mer 08 octobre 2025 - 18:10

Jean-Luc Mélenchon : De la proximité avec les idéaux maçonniques à un virage radical

Jean-Luc Mélenchon, figure emblématique de la gauche française et leader de La France insoumise (LFI), a longtemps été perçu comme un homme dont les idées résonnaient avec les valeurs humanistes et universalistes du Grand Orient de France (GODF), l’une des principales obédiences maçonniques. Initié dans les années 1980, son parcours maçonnique initial semblait refléter une quête de justice sociale, de laïcité et de progrès, des piliers partagés avec la franc-maçonnerie.

Cependant, son virage radical depuis les années 2010, marqué par un discours plus populiste et clivant, l’a éloigné de ces idéaux, suscitant des interrogations sur les motivations profondes d’un homme qui se présente comme l’incarnation de la République. Cet article retrace son cheminement, analyse les convergences passées avec le GODF, et explore les raisons possibles de cette rupture.

Les racines maçonniques de Jean-Luc Mélenchon

Jean-Luc Mélenchon est initié à la franc-maçonnerie dans les années 1980, au sein du GODF, obédience connue pour son engagement laïc et républicain. À cette époque, il est membre du Parti socialiste (PS), où il gravit les échelons sous la tutelle de figures comme François Mitterrand. Sa fréquentation des loges coïncide avec une période où la franc-maçonnerie attire des intellectuels et des politiques cherchant à allier réflexion philosophique et action sociale. Selon des témoignages d’anciens frères, Mélenchon aurait été actif dans des loges parisiennes, participant à des travaux sur la justice sociale, l’éducation et la laïcité, des thèmes centraux au GODF.

Sa page Wikipedia nous informe :  il intègre la loge franc-maçonne Roger Leray du Grand Orient de France (GODF) où il a comme thèmes de prédilection l’idéal républicain et la défense de la laïcité[AA 5]. Outre cette filiation politique, il trouve dans la franc-maçonnerie une filiation personnelle, son père et son grand-père étant eux-mêmes maçons[AA 6]. En 1984, lors des débats relatifs à la loi Savary, il reproche au GODF de ne pas s’engager pleinement dans la bataille en faveur de l’unification des enseignements public et privé au sein d’un grand service public de l’Éducation nationale[AA 7]. Amer, il reste franc-maçon mais de manière peu assidue, sans s’impliquer fortement dans les affaires internes du GODF et refusant de participer aux « fraternelles parlementaires » qu’il dénonce comme étant de son point de vue une « déviance grave, un attentat contre la République »[AA 8]. En octobre 2018, Jean-Luc Mélenchon fait l’objet d’une demande de suspension temporaire par le conseil de l’Ordre du GODF à la suite de son comportement lors des perquisitions menées à son domicile parisien et dans les locaux de La France insoumise[32]. Jean-Luc Mélenchon quitte sa loge maçonnique au printemps 2020, à la suite des accusations de communautarisme qu’il a portées contre le CRIF[33].

Son initiation reflète une sensibilité aux idéaux maçonniques : la recherche de l’émancipation individuelle et collective, la défense d’une République universelle, et l’usage de la raison pour éclairer les consciences. Ces valeurs s’alignent avec celles défendues par des Grands Maîtres comme Jean-Michel Quillardet et Christophe Habas, qui ont marqué le GODF par leur engagement sociétal. Mélenchon, alors sénateur de l’Essonne (1986-2000) et ministre délégué à l’Enseignement professionnel (2000-2002), semblait incarner cette synthèse entre politique institutionnelle et réflexion initiatique.

Convergences avec les valeurs du GODF

Jean-Luc Mélenchon

Durant ses années au PS et dans les loges, Mélenchon partage plusieurs points communs avec la philosophie du GODF :

  • Laïcité émancipatrice : Il défend une laïcité stricte, héritée des Lumières, comme un rempart contre les intégrismes, un principe cher au GODF.
  • Justice sociale : Sa lutte contre les inégalités sociales et son soutien aux classes populaires résonnent avec l’idéal maçonnique d’une société fraternelle.
  • République universelle : Son discours sur une République inclusive, débarrassée des discriminations, s’inspire des idéaux humanistes promus par l’obédience.
  • Critique du néolibéralisme : Sa critique précoce du capitalisme sauvage trouve un écho dans les réflexions maçonniques sur une économie au service de l’homme.

