De notre confrère roumain fanatik.ro
Ivan Patzaichin faisait partie de la franc-maçonnerie roumaine et est regretté par tous ses “Frères” dans cette organisation vertueuse et mystérieuse.
Stelian Nistor, Souverain Grand Commandeur du Rite Ecossais Ancien et Accepté de Roumanie : “Aujourd’hui Ivan, avec sa pagaie cassée, comme aux JO de Munich, pagaie vers le Soleil”
Et Stelian Nistor, Souverain Grand Commandeur du Rite Écossais Ancien et Accepté en Roumanie, a publié une déclaration regrettant la disparition du grand athlète Ivan Patzaichin.
“Mon cher frère,
L’illustre Frère Ivan Patzaichin, grade 33°, membre du Suprême Conseil de Rite Ecossais en Roumanie, est passé à l’Orient Éternel.
Je crois que l’histoire d’un peuple est en fait son chemin à travers le temps pour donner au Monde des personnalités. Ivan Patzaichin est l’une de ces rares personnalités données au peuple roumain par Dieu, afin de pouvoir les transmettre au Monde.
Il a juré en tant qu’athlète, en tant que soldat et en tant que Frère, foi en son pays, la Roumanie. Il a défendu et honoré son nom , son peuple et son drapeau. Il nous a fait tellement de fois lever fièrement les yeux vers le plus haut mât, que, surtout aujourd’hui, chacun de nous se légitime avec les victoires du Champion.
Aujourd’hui, cependant, chaque Roumain a perdu.
Aujourd’hui Ivan, avec sa pagaie cassée, comme aux JO de Munich, pagaie vers le Soleil pour lui rendre l’or qu’il lui a arraché dans une vie d’homme, de travail acharné, d’amour, de grâce et tant de modestie…
Comme c’est dur pour moi d’écrire ça… C’est comme commenter sa dernière course, celle dans laquelle il s’est battu pour sa vie avec l’immortalité !
Il a mené cette course avec dignité, jusqu’au bout. Seule l’immortalité pouvait vaincre le Champion, même s’il pouvait encore l’attendre. “Et comme un sentiment, un cristal”…
Je lève les yeux en pleurant : le drapeau de la Roumanie, soulevé tant de fois par notre Frère, flotte encore là-haut, au-dessus de tout !
Allons-nous de l’avant, Ivan?
Trente-trois regrets… » , a écrit Stelian Nistor.