge Abad-Gallardo se répand dans les médias pour vendre ses 6 livres antimaçonniques et comme l’affirme la pub d’un opérateur téléphonique français « et c’est pas fini ». Il prétend avoir reçu un message divin à Lourdes un jour de 2012. Il est une sorte de miraculé, touché par la grâce divine, la Bernadette Soubirous des Francs-maçons en somme. Selon ses propos, tout cela est arrivé le jour où il a enfin compris qu’il servait Lucifer, à l’époque où il était encore Franc-maçon.
Depuis, il enchaîne les interviews, il témoigne et surtout, écrit des ouvrages pour révéler les secrets maçonniques en les dévoilant, au mépris de son serment passé, vingt ans plus tôt. La question que la rédaction s’est posée, partant du postulat « Parjure un jour, parjure toujours », qui est ce personnage incontournable des réseaux sociaux et des émissions catholiques ?
Nous avons donc décidé d’enquêter, afin de mieux cerner les motivations qui justifient autant d’animosité envers son ancienne passion. Nous avons rencontré des membres de son ancien Atelier du Droit Humain, nous nous sommes procurés des informations sur cet élu de « l’infusion de l’esprit sain ». Nous avons voulu comprendre, si sa démarche était sincère, s’il s’agissait d’un illuminé, ou tout simplement d’un opportuniste… ou peut-être d’un escroc ? Il faut avouer que le personnage est complexe.
Écoutons d’abord son récit : Selon ses dires dans une des vidéos qui circulent, il serait né de père andalou, ce qui justifie son caractère entier. Une Sœur de sa Loge qui l’a très bien connu, nous confirme pourtant que son père était marocain, qu’il s’est engagé dans l’Armée française afin d’obtenir la nationalité française. Il est vrai que l’histoire est moins romantique, mais elle décrit assez bien l’ambiguïté de l’individu.
Il semble avoir été initié au sein d’une Loge de Bastia (Corse), mais nous ne trouvons pas de trace de cette cérémonie. Cependant, son appartenance n’est pas remise en cause, grâce aux éléments ultérieurs. Ensuite il voyage, il part en Guyane quelques temps, puis Paris et Antibes. Durant ce temps, arrivé à Antibes, il occupe dans cette ville le poste de fonctionnaire territorial. Il s’affilie alors à la Loge du DH « Paix et Fraternité ». Son passage dans cette Loge sera assez chaotique. Dans cette Loge bleue il occupe d’abord plusieurs plateaux, dont celui d’Expert, de 2nd Surveillant puis d’Orateur.
Comme il le raconte sur tous les médias qui l’interviewent, il devient Vénérable Maître de cet Atelier le vendredi 15 novembre 2002. Ce que Serge omet de dire, c’est qu’il n’aura tenu le maillet qu’une seule Tenue, puisqu’il est muté à Narbonne en février 2003. Il abandonne ainsi sa Loge en « filant sa démission » comme le raconte un Frère de sa Loge lors d’un soir de Tenue, un jeudi 14 novembre 2013. Les membres de « Paix et Fraternité » ont d’ailleurs gardé un assez mauvais souvenir de cette expérience ressentie comme brutale. Il démissionne de la Loge le 17 décembre 2003. Il se met ensuite en sommeil entre 2003 et 2004 de son Obédience le Droit Humain.
En 2004, il reprend du service dans une Loge du DH à Narbonne. C’est là que les choses vont se gâter et qu’il entamera son virage catholique. Il prétend que cela résulte d’une révélation divine. Il devrait plutôt déclarer que son litige avec la Franc-maçonnerie d’un différent à Narbonne avec des Frères du Grand Orient de France qu’il fréquentait. Mais il est évident que l’histoire serait moins belle et que cela ne fait pas des succès en librairie.
Ses récits sont à l’image des romans de Dan Brown, il mélange du réel et du fictif. Les mensonges se succèdent et il fait des petits arrangements avec l’histoire. Pour l’exemple, il raconte dans certaines videos qu’il est allé dans les hauts-grades maçonniques. Comme à chaque fois, la réalité de son parcours maçonnique est nettement plus simple. Il passe à Narbonne en 2009 son 4e degré. Il nous montre d’ailleurs son Tablier de 4e du REAA dans une de ses vidéos.