Ces convergences sont particulièrement visibles dans sa participation à des débats internes au GODF, où il aurait plaidé pour une franc-maçonnerie engagée dans les luttes sociales, à l’image de l’héritage des Lumières. Cependant, son départ du PS en 2008 pour fonder le Parti de gauche (PG), puis LFI en 2016, marque le début d’une divergence.

Le virage radical : Un éloignement des idéaux maçonniques

Depuis la création de LFI, Mélenchon adopte une posture plus radicale, marquée par un discours populiste et clivant. Plusieurs éléments expliquent cet éloignement des valeurs maçonniques :

  • Populisme et personnalisation : Contrairement à la démarche collective et discrète de la franc-maçonnerie, Mélenchon se positionne comme un leader charismatique, s’incarnant lui-même comme la République. Cette personnalisation contraste avec l’humilité et l’anonymat prônés en loge.
  • Discours clivant : Ses attaques contre l’Union européenne, les élites et parfois les institutions républicaines (ex. : critiques de la justice lors des perquisitions de 2018) s’éloignent de l’universalisme maçonnique, qui privilégie le dialogue et la concorde.
  • Rejet de la nuance : Le GODF valorise la réflexion critique et nuancée, tandis que Mélenchon adopte un langage binaire (peuple contre oligarchie), incompatible avec la méthode initiatique.
  • Instrumentalisation politique : Son utilisation de thématiques comme l’immigration ou la souveraineté nationale, parfois ambiguës, heurte les principes d’égalité absolue et de non-discrimination défendus par le GODF.

Ce virage s’accentue après 2017, avec des campagnes électorales où il mobilise une base électorale sur des slogans comme « l’avenir en commun », mais sans la rigueur philosophique des travaux maçonniques. Son retrait des loges refléte cette incompatibilité, bien que des sources internes suggèrent qu’il aurait quitté la maçonnerie de son propre chef avant cette rupture.

Que se passe-t-il dans la tête de Mélenchon ?

Jean-Luc Mélenchon en 2005.

Plusieurs hypothèses psychologiques et stratégiques peuvent éclairer cette évolution :

  • Ambition politique : Face à l’échec du PS et à la fragmentation de la gauche, Mélenchon a peut-être choisi une stratégie radicale pour se démarquer, sacrifiant ses liens maçonniques pour un public plus large.
  • Frustration idéologique : Sa déception face à l’immobilisme du PS et du GODF face aux crises (crise de 2008, montée des populismes) pourrait l’avoir poussé à adopter une posture plus directe, quitte à abandonner la subtilité maçonnique.
  • Vision messianique : Se voyant comme le sauveur de la République, il pourrait percevoir les loges comme un frein à son action, préférant une légitimité populaire à une autorité initiatique.
  • Contexte sociétal : La montée des tensions sociales (gilets jaunes, crise écologique) a pu amplifier son discours, le détournant d’une approche réfléchie vers une rhétorique d’urgence.

Analyse : Une rupture idéologique et stratégique

Jean-Luc Mélenchon lors de son dernier meeting de campagne, le 19 avril 2012.

L’éloignement de Mélenchon des idéaux maçonniques ne semble pas seulement personnel, mais aussi stratégique. Alors que le GODF, prône une franc-maçonnerie d’engagement mais ancrée dans la réflexion et la discrétion, Mélenchon opte pour une visibilité médiatique et une radicalité qui le placent en opposition avec cette méthode. Sa vision d’une République qu’il incarne personnellement contraste avec l’idéal maçonnique d’une République collective, construite par des esprits éclairés.

Un héritage perdu ?

Jean-Luc Mélenchon a puisé dans les valeurs maçonniques une inspiration initiale, mais son virage radical depuis 2010 l’a conduit à s’en éloigner, privilégiant une approche populiste et individualiste. Ce cheminement reflète peut-être une adaptation aux exigences d’une époque troublée, mais il soulève des questions sur la compatibilité entre ses ambitions politiques et l’éthique initiatique. Pour le GODF, cet éloignement illustre les défis d’une obédience face à des figures qui, après avoir été influencées par ses idéaux, choisissent des voies divergentes. L’avenir dira si Mélenchon reviendra à une réflexion plus en phase avec ses racines maçonniques ou s’il poursuivra sa quête solitaire de la République.

