De notre confrère italien lanuovabq.it – Par Angela Pellicciari
Entre 1732 et 1903, le magistère pontifical a lutté pour la défense de la vérité (théologique, philosophique et historique) contre le danger gnostique renouvelé représenté par la mentalité maçonnique. Un effort prophétique reconstruit par Angela Pellicciari, dans son texte récemment réimprimé “Les papes et la franc-maçonnerie” (Éd. Ares).
Par hasard, je suis tombé sur le Risorgimento, un événement historique auquel je n’avais jamais ressenti d’intérêt. Mais quand j’ai réalisé que toutes les histoires qui m’étaient parvenues à son sujet étaient fausses, délibérément fausses, j’ai passé des années à étudier les faits du Risorgimento : une furieuse guerre de religion déclenchée contre la religion catholique, c’est-à-dire contre nous, par les puissances protestantes et des femmes maçonniques qui avaient trouvé dans les Savoie un sujet heureux de l’être. Au nom de la morale, de la liberté, du progrès et de la constitution.
Derrière les Savoie et la classe dirigeante libérale, il y avait une réalité dont je ne savais rien et qui incluait pourtant (j’ai compris plus tard) pas mal de gens qui étaient mes parents et mes amis. J’ai lu beaucoup de littérature maçonnique et anti-maçonnique. J’ai appris à distinguer l’ADN qui le caractérise et donc je le reconnais.
Mais beaucoup ne le savent pas et, par conséquent, ne peuvent même pas le reconnaître : alors en 2007, j’ai pensé écrire un livre sur ce que j’avais appris. Dans toute la presse italienne qui compte, je venais d’être accusé (le 11 février 2006, coïncidence de l’anniversaire des pactes du Latran) d’être pro-nazi.
Alors en 2007, quand mes papes et ma franc-maçonnerie sont sortis (Edizioni Ares), j’ai fait preuve de beaucoup de prudence. Mais je l’ai posté. Quinze ans plus tard, j’ai décidé de le réimprimer, avec une nouvelle introduction et un épilogue, avec de nouvelles informations qui montrent sa pertinence, et avec un ensemble de notes considérablement enrichi.
En parlant de franc-maçonnerie, j’ai eu recours au magistère des papes non seulement parce que, dans une mer de publications dont la véracité est pratiquement impossible à vérifier, ils sont les plus fiables, mais aussi parce que le magistère de l’Église, depuis le début , des auteurs du Nouveau Testament, a toujours été très clair et ponctuel pour dénoncer le danger gnostique. La Gnose, dont la Franc-Maçonnerie moderne est une côte importante, est ce type de connaissance qui confond le bien avec le mal car c’est ce type de connaissance auquel nous sommes invités par Satan qui, pour notre bien, nous propose de devenir Dieu et de nous définir ce que est bon et ce qui est mauvais. Le résultat est la mort.
Ce livre est consacré à l’analyse du gigantesque effort antignostique mené dans une solitude totale contre tout et tous par l’Église catholique et ses papes . Entre 1732 et 1903, le magistère pontifical fut extraordinairement prophétique, humble et infatigable, mû par l’amour de la vérité théologique, philosophique et historique, dont le seul objectif était la défense des « raisons de Dieu » (selon les mots du pape Wojtyla) et, donc de l’homme. Des raisons qui coïncident avec celles de Rome et de l’Italie. Si l’on veut connaître les caractéristiques du pouvoir qui joue un rôle significatif dans la domination du monde, le magistère des papes est irremplaçable.
[NDLR : Nous vous présentons la 4e de couverture de cette édition en italien, en sachant que cet ouvrage ne sera disponible en France que le 28 juin prochain.
« Qu’est-ce que la franc-maçonnerie ? Association philanthropique ou centre caché du pouvoir ? Quel est le but qu’elle poursuit, la démocratie et l’égalité, ou l’imposition partout et à chacun des recettes de progrès et de bonheur élaborées dans la loge ? Quand les maçons parlent de morale, font-ils référence ou non à celle du Décalogue ? Et qu’ont-ils à l’esprit lorsqu’ils parlent de liberté ? Le troisième chapitre de la Genèse décrit la séduction que Satan exerce sur les hommes de tous les temps : le menteur et meurtrier depuis le début invite chacun de nous à se transformer en Dieu en définissant soi-même ce qui est bien et ce qui est mal. Le fruit de ces suggestions est la mort. Officiellement née à Londres en 1717, la « Franc-maçonnerie », comme son nom l’indique, a une âme « libre », c’est-à-dire affranchie de la Révélation et du Magistère. Papes et franc-maçonnerie : usant du magistère pontifical illustré de considérations historico-documentaires, Pellicciari met en lumière cette « relation » qui est et ne peut être, au-delà de la propagande, que totalement inconciliable.
Dans cette nouvelle édition augmentée et mise à jour, le drame de l’analyse des papes apparaît dans toute sa vérité prophétique. Dieu, qui a envoyé son Fils Jésus pour nous sauver de la mort, a donné aux Papes un zèle et un discernement extraordinaires pour décrire et analyser la réalité des loges, nous permettant ainsi de nous défendre contre cette forme de gnose moderne qu’est la franc-maçonnerie. Un magistère qui mérite d’être connu car très actuel. totalement inconciliable.
Par ailleurs, l’auteure Angela Pellicciari (née à Fabriano le 8 avril 1948) est une essayiste et une enseignante italienne. Nous lui devons déjà un certain nombre d’ouvrages tels « Risorgimento da riscrivere. Liberali e massoni contro la Chiesa » (Ares, 1998), « L’altro Risorgimento. Una guerra di religione dimenticata » (Piemme, 2000) ou encore « Leone XIII in pillole » (Fede & Cultura 2010).]
Voilà un ouvrage qui ne dépareillera pas sur l’étagère de ma bibliothèque, au milieu des nombreux livres qui ont pour sujet l’anti-maçonnisme.