Restons branchés, ça n’mange pas de pain !
La franc-maçonnerie est elle devenue un produit de consommation ?
Avant tout la Franc-maçonnerie s’apparente à un champ d’investigations, elle se présente comme un lieu de réflexion qui nous pousse vers une évolution qui s’ouvre vers la connaissance et conduit à l’amélioration.
« Quelle belle tirade même si c’est un peu court jeune homme ! » Le Franc-maçon s’appuie sur ce schéma, pourrions nous dire, philosophique depuis toujours pour progresser sur ce chemin maçonnique que nous développons en Loge, avec nos rituels et dans nos échanges entre frères et soeurs. Notre mode de fonctionnement repose sur l’analyse, la contradiction, l’écoute et la proposition. Nous prenons le temps de réfléchir pour avancer dans la « recherche de la vérité », nous travaillons vers et pour la sagesse.
Ce sont sans doute les points essentiels qui nous différencient du monde de la consommation des médias qui abordent l’essence de la spiritualité et du symbolisme parfois en les survolant !
Ceci laisse supposer que ce type de média est peut-être plus délicat à manier pour nous conduire vers les profondeurs de la connaissance. Cette démarche apparaît pour certains esprits parfois inappropriée à la réflexion. Pourtant ces types de langages audiovisuels enrichissent notre connaissance. Les journaux, les reportages agrandissent notre vision, nos points de vues et parviennent à nous faire sentir la quintessence de la Franc-maçonnerie.
Mais alors pourquoi parler de surconsommation.
Déjà, c’est accepter le fait que les produits de type « médias», et plus particulièrement ceux sur la Franc-maçonnerie soient, ou tentent à devenir, des produits de consommation. Au delà de ces propos, c’est admettre que le journalisme serait moins noble dans sa recherche que l’essai philosophique. C’est créer peut-être aussi une échelle de valeurs. Fort heureusement, aujourd’hui, tant d’écrits et de reportages, films et vidéo nous prouvent le contraire. La consommation pour la consommation qui nous pousse à la surconsommation nous éloigne certainement de la recherche philosophique et intellectuelle.
Les rabelaisiens consomment mais restent dans un cadre qui se rattache à la réflexion.
Dans les médias type « nouvelle génération réseaux » nous commençons à parler vraiment de consommation. Nous en sommes comme imbibé, soumit à une addiction, et ce sans doute par la fréquence de la diffusion des idées véhiculées. Elles échappent souvent à la vérification qualitative, un principe de garantie de l’information.
La diffusion de contenu doit suivre un rythme sans cesse croissant sur les réseaux et c’est un risque sans doute de porte ouverte à une consommation plus élevée voire de « surconsommation » .
Une sorte de frénésie entre les créateurs, lecteurs, spectateurs s’installe et la demande devient plus pressante. Nous ne sommes plus dans le domaine de la réflexion, nous passons dans la collection des barres de chocolat à déguster qui laisse place à une nouvelle image de la Franc-maçonnerie qui nous interpelle tout comme le constate Le Grand René dans la vidéo ci-dessous :
Merci René pour ce partage d’humour.