29 Commentaires

  1. Bonjour, JLM n’est plus un être de lumière dans la radicalité qui est sienne, il n’a visiblement pas conscience d’être perçu de plus en plus comme un épouvantail acoquiné avec une cohorte de gens qui sont tellement fanatiques qu’ils en deviennent intolérants. Il suffit de contempler le comportement de ses députés à l’assemblée nationale ou des mêmes qui prônent ouvertement la destruction du foyer national juif qui est également le rempart de l’Occident. Nul ne détient la vérité à lui seul. La seule chose qu’il peut apporter à la France aujourd’hui c’est le chaos. Cordialement.

  2. JLM est un homme libre, il écrit des livres qui font avancer la réflexion (lisez « l’ère du peuple » et réfléchissez à sa proposition d’une nouvelle humanité citadine et connectée qui appelle de nouvelles gouvernances), il prononce des discours magistraux, il soutient un programme qui a été reconnu par de nombreux experts dans chacun des domaines. En face ? ils font de la com, du vide, de l’image.
    Et ils écrivent ce genre d’articles.

  3. un article bien dans l’air du temps : il faut critiquer mélenchon, anti-sémite, caractériel, communautariste, etc…

    qu’apporte t’il ici sauf à permettre de distinguer les contempteurs béats du GODF qui ne représente plus une obédience maçonnique avec comme ultime preuve l’élection du nouveau grand maître

    et qui peut me préciser ce que serait l’idéal maçonnique dont beuacoup se gargarisent ici

  4. Je ne partage pas les idées politiques de notre frère (car la démission n’efface pas l’initiation) mais il me semble que l’on doit toujours respecter les êtres humains et ne pas tomber dans les attaques personnelles ! La politique est un exercice particulier qui fait intervenir plusieurs activités humaines pour pouvoir convaincre ! Cela suppose souvent des approximations et des relations distantes avec la réalité ! C’est la règle du jeu de la démocratie avec son lot de déceptions !

  5. Populiste de gauche comme le président du Venezuala, extrémiste détruisant systématiquement les valeurs et l’ordre républicain, jouant l’appauvrissement général, tueur de la gauche qu’il prétendait vouloir sauver et diriger en homme seul détendeur de la « Vérité » au lieu de construire les réponses républicaines, humanistes et fraternelles dont nous avons besoin,…soutenant des élus LFISTES corrompus, communautaristes, dont la gouvernance fait injure au rôle de représentant du vivre ensemble, de la dignité, du respect que leur fonction de maire doit incarner…et je parle ici de vécu personnel…les « destins personnels » des hommes de pouvoir nous montrent aujourd’hui qu’ils sont mortels pour les autres humains. JLM n’échappe pas à ce constat…Au lieu d’être maçon, c’est une entreprise de démolition…heureuse qu’il l’ait reconnu en quittant la maçonnerie…

  6. La stratégie et le mot d’ordre de LFI et donc de JL Mélenchon, on le sait depuis un moment, c’est « Conflictualisez tout ! » dans cette perspective cet article doit lui faire bien plaisir…

  7. Cet article est une ineptie pleine de fausses informations et de détournement de propos prêtés à JLM. Quand il a dit : »la république c’est moi » il ne faisait que répondre à un soumis du ministère publique même pas élu qui prétendait agir au nom de la république alors qu’il agissait au nom et sous les ordres de politiciens véreux. Alors OUI, La république à ce moment là c’était bien lui, élu et a son poste !
    Par ailleurs cet article s’inscrit dans le droit chemin des médias aux mains de quelques soutiens du pouvoir actuel qui traitent tout opposant comme des complotistes et qui salit tout ce qui ne va pas dans le sens des affaires de ce pouvoir corrompu. Pouvoir qui dénie au peuple ses droits en ne tenant aucun compte des résultats des élections, considérant que le peuple vote mal puisqu’il ne vote pas dans son sens !
    Je ne comprends pas que 450FM ne soit pas plus nuancé dans ses propos à l’égard du seul politicien qui ne change pas de veste en fonction du vent !

    • Le comportement de JLM s’éloigne à mon sens largement du comportement maçonnique rappelé dans l’article. Je suis heureux d’apprendre qu’il a quitté la maçonnerie au regard de ses prises de position dont certaines sont brutales et constituent un repoussoir pour un maçon républicain fe gauche comme je le suis.

    • Alors là ! ça sent bon les bases du fascisme (de droite ou de gauche : brun ou rouge …) Tout contester, y compris les bases même de la Démocratie, avec sa séparation des pouvoirs ; les flics qui étaient chez Mélenchon agissaient sur commission rogatoire de la Justice ; donc la Loi républicaine était respectée ! mais contestons, bordellisons, et en avant, sans vergogne : pouvoir pourri, media vérolées par l’argent aux mains de quelques Oligarques, liberté de parole verrouillée : c’est bien la DOXA des fachos qui osent dire que nous ne sommes plus en République ; attention : la chute de Weimar a commencée ainsi….

