sam 18 octobre 2025 - 20:10

La Grande Loge de Misraïm rend hommage à son passé Grand Maître Bruno QUENUM

Les 27 et 28 septembre 2025, le Grand Temple de la rue Cugnot à Paris a accueilli deux moments de haute intensité initiatique : les convents de la Grande Loge de Misraïm (GLM) et de la Grande Loge Française de Misraïm (GLFM). Sous la direction du Sérénissime Grand Maître Laurent Couasnon et du Très Illustre Frère Eddy Louvès, ces journées ont célébré la fidélité au Rite, la force de la fraternité et la vitalité d’une tradition spirituelle qui traverse les âges.

« Le Rite de Misraïm n’est pas un héritage figé ; il est un souffle vivant, celui de la Connaissance, de la Fraternité et de la Lumière qui unit les consciences au-delà des siècles. »                               

Laurent Couasnon, Sérénissime Grand Maître
Vibrant hommage rendu au Très Illustre Frère Bruno QUENUM, passé à l’Orient Eternel­
Nous sommes rassemblés en ce temple aujourd’hui pour honorer un homme d’exception, pour célébrer le parcours de vie d’un véritable pilier de notre obédience.
Un homme au gabarit imposant tant physique que moral. Bruno QUENUM, notre ami, notre Bien Aimé frère, nous a quittés le 22 septembre à l’âge de 63 ans.
En tant que Sérénissime Grand Maître, il a incarné les principes de liberté, d’égalité et surtout de fraternité. Il a guidé notre obédience avec une rigueur et une intégrité exemplaire. Son humanisme rayonnait à travers toutes ses actions. Il a su rassembler les Frères et les Sœurs autour d’un idéal commun : La Grande Loge de Misraïm puis la Grande Loge Béninoise de Misraïm.
Son chemin maçonnique témoignait d’un engagement profond envers la spiritualité et le développement personnel et collectif. En rejoignant la Grande Loge de Misraïm, il avait trouvé cette flamme qui n’a jamais cessé de briller en lui jusqu’au jour de son
ultime initiation.
Alors que nous nous recueillons pour lui rendre hommage, souvenons-nous de l’homme qu’il était, mais aussi de l’héritage qu’il nous laisse. Il nous a appris à vivre avec compassion, à servir sans attendre de retour, et à rechercher la vérité avec
passion. Je ne doute pas que toutes les Sœurs et tous les Frères de la Grande Loge de Misraïm sauront perpétuer sa mémoire en poursuivant l’œuvre qu’il portait sur ses larges épaules.
En cet instant de tristesse, tournons nos pensées et nos cœurs vers Bruno et tous les disparus au champ des roseaux. Promettons de porter, en nous et au-delà de nous, les valeurs qu’il a défendues avec tant de conviction et de détermination. Que sa mémoire soit éternelle et une source d’inspiration pour nous tous.
Retour sur le week-end conventuel  27 -28 Septembre 2025
­­Samedi 27 septembre 2025Convent de la Grande Loge de Misraïm­
Laurent Couasnon, Sérénissime Grand Maître de la Grande Loge de Misraïm (GLM)Sous l’autorité du Sérénissime Grand Maître, Le TILF Laurent Couasnon, la Grande Loge de Misraïm (GLM) a tenu la cérémonie de clôture de son Convent annuel le samedi 27 septembre 2025.  Ce convent historique faisant suite au convent de MAS (Misraïm Ateliers Supérieurs) qui s’est tenu la veille sous l’autorité du Très Illustre Frère Benjamin John. Dès l’ouverture des travaux, le ton fut donné : celui de la fraternité, de la gratitude et de la mémoire partagée.Dans un Temple empli d’émotion, le Sérénissime Grand Maître a rendu hommage au Très Illustre Frère Bruno Quenum, ancien Grand Maître de l’obédience, passé à l’Orient éternel quelques jours auparavant.« Bruno fut un homme d’exception, au gabarit imposant tant physique que moral. Son humanisme rayonnait à travers toutes ses actions. » Ce Convent marquait également le trentième anniversaire du réveil du Rite de Misraïm. À cette occasion, le Sérénissime Grand Maître a tenu à honorer le Très Illustre Frère Éric Jacques, Grand Conservateur du Rite, pour son rôle déterminant depuis trois décennies dans la préservation et la transmission du Rite.« Sans ton engagement, ton érudition et ta fidélité, le flambeau de Misraïm n’aurait pas brillé avec autant de constance. » Le Sérénissime Grand Maître a également remercié tous les Frères et Sœurs qui, par leur travail et leur fidélité, contribuent au rayonnement de l’Obédience.
