sam 23 novembre 2024 - 06:11

Jour de la République fêté par le Grand Maître du GO d’Italie Stefano Bisi au nom de Giuseppe Garibaldi décédé le 2 juin il y a 140 ans

De notre confrère italien grandeoriente.it

Joyeuse Fête de la République du Grand Maître Stefano Bisi au nom de Giuseppe Garibaldi décédé un 2 juin, il y a 140 ans à Caprera. Giuseppe Garibaldi le héros italien, après avoir lutté toute sa vie pour la liberté, l’égalité et la fraternité de tous en essayant d’unifier cette Italie que nous connaissons.

Le héros des deux mondes, né à Nice le 4 juillet 1807. Il est initié en 1844 à Montevideo dans une loge indépendante appelée « L’Asilo de la virtud » et passe bientôt à l’atelier « les Amis de la Patrie », qui œuvre dans la capitale de l’Uruguay sous l’égide du Grand Orient de France. En 1850, Garibaldi assiste aux travaux de ses frères américains à New York, et il fait de même à Londres en 1854.

Arrivé à Palerme, il fut consacré au rang de maître maçon et de nouveau dans la capitale sicilienne en 1862, il fut élevé du quatrième au trente-troisième degré du rite écossais ancien et accepté, assumant la direction du Conseil suprême écossais de Palerme. .

Deux ans plus tard, en 1864, il fut élu Grand Maître du Grand Orient d’Italie, dont le siège avait été déplacé de Turin à Florence, et son « intervention directe dans l’attribution de l’unité et du pouvoir décisif dans la vie du pays entre 1864 et 1869 ». Il démissionna de ses fonctions quelques mois plus tard pour assumer le titre de Grand Maître honoraire.

Plus de détails sur ce personnage historique :

Giuseppe Garibaldi, né Joseph Marie Garibaldi le 4 juillet 1807 à Nice (département des Alpes-Maritimes sous le 1er Empire) et mort à Caprera (royaume d’Italie) le 2 juin 1882, est un général, homme politique et patriote italien. Il est considéré, avec Camillo Cavour, Victor-Emmanuel II et Giuseppe Mazzini, comme l’un des « pères de la patrie » italienne.

Giuseppe Garibaldi

Garibaldi est un personnage fondamental du Risorgimento italien, pour avoir personnellement conduit et combattu dans un grand nombre de campagnes militaires qui ont permis la constitution de l’Italie unifiée. Il a essayé, le plus souvent, d’agir sous l’investiture d’un pouvoir légitime, ce qui ne fait pas de lui à proprement parler un révolutionnaire : il est nommé général par le gouvernement provisoire de Milan en 1848, général de la République romaine de 1849 par le ministre de la Guerre, et c’est au nom et avec l’accord de Victor-Emmanuel II qu’il intervient lors de l’expédition des Mille.

Il est surnommé le « Héros des Deux Mondes » en raison des entreprises militaires qu’il a réalisées aussi bien en Amérique du Sud qu’en Europe, ce qui lui a valu une notoriété considérable tant en Italie qu’à l’étranger. Celle-ci est due à la couverture médiatique internationale exceptionnelle dont il a bénéficié pour l’époque, et qui a relaté, parfois avec romantisme, son épopée. Parmi les plus grands écrivains, beaucoup, notamment français, Victor Hugo, Alexandre Dumas, George Sand lui ont montré leur admiration. Le Royaume-Uni et les États-Unis lui ont été d’une grande aide, lui proposant, dans les circonstances difficiles, leur soutien financier et militaire.

Républicain convaincu, il met entre parenthèses ses idées, reconnaissant l’autorité monarchique de Charles-Albert et Victor-Emmanuel II, les fédérateurs de l’action unitaire. Il s’oppose en cela à Mazzini bien qu’il ait été un de ses adeptes au début de sa vie politique. L’expédition des Mille sera l’élément culminant de son action : il conquiert le sud de la péninsule qu’il remet à Victor-Emmanuel II, le faisant roi d’Italie. Ses derniers combats destinés à intégrer Rome dans le royaume d’Italie sont des échecs dûs à l’opposition de la France de Napoléon III. La monarchie confiera à d’autres le soin de conquérir Rome.

Garibaldi est, à l’époque, un mythe qui connaît aussi des détracteurs : le milieu réactionnaire et clérical, anti-républicain et anti-socialiste.