  8. Autour de cet article et des commentaires qu’ils suscitent, me revient la belle et noble figure de Salvador Allende. franc- maçon,Lui aussi a rencontré des problèmes au sein de son obédience. Il a choisi de passer outre.Et,il a exprimé clairement son point de vue. Pour ce qui le concerne, il n’y avait pas à hésiter. Et c’est ainsi qu’il est allé jusqu’au sacrifice de sa propre vie restant ainsi en accord avec son idéal idéologique, politique et humain, ce qui ne semble pas être en désaccord avec les valeurs humanistes que la franc-maçonnerie revendique.

  9. Melanchon met en danger les franc-maçon s ,tout le monde sait que ce monsieur a été initié au GODF , ses prises de positions sont loin d’être laïques il met en danger la république et la France je ne partage pas du tout le point e vue de cet article sur Melancjon que je trouve effrayant et dangereux peut être même fou..

  10. Je suis dans une obédience où les discussions politiques en loge n’ont pas leur place. Mais force est de constater que JLM est un individu extrêmement dangereux, avide de pouvoir comme l’était un triste personnage en 1933. L’antisémitisme de cet individu nous renvoie à une période très sombre pour ne pas dire noire de notre histoire. Trouver bien triste la situation en Palestine est justifiée quand on y voit toute cette misère. Vouloir trouver une solution pour que cela cesse est tout à fait louable. Ce n’en est pas une que d’attiser la haine contre un peuple qui le 7 octobre a vu ses bébés se faire égorger, ses femmes être violées puis être mutilées avant d’être assassinées, leur cadavre brûlé, ses jeunes faisant la fête et sans défense se faire massacrer etc. Des députés ont visionné les images de ce massacre. Certains ont déclarés qu’ils sont marqués à vie… Une cinquantaine de civils innocents est toujours captive dans des conditions inhumaines, au mépris de toutes les conventions internationales, sans que cela n’émeuve un seul instant ce monsieur très retord. Dans l’Exode il est écrit : « Tu paieras vie pour vie, dent pour dent, brûlure pour brûlure, blessure pour blessure », l’Ancien Testament étant le livre de chevet de beaucoup d’Israéliens. Avec le Nouveau Testament, il est le livre de la Loi Sacrée, une des Trois Grandes Lumières de notre ordre et fort heureusement il y écrit : « Mais moi, je vous dis de ne pas résister au méchant. Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, présente-lui aussi l’autre ». Il y a donc un juste milieu ce que semble ignorer JLM. Certes, il n’y a pas pire que la parole unique et le débat est nécessaire. Mais un discours de haine dans la bouche d’un député fauteur de troubles qui méprise nos institutions, la loi et leurs représentants est inadmissible. Ce triste sire qui veux être calife à la place du calife ne devrait pas avoir droit de cité.

  11. Qu’il y ait des F qui puissent valider le fait que le positionnement de JLM est en phase avec le GODF démontre à quel point l’entrisme LFI au sein de cette obédience est source de questionnement.

  12. Évoquer le parcours de JLM qui aboutit à une formation politique extrémiste ( qui dit extrémiste dit pensée unique !) n’a rien de valorisant pour le GODF et pour la Franc maçonnerie. N’en déplaise à certains.

  13. Article à lire, j’ai croisé JLM lors de sa conférence de 2008, oui cela fait un bail.
    Je reste sur les propos prononcé ce jour là.
    Pour mémoire un extrait de l’article rédigé par Michel Noblecourt dans le journal Le Monde
    Publié le 11 mars 2008

    Jean-Luc Mélenchon est un redoutable décrypteur de signes. Socialiste bien à gauche, républicain inébranlable, franc-maçon et laïcard pur sucre, le sénateur PS de l’Essonne s’est livré à l’exégèse des discours de Nicolas Sarkozy sur la laïcité. D’une conférence devant le Grand Orient de France, où il a analysé la prose du chef de l’Etat à Latran (20 décembre 2007) et à Riyad, en Arabie saoudite (14 janvier), et y a même rattaché des propos tenus par M. Sarkozy en 2005, à Neuilly, devant l’association Bible, il a tiré un petit livre incisif pour dénoncer le « nouveau cléricalisme » de celui qu’il se plaît à appeler « le chanoine de Latran ».