Un Convent anniversaire : 30 ans de lumière Le réveil du Rite de Misraïm (1995 – 2025)
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Le trentième anniversaire du réveil du Rite de Misraïm marque une étape majeure dans l’histoire de la Franc-maçonnerie égyptienne moderne, mais aussi un temps de mémoire, de gratitude et d’espérance. En 1995, dans un contexte maçonnique en quête de renouveau spirituel, « les Frères Jacques » André et Eric avec le Frère Robert Mingam, guidés et soutenus par Robert Ambelain, décidèrent de réveiller officiellement le Rite de Misraïm après plusieurs décennies de silence.
Animés par la conviction que la tradition égyptienne portait un message intemporel d’unité entre la raison et la foi, entre la science et la sagesse, ils redonnèrent vie à un courant initiatique d’une richesse exceptionnelle. La création de la Grande Loge de Misraïm signa alors la renaissance d’une tradition humaniste, spirituelle et universelle, héritière des anciennes écoles de mystères, où chaque initié est appelé à bâtir son Temple intérieur dans la lumière de Maât; cette justice cosmique qui relie le ciel et la terre, le visible et l’invisible. Depuis, au fil des années et des générations, le rite vit telle une flamme qui n’a cessé de rayonner.
Une lumière qui éclaire aujourd’hui de nombreux Orients à travers la France hexagonale, les Antilles, l’Afrique et l’Europe, unissant des Frères et des Sœurs de toutes origines dans une même quête : faire vivre la sagesse de Misraïm comme un art de la connaissance et de la fraternité vécue. Trente ans plus tard, le Rite de Misraïm demeure fidèle à sa vocation : transmettre, sans la figer, la tradition initiatique égyptienne, afin que chaque initié puisse contribuer à l’édification d’un monde plus juste, plus éclairé et plus humain. Cette lumière, allumée en 1995, ne s’est jamais éteinte.
Elle continue de brûler, vive, exigeante et fraternelle, dans le cœur des bâtisseurs de lumière qui perpétuent l’œuvre des anciens, pour que jamais ne s’éteigne la flamme de Misraïm.
Merci notre TILF Eric Jacques  !Membre fondateur et Grand Conservateur du Rite de Misraïm 
À l’occasion du trentième anniversaire du réveil du Rite de Misraïm, le Sérénissime Grand Maître Laurent Couasnon a tenu à rendre un hommage solennel et fraternel au Très Illustre Frère Éric Jacques, Grand Conservateur du Rite, pour son engagement exemplaire et son œuvre constante au service de la transmission initiatique. Le Sérénissime Grand Maître a rappelé combien le parcours du TILF Éric Jacques s’inscrit au cœur de l’histoire contemporaine de Misraïm.
Depuis 1995, année du réveil du Rite, il œuvre sans relâche à la préservation de son intégrité symbolique, à la transmission fidèle de ses enseignements et à la protection de sa filiation authentique.« Très Illustre Frère Éric Jacques, tu as consacré ces 30 dernières années à faire vivre et rayonner le Rite de Misraïm. Par ta rigueur, ton érudition et ton humilité, tu en as assuré la continuité et la dignité. Grâce à toi, notre flamme n’a jamais vacillé. » Reconnaissant son rôle majeur dans la pérennité et le rayonnement du Rite, le Sérénissime Grand Maître a souhaité matérialiser cet hommage par un geste symbolique fort.
Au nom de la Grande Loge de Misraïm et de la Grande Loge Française de Misraïm, il a remis au TILF Éric Jacques un tablier d’honneur et un sautoir, insignes de reconnaissance et de gratitude pour trois décennies de dévouement, de fidélité et de lumière partagée. Ce moment d’une rare intensité fraternelle fut salué par une ovation émue de l’ensemble des Frères et Sœurs présents, unissant dans un même élan la mémoire du passé et la promesse de l’avenir. Le Sérénissime Grand Maître conclut cet hommage en rappelant que le TILF Éric Jacques, par son exemplarité et sa constance, incarne l’esprit même du Rite de Misraïm.