Ensuite il est élevé au 12° en 2011. Mais jamais il n’ira au 14e comme il le prétend. Du reste, il n’existe actuellement aucune trace de son diplôme de 14e… Une fois de plus un mensonge. On le comprend aisément, au fil du temps, il s’est créé un personnage théâtral de victime d’un système maçonnique qui l’emprisonnait. Il servait Lucifer et les maçons lui avaient menti sur les vérités de notre univers. Il se répand sur tous les médias prétendant avoir été trompé. Notre confrère Hervé Hoint-Lecoq lui a d’ailleurs dédié une vidéo cette semaine sur ce thème de Lucifer (sans nommer ce brave Serge afin d’éviter les représailles). Il explique dans la vidéo en question que Lucifer n’est apparu dans un rituel du Droit Humain qu’un an après de départ de Serge Abad-Gallardo. Comment a-t-il pu avoir accès à cette information 12 mois avant son départ ?
Mais nous n’en sommes plus à une approximation près avec ce personnage haut en couleur de l’antimaçonnisme.
Présentation de ses 6 ouvrages :
- Je servais Lucifer sans le savoir (Éd. Tequi, 2016) ;
- Secret maçonnique ou vérité catholique – Ce que j’ai découvert dans l’ombre des loges (Éd. Artège, 2019) ;
- Fin de vie – Les manœuvres maçonniques pour le droit à mourir (Éd. Tequi, 2018) ;
- La Franc-Maçonnerie démasquée (Éd. La Bonne Nouvelle, 2017) ;
- La conversion d’un franc-maçon – Comment Dieu m’a arraché aux ténèbres des loges (Éd. Artège, 2021) ;
- J’ai frappé à la porte du Temple… Parcours d’un franc-maçon en crise spirituelle (Éd. Tequi, 2014).
Pour compléter ce tableau des antimaçons, il nous semblait évident de vous rappeler ce film de propagande nazie dont 450.fm vous avait déjà parlé le 20 octobre dernier
Le film Forces occultes
Ce film a été commandité en 1942 par le service de propagande nazie du commandement militaire allemand en zone occupée en France. Il raconte la vie d’un député qui se joint au Grand Orient de France, influent ordre franc-maçon, afin de relancer sa carrière. Il se confronte alors avec la corruption et les scandales politiques du moment et constate ensuite que les Francs-maçons conspirent avec les Juifs et les Anglo-américains pour entraîner la France dans une guerre contre l’Allemagne. A voir sur YouTube.
Liste de 235 liens antimaçonniques
A. Ralph Epperson, A.G. Michel, Abbé Larudan, Abel (homonymie), Abel Clarin de La Rive, Achille Joinard, Adnan Oktar, Adriano Lemmi, Adrien Papillaud, Affaire des fiches (France), Affaire Léo Taxil, Alain Guionnet, Alain Soral, Albert Jacquin, Albert Pike, Albert Vigneau, Alexandre de Saint-Albin, Alfred Rosenberg, Amand Neut, Amand-Joseph Fava, Amir Abbas Hoveida, André Baron, André de La Franquerie, André Figueras, André Hercule de Fleury, Anglophobie, Anti-France, Antimaçonnisme par pays, Antoine Estève Baissie, Antoine Redier (écrivain), Apóstolos Makrákis, Arnaud de la Croix, Arthur Fonjallaz, Association antimaçonnique de France, Atelier de création libertaire, Auguste Onclair, Augustin Barruel, À bas les tyrans, Édouard Drumont, Émile de Marcère, Émile Flourens, Émile Pataud, Émile Poulat, Éric Bertinat, Bernard Faÿ, Bibliographie sur l’antimaçonnisme, Bulletin d’information anti-maçonnique, Bulletin d’information sur la question juive, Carl Vogt, Centre