Notre confrère du Point souligne avec intérêt les 40 ans du TGV avec les petites histoires de la grande vitesse.
La SNCF fête l’anniversaire du TGV et ouvre au public de nombreux établissements à l’occasion des Journées du patrimoine, ce week-end. Nous vous invitons à découvrir cet article de Thierry Vigoureux sur le site du Point
Un passage de cet article a cependant attiré notre attention. En effet, le développement de ce projet pharaonique ne s’est pas déroulé sans couac.
Le tracé d’une nouvelle ligne à grande vitesse est toujours l’objet de longues palabres. Chaque maire voudrait sa gare en centre-ville mais desservie par une voie ferrée souterraine. À la campagne, les contraintes ne sont pas moindres. Les interventions visent parfois le sommet de l’État. C’est ce qui ressort de l’étude du tracé en 1990. François Mitterrand, président de la République, s’étonne que la ligne traverse les vignes de la Drôme et demande que le tracé passe 20 km plus à l’ouest.
La SNCF s’incline et revoit entièrement le projet avec un surcoût de 2 milliards de francs et deux viaducs supplémentaires sur le Rhône.
L’itinéraire initial avait le tort de traverser la circonscription de Michel Henry*, député et proche du président, et passait sur les vignes du premier adjoint de Guy Penne**, maire de Sainte-Cécile-les-Vignes mais aussi conseiller de Mitterrand aux affaires africaines et éminence du Grand Orient de France.
Article intégral à découvrir sur le site du Point
- * Henri Michel, né le 18 novembre 1922 à L’Isle-sur-la-Sorgue et mort le 30 septembre 20011 était un homme politique français.
- ** Guy Penne, né le 9 juin 1925 à Bondy (Seine) et mort le 25 juillet 2010 à Orange (Vaucluse), était un homme politique français.