Conférence : L’éthique de l’Egypte ancienne, une voie toujours vivante !Par Florence Quentin, Egyptologue et Ecrivaine 
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En écho au trentième anniversaire du réveil du Rite, le Sérénissime Grand Maître a souhaité offrir un moment de réflexion symbolique en lien avec les origines égyptiennes de notre tradition.
Il fit appel à Florence Quentin, journaliste, écrivaine, égyptologue, spécialiste de la pensée spirituelle de l’Égypte ancienne.
Sa conférence magistrale, intitulée « L’éthique de l’Égypte ancienne, une voie toujours vivante », s’est imposée comme l’un des temps forts de ce Convent anniversaire. Avec la rigueur de l’historienne et la sensibilité de la philosophe, Florence Quentin a conduit les Frères et Sœurs dans un véritable voyage initiatique au cœur de la pensée pharaonique.
Elle a rappelé que la civilisation égyptienne, adogmatique et profondément spirituelle, plaçait au centre de toute existence la recherche de Maât, principe d’équilibre universel qui ordonne à la fois le monde, la société et l’âme humaine. « Dans ces temps difficiles, il est urgent de faire régner à nouveau la Maât, de lui rendre voix. » Cette quête d’harmonie entre l’homme, la nature et le divin, a-t-elle expliqué, repose sur la conscience de notre responsabilité : chaque geste, chaque parole, chaque pensée doivent tendre vers la justesse et la vérité.
En cela, Maât n’est pas une abstraction, mais une voie vivante, un engagement, une sagesse qui transcende les siècles. Ses propos, profondément humanistes, ont trouvé un écho particulier en ce Convent du trentième anniversaire, où la Grande Loge de Misraïm célébrait son propre équilibre entre fidélité à la tradition et ouverture au monde.
Cette conférence, à la fois érudite et inspirante, a rappelé que le Rite de Misraïm est bien plus qu’un héritage symbolique : il est une école de vie, une voie de transformation intérieure qui invite chacun à se connaître pour mieux servir.« La Maât est ce fil d’or qui relie les hommes à l’harmonie du monde. » Florence Quentin
­­Dimanche 28 septembre 2025 Convent de la Grande Loge Française de Misraïm­
PÉTALES DE LA FLEUR RESPECT À l’occasion de ce Convent 6028–6029, le Très Illustre Frère Eddy Louvès, Grand Maître de la Grande Loge Française de Misraïm a consacré son allocution à un thème à la fois simple et fondamental :« Le respect de moi et de l’autre. »
­Sous son inspiration, ce thème a pris forme dans une belle accrostiche  symbolique : la fleur du RESPECT s’épanouit sur l’arbre de l’AMOUR.

Chaque pétale de cette fleur incarne une vertu que le Franc-Maçon cultive en lui et dans sa relation à autrui.

De la responsabilité individuelle à la transmission, cette parole a tracé un chemin initiatique, invitant chacun à réfléchir à la manière dont le respect et l’amour peuvent être vécus au quotidien, au sein des Loges comme dans le monde profane. 

RESPONSABILITÉ
La responsabilité est la première pierre de l’édifice intérieur.
Elle nous rappelle que la Lumière reçue en Loge ne nous appartient pas : elle nous engage.
Être responsable, c’est agir avec conscience, en servant l’œuvre commune et non l’intérêt personnel.
Le respect commence ici : dans la reconnaissance de nos devoirs, dans la fidélité à nos engagements, et dans la conscience du rôle que chacun joue dans la chaîne d’union. 

ECOUTE
L’écoute est une vertu de maîtrise et de bienveillance.
Le Grand Maître nous a rappelé combien il est précieux de tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler.
Ce conseil nous invite à réfléchir, à tempérer nos réactions et à choisir des mots justes.
Écouter, c’est chercher à comprendre l’autre pour mieux l’accepter, au lieu de juger ou de convaincre.
Dans cette écoute active et fraternelle, la parole devient un instrument d’unité et de compréhension mutuelle. 

