Chers amis, soeurs, frères, depuis 70 ans je traverse le monde profane, mon chemin de vie pourrais-je dire, que j’accompagne également depuis la moitié de ce temps de mon parcours maçonnique.
Je sais, vous allez me trouver soudainement bien sérieux pour un amuseur habitué à tirer les sonnettes de l’humour, qui quelques fois finissent par ressembler à des sonnettes d’alarmes, je n’irai pas jusqu’aux lanceurs d’alertes, un terme plus réservé à des situations d’actualités.
Comme Franc-maçon, je porte un regard plus personnel sur ce monde que je partage.
Fréquentant de nombreux frères et de nombreuses soeurs, je vis dans un monde de réflexion et de critiques, une sorte de déformation bienveillante qui me pousserait à dire « Et encore, une chance pour vous, je ne suis pas tombé dedans quand j’étais plus jeune »
Au risque d’être catalogué de nouveau d’intellectuel, je ne remercierai jamais assez les soeurs et les frères qui me proposent de nouvelles voies de réflexions si essentielles à notre évolution