Chers Frères et Sœurs, accrochez vos tabliers et ajustez vos équerres, car comme le clame notre dessinateur préféré, Jissey, dans son dernier coup de crayon : « On finira tous dans l’urne, c’est plus sûr qu’un rituel de clôture sous la pluie ! » Que vous soyez Apprenti fraîchement initié, Maître bedonnant ou Grand Maître avec plus de médailles qu’un général soviétique, la Faucheuse ne se fait pas attendre. Alors, en ce lundi 19 mai 2025, prenons une grande inspiration (tant qu’on peut encore) et rigolons un peu de notre destin commun, avec une touche d’humour bien cynique et un zeste de philosophie maçonnique, à la manière de Jissey.

Le Triomphe Romain : Même César Prenait des Rappels !
Remontons à la Rome antique, où les généraux victorieux paradaient comme des rockstars sur leurs chars dorés, acclamés par une foule en délire. Mais attention, pas question de se la jouer trop diva ! Un esclave, planqué derrière le héros du jour, lui glissait à l’oreille : « Respice post te, hominem te esse memento » – en français dans le texte :
« Mate un peu derrière toi, mec, t’es pas Jupiter, juste un gars qui va clamser un jour ! »
Pas exactement memento mori, mais l’idée est là : même au top, t’es qu’un mortel, mon pote. Jissey, lui, aurait croqué ce général avec un esclave tenant un sablier géant et un Post-it marqué « RDV avec la Faucheuse : ASAP ».
Cynique, dites-vous ? Imaginez le pauvre général, tout bronzé après sa campagne en Gaule, qui se pavane en toge VIP, et là, un type lui souffle :
« Profite, champion, parce que la Faucheuse ne checke pas ton CV maçonnique avant de t’ajouter à son tableau de chasse. »
Que tu sois Vénérable, Grand Secrétaire ou simple Frère balayeur de temple, la mort ne fait pas de tri sélectif. Comme dirait Jissey : « L’urne, c’est l’égaliseur ultime – pas de passe-droit, même pour ceux qui connaissent le mot de semestre par cœur ! »
Le 3e Degré : Pas une Répét’ pour l’Orient Éternel, Désolé !
Parlons maintenant d’une légende urbaine qui circule plus vite en loge qu’un plateau de petits fours après trois heures de Tenue : le 3e degré, celui de Maître Maçon, serait une sorte de répétition générale pour le grand voyage vers la Loge d’en Haut, l’Orient Éternel, là où les tabliers sont toujours propres et les agapes éternelles. Que nenni, mes Frères ! Rangez vos billets pour l’au-delà, ce n’est pas The Voice version céleste.
Non, le 3e degré, avec son rituel où l’on joue les macchabées dans un décor digne d’un film de Tim Burton, n’est pas là pour vous faire répéter votre discours d’adieu. C’est une piqûre de rappel, un peu comme un coach de vie avec une faux :
« Plus tu acceptes de mourir à chaque instant, plus tu fais briller ton étincelle de vie. »
Oubliez la crise de la quarantaine ou les régimes detox, la vraie cure de jouvence, c’est de se dire : « Aujourd’hui, je lâche mes vieilles rancunes, mes vieilles chaussettes, et mon ego gros comme un obélisque. » Résultat ? Tu glorifies l’essence de la vie, rien que ça !
Jissey, lui, aurait dessiné un Maître Maçon en train de « mourir symboliquement » dans le rituel, avec une bulle : « Pfiou, mourir à soi-même, c’est plus dur que d’écouter une planche sur l’alchimie à 22h ! » Et à côté, la Faucheuse, en tablier noir et blanc, qui soupire : « Relaxe, c’est juste une métaphore, pas besoin de réserver l’urne tout de suite ! » Cynique ? Oh que oui.
Parce que, soyons honnêtes, on passe tous notre temps à polir notre pierre brute, mais au final, la seule chose bien lisse, c’est le marbre de la tombe !
Memento Mori : La Vanité, C’est Surfait
Revenons à ce bon vieux memento mori, cette maxime qui nous colle aux basques depuis les Romains et qui a trouvé un nid douillet dans nos loges. Dans le cabinet de réflexion, quand tu fixes un crâne en te demandant si c’est du vrai ou du plastique, et que tu lis « Memento Mori » gravé dans le mur, c’est pas pour te filer le bourdon. C’est pour te secouer :
« Hé, Frère, t’es pas éternel, alors arrête de râler parce que le café de l’agape est tiède et mets-toi au boulot pour laisser un monde un poil moins bancal ! »
Jissey, avec son coup de crayon acéré, nous croquerait tous en toge romaine, paradant fièrement avec nos grades, nos cordons, et nos titres ronflants – Grand Inspecteur, Chevalier du Zodiaque, ou Roi du PowerPoint en tenue. Mais derrière, un squelette hilare, tenant un panneau : « Memento Mori, les gars ! Vos médailles, ça fond pas dans l’urne ! » Le message ? La vanité, c’est comme un tablier mal repassé : ça se voit de loin, et ça sert à rien. Alors, vivons, aimons, et rions – parce que, comme dirait Jissey,
« la mort, c’est juste le Grand Architecte qui te convoque pour une tenue sans ordre du jour ! »
Riez, Frères, Car l’Urne Attend !
Alors, mes très chers Frères et Sœurs, que retenir de ce memento mori à la Jissey ? Que la mort, c’est la seule deadline qu’on ne peut pas repousser, même avec une dérogation du Grand Maître. Que le 3e degré, c’est pas une bande-annonce pour l’Orient Éternel, mais un coup de pied au derrière pour vivre mieux, ici et maintenant. Et que la Franc-maçonnerie, avec son humour subtil et ses symboles qui piquent, nous rappelle qu’on est tous dans le même bateau – ou plutôt, dans la même urne.
Alors, à la santé de Jissey, qui nous dessine la vie avec un rictus cynique et un cœur gros comme un temple, levons nos verres (tant qu’on peut encore) ! Et la prochaine fois que vous polissez votre pierre brute, pensez à ce vieux général romain, à ce crâne dans le cabinet, et à la Faucheuse qui, quelque part, aiguise sa faux en fredonnant :
« Memento Mori, les maçons, et passez-moi les petits fours ! »