SÉRÉNITÉ ET SILENCE
La sérénité est le fruit du silence intérieur.
Le silence, loin d’être vide, est un espace de présence et de lucidité. Il permet de discerner, d’apaiser, de s’aligner avec soi-même.
Être en paix intérieure, c’est offrir de l’harmonie et de stabilité aux loges.­

PATIENCE
La patience est l’alchimie du temps.
Elle enseigne que toute œuvre durable demande maturation et constance.
La patience est une forme de respect : respect du rythme de l’autre, respect des cycles de la nature, respect du temps initiatique.
Elle transforme le doute en confiance et la lenteur en sagesse.
C’est une vertu d’humilité, qui prépare la maîtrise. 

ENGAGEMENT
L’engagement est la mise en acte du respect.
C’est le passage du mot au geste, du symbole à la réalité.
S’engager, c’est se rendre utile, participer, contribuer à l’œuvre commune.
Le Franc-Maçon engagé agit sans ostentation, mais avec cœur. Son action n’est pas une obligation, c’est un choix : celui de servir la Fraternité et de faire rayonner nos valeurs au dehors. 

COMPRÉHENSION
La compréhension est la lumière du cœur.
Elle naît de la tolérance et de l’ouverture à la différence.
Comprendre, c’est chercher à relier plutôt qu’à diviser, à accueillir plutôt qu’à juger. C’est reconnaître en l’autre la même quête de Lumière qui nous anime.
La compréhension véritable est cohérence : elle unit la pensée, la parole et l’action dans un même élan de fraternité. 

TRANSMISSION
La transmission est l’aboutissement du chemin.
Elle donne sens à tout ce qui précède.
Transmettre, c’est partager sans imposer, éclairer sans éblouir, offrir sans attendre. C’est prolonger la chaîne ininterrompue des bâtisseurs, pour que la flamme maçonnique ne s’éteigne jamais.
Chaque génération devient alors le relais vivant de la Tradition.
Le RESPECT est la fleur visible de notre engagement, et l’AMOUR en est la racine invisible mais essentielle. L’un nourrit l’autre, comme le cœur soutient la main, comme la pensée éclaire l’action. De la responsabilité à la transmission, chaque pétale symbolise une étape de croissance intérieure et d’ouverture à autrui.
En cultivant cette fleur, nous faisons grandir l’arbre de l’Amour. Ainsi s’acheva la parole du Très Illustre Grand Maître, qui nous invite à faire vivre ces vertus au quotidien, à les incarner dans nos regards, nos paroles et nos gestes.
­Le Rite de Misraïm et l’héritage de l’Égypte
par le Très Illustre Frère Eric Jacques, Grand Conservateur du Rite Le Rite de Misraïm, héritier de la tradition hermétique et initiatique, puise son inspiration dans la sagesse spirituelle et symbolique de l’Égypte antique.

Cette filiation relie la pensée des anciens bâtisseurs à la quête intérieure de l’homme moderne : comprendre, transmettre et s’élever par le symbole.Si la Franc-Maçonnerie moderne trouve sa forme institutionnelle à Londres en 1717, son esprit, lui, plonge ses racines bien plus profondément, dans la quête universelle de la Lumière .
Le Rite de Misraïm en est aujourd’hui l’un des héritiers les plus fidèles, conservant vivante cette alliance entre connaissance, spiritualité et liberté intérieure.­
L’esprit des origines :
L’Égypte fut le berceau d’une connaissance où la science et le sacré s’unissaient.
Les temples, tombeaux et pyramides ne furent pas seulement des monuments funéraires : ils étaient des ponts entre la terre et le ciel, construits selon une géométrie sacrée et porteurs de messages spirituels.
Cette tradition donnera naissance au Corpus Hermeticum, recueil fondateur de la pensée hermétique, où se révèle la correspondance entre le monde visible et l’invisible. « L’Égypte est la copie du ciel ».
De cette vision naîtra l’idée que toute construction, intérieure comme extérieure, participe d’un même dessein divin : élever l’homme vers sa part lumineuse. 

