Dans la loge des Mystères de l’Écorce, l’hiver apportait avec lui la traditionnelle célébration de Saint Jean d’Hiver. La tâche de l’expert en outils, le Frère Séquoia, était simple : apporter le gui sacré pour orner le temple. Or, cette année, Frère Séquoia, peut-être distrait par les chants de Noël ou les soucis de son jardin, commit une erreur monumentale.
Au lieu du gui, il rapporta un sapin, et pas n’importe lequel, un sapin Douglas de trois mètres de haut. La scène était surréaliste : le Vénérable Maître et la Sœur premier surveillant, assis sur leurs chaises, regardaient avec une stupéfaction mêlée d’amusement, Frère Séquoia qui tentait de faire entrer ce colosse végétal dans la loge.
“Frère Séquoia, as-tu confondu notre cérémonie avec une fête de Noël forestière ?” demanda le Vénérable Maître, un sourcil levé.
“Je… j’ai pensé… le gui, c’est bien vert, non ?” bafouilla Séquoia, en s’efforçant de ne pas faire tomber les ornements précieux du temple avec les branches rebelles du sapin.
Le premier surveillant, toujours pragmatique, suggéra : “Peut-être pouvons-nous nous adapter. Après tout, un sapin, c’est aussi vert que le gui, et cela pourrait symboliser… euh… la résilience face aux erreurs inattendues ?“
Mais les francs-maçons, connus pour leur sagacité, décidèrent de transformer cette bourde en une leçon de créativité et d’adaptation.
Ainsi, la cérémonie de la Saint Jean d’Hiver fut marquée non par le gui, mais par un sapin majestueux, symbole impromptu de l’esprit maçonnique à surmonter les défis avec humour et ingéniosité. Les membres de la loge, riant de bon cœur, décidèrent que cette année, Saint Jean d’Hiver serait célébrée sous le signe de l’improvisation, et le sapin devint la nouvelle tradition, du moins jusqu’à ce que l’expert en symboles arrive… et s’évanouisse à la vue de la scène.
J’aime beaucoup tes souri(re)s et ton pas de côté. Merci pour tous ces petits clins d’œil malicieux !
BBB
Lucie
Toujours aussi adorable !