    LAÏCITÉ : RÉPLIQUE AU DISCOURS DE NICOLAS SARKOZY, CHANOINE DE LATRAN de Jean-Luc Mélenchon. Ed. Bruno Leprince, 80 pages, 5 €.

  14. TCF, militant POI depuis toujours, au GODF depuis 2002, à la LIBRE PENSEE, de nombreux camarades sont aussi au GODF. Je suis en désaccord avec la seconde partie de cet article car l’auteur fait de la « psychologie carrefour » avec JLM…on pourrait dire la même chose de nombreux élus du GODF, du « bas » vers le « haut ». Si on aborde les positions politiques, alors il faut parler de la position de LFI d’aller vers une assemblée constituante vers la 6eme république, contre la 5eme qui est l’antithèse de la loi de 1905 et de la laicité. Donc LFI et JLM sont en accord avec la position du GODF de défendre la loi de 1905, il transforme des mots en propostions politiques, idée=action. Si vous souhaitez parler de cela, oui et on a le droit d’être en désaccord politique. J’ai dit.

    • « Psychologie de carrefour « . Bien d’accord avec vous… je me suis même demandé si cet article n’était pas « écrit » par une IA…

  15. Je ne partage pas du tout cette lecture sur Jean Luc MELENCHON. Il s’agit d’une interprétation de sa trajectoire, de ses prises de positionnement. Je ne suis pas encartée LFI. Je suis encartée MRC. Et heureusement qu’il y a des Frères comme lui qui offrent des débats dans la controverse.

  16. les valeurs du programme de LFI portées par JL Mélenchon : justice sociale, respect de la démocratie et des institutions républicaines – humanisme, – laïcité, – lutte contre le racisme, -protection planifiée de l’environnement, – soutien au peuple palestinien opprimé et de recherche de la paix me semblent proches de nos idéaux maçonniques, et je suis très étonnée des campagnes de dénigrement (je me demande bien sous quelle influence : la peur des ultra-riches ? – des pro-Netanyahou, ? des islamophobes ? d’adversaires politiques n’ayant pas de programmes ?) ?
    C’est la première fois que je vois des personnalités politiques affichées depuis quelques jours par des maçons alors que les dernières élections n’avaient suscité que des réflexions sur les valeurs à défendre et la lutte contre l’extrême-droite… ..

  17. Melenchon et son évolution n’est pas le problème en l’occurrence. Le problème est plutôt cet article d’une IA qui ne comprend pas encore les finesses de l’humain et fait effectivement du psittacisme. Le résultat est que l’on y répond comme si… c’était un échange d’idée ce qui n’est pas le cas. Quand JLM dit « c’est moi la République «  il dit cela en tant que Représentant de la Nation… et non en tant que Melenchon.

  18. Excellente analyse de la trahison et de la deviance de melenchon vis a vis des ideaux maconniques
    L individu se prend pour le maitre du collectif
    A tous les niveaux :politique,philosophique,societal er laic.
    Qu il aille polluer intellectuellement ses ouailles au travers du terrorrisme de la pensee et des actes ,a bon entendeur republicain …salut.

  19. Je ne commente généralement pas, mais là…
    Quel dommage de laisser le terrain à des perroquets pontifiants. Le déterminisme social n’excuse pas tout…
    Cela étant je suis de plus en plus atterré par l’éloignement de l’Obedience de sa propre constitution et des valeurs d’écoute et de bienveillance.

  20. Si ce que montre publiquement monsieur Melanchon représente les idéaux du GODF, je suis bien content d’être à la GLDF.
    Nos idéaux maçonniques nous enjoignent de respecter la République et la loi.

  21. Article assez indigent tissé de psittacismes médiatiques.
    L’idéal humaniste originel est bien en phase avec celui de notre frère Jean-Luc.
    A qui voudrais-tu essayer de plaite avec une telle diabolisation?

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Charles-Albert Delatour
Charles-Albert Delatour
Ancien consultant dans le domaine de la santé, Charles-Albert Delatour, reconnu pour sa bienveillance et son dévouement envers les autres, exerce aujourd’hui en tant que cadre de santé au sein d'un grand hôpital régional. Passionné par l'histoire des organisations secrètes, il est juriste de formation et titulaire d’un Master en droit de l'Université de Bordeaux. Il a été initié dans une grande obédience il y a plus de trente ans et maçonne aujourd'hui au Rite Français philosophique, dernier Rite Français né au Grand Orient de France.

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