Le terme rite forestier désigne un ensemble de phénomènes historiques et sociaux très divers formant un espace de sociabilité qui recrute ses membres par cooptation et pratique des rites initiatiques faisant référence aux métiers anciens de la forêt, essentiellement ceux de la « fenderie » (les fendeurs ) et de la « charbonnerie » (les charbonniers )
Mon bon cousin Henri IV
Cette amusette est issue de la bonne volonté de notre bon Roi Henri de la Poule au Pot d’unifier les duchés de France.
Il déambule avec son armée constituée d’opportunistes et de mercenaires de tous poils, en quêtes de reconnaissance et d’argent, comme nous pouvons, toujours et encore, rencontrer en loges ou en ventes.
Donc, notre bon Roy guerroie sur le plateau de Saint André, proche d’Ivry la bataille, d’où le nom, ayant planté ses tentes afin d’honorer ses dames et ses armes. Les différents combats étant achevés, il se dirige vers Nonancourt, prend la petite vile, sans résistance, et s’oriente vers Dreux, en passant par la forest où, là, sa truffe bien aillée, comme nous le savons tous, flaire une effluve relativement discrète..
Accompagnée de sa garde éphémère, furtivement, il s’approche en toute discrétion et, …….. bizarrerie. Des femmes et des hommes sont réunis en cercle autour d’un foyer en plein milieu de la forêt. Cette clairière semble bien arrangée avec une certaine hiérarchie.
Sans crainte, puisqu’il n’y a pas de prime abord de quoi, quoique chacun est armé de haches, de piques, de tisons, de masses et le poitrail recouvert d’un tablier de forgeron, il lance : « bonjour Messieurs Dames. Que faites-vous en ces lieux autour du feu ». le bon Cousin Maître lui développe le pourquoi du comment, car c’est le Roy qui s’est planté de pied en cape devant lui. « Nous somme réunis pour pratiquer notre Rite Forestier ».
Le Roy intrigué et confondu, demande à en être plus instruit.
Le Bon Cousin Maître, en bon principe, lui proposa, car cet homme est le Roy, par bleu, et avec l’accord de tous les cousins, décide son Initiation au trois degrés, d’un seul élan.
La chose accomplie, notre Roy, heureux et satisfait en « Bon Cousin » qu’il est désormais, file vers Dreux, Mantes et Paris.
Depuis ce jour, ne résonne dans sa bouche : « Bonjour ma bonne cousine, bonjour mon bon cousin !! ! ».
Et, quelques centaines d’années plus tard et au bout de cinq année d’ancienneté de pratique au Rite Forestier, j’ouvrais en lieu et place en la forêt de Dreux, une vente sous le vocable de : le puits des forges ».
La suite au prochain épisode
Th B le 5 avril 2021
Merci du partage
À ma connaissance, c’est à François Ier que se réfère la tradition des Bons Cousins Charbonniers, et non à Henri IV… Une source documentaire fiable à nous citer peut-être ?