maçonnique culturel Prince-Frédéric, Charles Grandison Finney, Charles Maurras, Charles Nicoullaud, Ciment de l’histoire, Claudio Jannet, Congrès antimaçonnique de Trente, Culture de la Turquie, Décès en mars 1998, Documents maçonniques, Dollard Morin, Edmond Petitfils, Edmund Burke, Eduard Emil Eckert, Eduardo Comín Colomer, Emmanuel Barbier, Entente nationale pour la reconstitution intégrale des libertés de France, Erich Ludendorff, Ernest Jouin, Ernst Wilhelm Hengstenberg, Eugène Delahaye, Exposition antimaçonnique, Ezra Asher Cook, Faits et Documents, Fascisme en France, Fédération nationale antijuive, Félix Jourdan de la Passardière, Fernand Pignatel, Flavien Brenier, Forces occultes, François de Siebenthal, François-Ignace Mouthon, Franc-maçonnerie, Franc-maçonnerie au Brésil, Franc-maçonnerie au Sénégal, Franc-maçonnerie aux États-Unis, Franc-maçonnerie à Cordoue, Franc-maçonnerie durant la Seconde Guerre mondiale, Franc-maçonnerie en Amérique latine, Franc-maçonnerie en Espagne, Franc-maçonnerie en Pologne, Franc-maçonnerie en Suisse, France d’hier et France de demain, Francisco Ferrari Billoch, Francisco Franco, Gabriel de Bessonies, Gabriel-Louis Pérau, Gary H. Kah, George Dillon, Grand Occident de France, Grand Orient de France, Grande Loge d’Irlande, Groupe Bilderberg, Gueorgui Boutmi, Gustave Bord, Henri Delassus, Henri-Charles Arnauld de Pomponne, Henri-Robert Petit, Henry Coston, Hugo Pratt, Illuminati dans la culture populaire, In eminenti apostolatus specula, Indifférentisme, Initiative populaire « Interdiction des sociétés franc-maçonniques », Isidore Bertrand, J. Tourmentin, Jacques Isorni, Jacques Lemaire (historien), Jacques Ploncard d’Assac, Jacques-François Lefranc, James Burton Robertson, James Shelby Downard, Jérôme Rousse-Lacordaire, Jean Anselme Tilloy, Jean Baylot, Jean Boissel, Jean Guillaume Gyr, Jean Marquès-Rivière, Jean-Baptiste Bidegain, Jean-Claude Lozac’hmeur, Jean-Emmanuel Le Couteulx de Canteleu, Jean-Gilles Malliarakis, Jean-Joseph Gaume, Jean-Paul Régimbal, Jean-Philippe Schreiber, Jean-Pierre Laurant, Jeu de l’oie (jeu de société), Jihel, Jiri Pragman, Johann August von Starck, John Edward Decker, José Gulino, José María Caro Rodríguez, Joseph Pozzo di Borgo, Juan Tusquets, Jules Guérin, Karl Heise, L’Anti-maçon, L’Assiette au beurre, La Bastille (journal), La Bataille antimaçonnique, La Chaîne d’union, La France antimaçonnique, La France socialiste, La Nouvelle France (revue), Laurent Prache, Léo Taxil, Léon de Poncins, Léon Trotski, Le Cimetière de Prague, Le Pilori (journal satirique), Le Porc-épic, Le Siècle nouveau, Lectures françaises, Leo Meurin, Les Amis philanthropes, Les Frères invisibles, Leslie Fry, Liévin-Bonaventure Proyart, Librairie française, Ligue antimaçonnique, Ligue antisémitique de France, Ligue française antimaçonnique, Ligue franc-catholique, Liste de documents pontificaux condamnant la franc-maçonnerie, Liste des gouverneurs du Vermont, Louis Bethléem, Louis Biétrix, Louis Cuignet, Louis-Ferdinand Céline, Lucien Pemjean, Marc Dem, Marguerite Duras, Martin Short (journaliste), Mauricio Carlavilla, Max Doumic, Maxime Weygand, Mazdaznan, Michael A. 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