Une filiation initiatique :
Bien avant la Maçonnerie spéculative, les bâtisseurs d’Égypte avaient institué de véritables sociétés initiatiques : elles possédaient leurs mots et signes de reconnaissance, élisaient leurs Maîtres, célébraient les solstices et utilisaient les outils du métier comme symboles d’élévation.
Ces communautés préfiguraient nos loges. Leur enseignement dépassait la technique pour s’aventurer dans les domaines de l’alchimie, de la théurgie et de la sagesse cosmique.
Le Rite de Misraïm s’inscrit dans cette continuité : un héritage vivant de la Tradition des bâtisseurs, à la fois opérative et spirituelle. De la redécouverte à la renaissance. Sous sa forme moderne, le Rite apparaît à la fin du XVIIIᵉ siècle.
En 1784, à Lyon, Cagliostro crée le Rite de la Haute Maçonnerie Égyptienne, ancêtre direct du nôtre.
Il attire des Frères passionnés par les sciences hermétiques et les hautes études spirituelles.

En 1881, Giuseppe Garibaldi réunit les Rites de Misraïm et de Memphis pour en préserver la substance initiatique, tout en affirmant leur filiation commune. Le 27 octobre 1995, « les Frères Jacques » fondent la Grande Loge de Misraïm.

En 1997, le Très Illustre Frère Robert Mingam, Patriarche Grand Conservateur du Rite et détenteur du 90ᵉ degré des Arcana Arcanorum, remet la patente de réveil consacrant la renaissance du Rite en France.

Depuis, la Grande Loge de Misraïm est reconnue par le CLIPSAS et a tissé plus d’une quarantaine de traités d’amitié avec d’autres obédiences à travers le monde. 

Une voie initiatique singulière
Le Rite de Misraïm se distingue par sa profondeur symbolique et son approche laïque et universelle.
Sa structure en quatre séries de grades — du symbolique au philosophique — propose une progression où l’étude, la méditation et la transformation intérieure s’unissent.
La spiritualité qui y est vécue n’est pas dogmatique : elle s’adresse à la liberté de conscience de chacun et à sa capacité à relier savoir et foi intérieure.
C’est une voie d’ouverture, d’équilibre et d’exigence, fidèle à la vocation première de la Maçonnerie : éclairer l’Homme pour élever l’Humanité.

« La Maçonnerie est une voie libre et volontaire.

Elle ouvre l’esprit là où les dogmes enferment, et permet à l’homme de se construire dans la Lumière et la Fraternité. »Une présence vivante. Aujourd’hui, la Grande Loge de Misraïm est implantée en France, aux Antilles et en Afrique — notamment au Bénin, en Côte d’Ivoire et au Cameroun.
Fidèle à sa devise d’ouverture, elle accueille des loges travaillant en masculinité, en féminité ou en mixité, toutes unies par la même exigence initiatique et la même fidélité à l’esprit du Rite.

Loin de toute posture exotique, Misraïm demeure un Rite de travail intérieur, d’étude et de dépassement, dont la pratique régulière élève et transforme ceux qui s’y engagent. 
Conclusion À travers le temps, le Rite de Misraïm s’est affirmé comme un pont entre les civilisations et les consciences.

Il relie les bâtisseurs de pierre aux bâtisseurs d’âmes, l’héritage égyptien à la quête moderne de sens, la rigueur initiatique à la liberté de penser.
Son essence demeure inchangée : offrir à l’être humain un chemin de connaissance et d’amour fraternel.

« Ma première dose de Misraïm, je l’ai prise au bout de vingt ans de Maçonnerie…
Trente ans plus tard, elle coule encore dans mes veines,
et je n’ai nulle envie de m’en désintoxiquer. »
­Le mot de la fin– Le travail continue –­
Ces Convents qui ont accueilli près de 300 délégués s’achèvent dans la sérénité et la Lumière.
Les Frères et les Sœurs ont emporté avec eux la force des symboles, la chaleur des échanges et la certitude d’appartenir à une même chaîne fraternelle, unie par l’esprit de Misraïm. Nos Temples, qu’ils s’élèvent en France hexagonale, dans les îles ou sur le continent africain, demeurent ouverts à tous les Frères et à toutes les Sœurs des Rites et Obédiences qui viennent y partager nos travaux, y semer leurs pensées, et nourrir ensemble la flamme de la Fraternité universelle. Que la Sagesse éclaire nos pas jusqu’au 25 septembre 6026 de la Vraie Lumière,
lorsque nous nous retrouverons pour le prochain Convent de la Grande Loge de Misraïm, unis dans la quête du Vrai, du Juste et du Beau. Texte rédigé par le TRF Arnold Migan pour la Revue de la Grande Loge de Misraïm – Édition Convent 2025.

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