Garibaldi est né Français à Nice, le 4 juillet 1807. Sa langue maternelle est le niçois, langue autochtone de la région. Cette ville, à laquelle Garibaldi reste toute sa vie très attaché, a connu tout au long de son histoire de nombreuses vicissitudes. Ville du royaume de Sardaigne, elle devient française de 1793 à 1814, lors la période révolutionnaire et napoléonienne (campagnes d’Italie), puis de nouveau sarde à partir de 1814, avant de devenir définitivement française en 1860 malgré l’opposition de l’homme public. Pendant la période française, les registres d’état civil sont rédigés en français, et l’enfant est donc enregistré sous le nom de Joseph-Marie Garibaldi. Il est baptisé le 19 juillet 1807 en l’église Saint-Martin-Saint-Augustin, située dans le quartier actuel du Vieux-Nice : son parrain est Joseph Garibaldi et sa marraine Julie Marie Garibaldi.

En 1814, le comté de Nice revient à la Maison de Savoie du fait du premier article du traité de Paris, après la défaite de Napoléon. À cette date, Garibaldi a 7 ans et il devient sujet de Victor-Emmanuel Ier.

C’est son père Domenico, originaire de Chiavari dans la région de Gênes, qui est installé à Nice. Il est capitaine de la marine marchande, ses frères marins ou commerçants. Sa mère Rosa Raimondi est originaire de Loano, en Ligurie. De leur union naissent six enfants, le fils aîné Angelo puis Giuseppe, Michele et Felice, ainsi que deux filles mortes en bas âge.

Ses parents auraient souhaité que Giuseppe devienne avocat, médecin ou prêtre mais l’enfant n’aime pas les études et privilégie les activités physiques et la vie en mer étant, comme il aime à le dire, « plus ami des amusements que de l’étude ». Un jour, il s’empare d’une barque et prend la mer pour la Ligurie avec quelques compagnons mais il est arrêté et reconduit au domicile de ses parents. Les cours d’italien et d’histoire antique qu’il reçoit de son précepteur, le signor Arena, un ancien combattant des campagnes napoléoniennes, créent chez le jeune Giuseppe une véritable fascination pour la Rome antique.

Il convainc son père de le laisser suivre la carrière maritime et, à quinze ans, il s’engage comme mousse puis, à 17 ans, il embarque sur le Costanza commandé par Angelo Pesante de Sanremo. Son premier voyage le conduit à Odessa, en mer Noire, et jusqu’à Taganrog, en mer d’Azov, pour le commerce du blé.

C’est à 18 ans, en 1825, qu’il découvre Rome où il se rend avec son père et une cargaison de vin destinée aux pèlerins venus au jubilé du pape Léon XII. Ce voyage à Rome est pour lui une révélation, mais aussi une déception : la Rome des papes, exsangue, corrompue, est bien différente de celle qu’il imaginait.

Monument de Garibaldi à Taganrog.

Sur les mers d’Europe

En 1827 il appareille de Nice à bord du brigantin Cortese pour la mer Noire, mais le bâtiment est assailli par des corsaires grecs qui pillent le bateau, volant jusqu’aux vêtements des marins. Le voyage se poursuit et sur le retour, en août 1828, Garibaldi tombe malade et débarque à Constantinople où il reste jusqu’à fin 1832, en partie, en raison de la guerre turco-russe. Il s’intègre dans la communauté italienne et gagne sa vie en enseignant l’italien, le français et les mathématiques.

En février 1832, il reçoit la patente de capitaine de seconde classe et embarque sur le brigantin La Clorinde pour la mer Noire, où il mouille à Taganrog. Après treize mois de navigation, il rentre à Nice et dès mars 1833, repart pour Constantinople. À l’équipage, s’ajoutent treize passagers français adeptes de Henri de Saint-Simon qui vont créer une communauté vers la capitale ottomane. Leur chef est Émile Barrault, un professeur de rhétorique qui expose les idées « saint-simoniennes » à Garibaldi. Une phrase le touche particulièrement :

« Un homme qui, se faisant cosmopolite, adopte l’humanité comme patrie et offre son épée et son sang à tous les peuples qui luttent contre la tyrannie, il est plus qu’un soldat ; c’est un héros »

— Phrase de Barrault rapportée par Garibaldi à Alexandre Dumas dans les mémoires qu’il a rédigés.

Le bateau débarque les Français à Constantinople et poursuit pour Taganrog. Dans une auberge, Garibaldi rencontre un marin surnommé il Credente (« le croyant ») qui lui expose les idées mazziniennes de Giovine Italia, de république, d’unité nationale et d’indépendance. Les biographes Jessie White Mario et Giuseppe Guerzoni indiquent, sans aucune certitude, qu’il s’agirait de Giambattista Cuneo.

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