ven 19 septembre 2025 - 06:09

Jean-Raphaël Notton, le nouveau Grand Maître de la Grande loge de France, rencontre Var-Matin

De notre confrère Var Matin – Par QV

Il a été élu il y a un peu plus d’un mois Grand maître de la Grande loge de France, la deuxième obédience maçonnique française comptant environ 32 000 membres. Pour sa première apparition officielle, Jean-Raphaël Notton s’est rendu dans le golfe de Saint-Tropez, où une grande fête annuelle réunit chaque année Francs-maçons et non-initiés autour d’une conférence – cette année, sur l’intelligence artificielle – et d’un repas.

Traditionnellement, le Grand Maître, choisi pour accomplir un triple mandat d’un an (soit, sauf incident, trois ans à raison d’un mandat d’un an renouvelé deux fois), provient d’une région différente à chaque élection. Originaire de Paris, où il est devenu franc-maçon en 1986, Jean-Raphaël Notton, médecin égalment engagé à haut niveau dans la défense nationale, succède à Thierry Zaveroni, marseillais. Âgé de 69 ans, ce Parisien possède toutefois des racines méditerranéennes.

synthèse de l’interview

C’est votre première sortie officielle, ici dans le Var, près de Saint-Tropez ?

Jean-Raphaël Notton, Grande Loge de France
Jean-Raphaël Notton, Grand Maître de la GLDF

Oui, c’est à la fois un honneur et une joie. Un honneur de porter la responsabilité de Grand maître, une joie car je me sens méditerranéen dans l’âme, élevé par mes grands-parents corses à Monticello, en Balagne, portant le prénom de mon grand-père. Ici, je suis chez moi, et voir 200 personnes assister à la conférence malgré la chaleur estivale est impressionnant !

Que représente la Franc-maçonnerie aujourd’hui dans notre société ?

Nous perpétuons une tradition ésotérique transmise par l’initiation. Notre mission est de préserver cet héritage tout en ouvrant nos portes. Franc-maçon depuis 40 ans, je suis heureux et souhaite partager ce que cette expérience m’a donné. La Grande loge de France, obédience traditionnelle et la plus ancienne en France, doit rester accueillante. D’où le thème de ma première conférence : « Osez pousser les portes de nos loges ! ».

Pour les Journées du patrimoine, plus de trente sites seront ouverts au public à travers la France.

Il y a toujours un mystère autour des Francs-maçons. Que faites-vous exactement ?

Nous cherchons humblement à améliorer le monde, parfois chaotique ! Contrairement à d’autres, nous ne manifestons pas, mais chacun apporte des valeurs comme l’humanisme, le respect et la tolérance. Notre démarche, spirituelle et traditionnelle, privilégie l’esprit sur le matériel.

Les Francs-maçons peuvent-ils agir efficacement dans la société moderne ?

Je citerai Winston Churchill, qui, face à un lac pendant la guerre, trempa une cuillère dedans et dit : « Vider ce lac prendra du temps, mais on y arrivera ! » Comme lui, nous avançons avec patience et espérance, convaincus que tout est possible.

Parlez-nous de la Grande loge de France dans cette région.

La région méditerranéenne, s’étendant de l’Espagne à l’Italie via la Corse, est la deuxième en effectifs dans notre fédération mondiale. Avec des sites clés comme Montpellier, le château Saint-Antoine à Marseille et Saint-Raphaël, elle regroupe 200 loges et plusieurs milliers de membres, une région très active.

La franc-maçonnerie parle-t-elle encore aux jeunes ?

Oui, les jeunes sont notre avenir. Si l’âge moyen atteignait 62 ans, il baisse aujourd’hui grâce à leur intérêt. Ils cherchent un sens à leur vie, pas une répétition de leur quotidien. Nous adaptons nos horaires, ajoutant des réunions entre midi et 14 heures pour les actifs ou parents.

Quel est votre message principal aujourd’hui ?

Je crois profondément que notre tradition porte l’espérance. Par une démarche individuelle, chaque frère contribue avec ses valeurs, créant un impact collectif, comme Pierre Simon avec Simone Veil ou Isaac Crémieux avec son décret. Chacun a sa place pour faire de son mieux !

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16 Commentaires

  1. Personnellement, j’aurais bien souhaité que le Grand Maître lui-même se prononce sur cette question de <> au sein de La G L D F tant les avis sont partagés.
    Et puis, de façon implicite, le GM semble taire ces voix en convoquant la diversité des obédiences où homme ou femme retrouverait un chemin initiatique adapté.
    Par ailleurs, la liberté d’association, principe fondamental de la République Française offre la latitude de la mixité ou de la non mixité à toute association.

    En conclusion, le débat pour moi n’a pas lieu d’être tant que le principe d’humanisme est profondément enraciné dans une vision ésotérique et spirituelle de l’amélioration de la société humaine.

    Très respectueusement.

    • Liberté pour une loge d’être sexiste, admettons.
      Mais peut on parler de liberté … d’imposer aux loges le sexisme ?
      Qu’il y ait possibilité d’aller ailleurs, soit. Encore heureux !
      Si au lieu de « male only « , c’était « white only », Que dirait-on ?
      Le raisonnement s’appliquerait : les noirs peuvent aller maçonner ailleurs.
      En quoi la discrimination sexiste serait plus acceptable que la discrimination raciste ?
      Je sais que ça irrite d’évoquer cette triste réalité mais il revient à ceux qui l’instituent de cesser cette honte.

      • La honte, c’est pour un « Frère » qui promeut ce discours sous les pseudos de Joaben puis de Joab’s depuis plus de 12 ans sur la toile, d’assimiler la différence de couleur de peau à une différence biologique ontologique, comme la différence sexuelle. Je ne sais pas si c’est du wokisme assumé ou simplement un de ces tristes sophismes, fruit d’un Ego non maitrisé et d’un d’aveuglement qui a clairement pris chez lui une dimension existentielle.

        Joaben/Joab’s est en effet quelqu’un qui depuis son départ de la GLNF à l’occasion de « l’affaire Stifani » accumule les créations de micro-obédiences et les grandes maitrises d’opérette (tout est sur la toile), Il n’a de cesse depuis de vouloir dynamiter la notion d’Obédience dans sa dimension de véhicule d’une tradition spirituelle et d’insulter les Frères qui ont choisis une voie différente de la sienne : celle de la loyauté à leur institution et à son message.

        Pour ce qui concerne la GLDF, les Frères ont pu donner régulièrement leur avis sur cette question, et encore récemment dans le cadre de l’opération « Futur de nos Loges » (dont le nouveau Grand Maitre a été le rapporteur). A chaque fois une écrasante majorité s’est dégagée pour le maintien de nos Traditions, donc la question ne se pose même pas, et JR Notton n’a certes pas à l’évoquer pour faire plaisir à quelques histrions comme notre « Jojo » national.

        Quant aux Frères des obédiences non mixtes qui sont mal à l’aise avec cette notion, avec tout le respect que nous leur devons nous ne pouvons que leur suggérer, d’abord d’essayer d’en comprendre le sens profond, qui, loin d’être un ostracisme est en fait aujourd’hui une prise en compte de la « Féminité » dans sa dimension la plus essentielle et la plus noble, et puis, au pire, d’exercer leur liberté d’aller vivre ailleurs leur expérience maçonnique.

        • Passons sur les attaques adpersona ridicules et significatives d’un mal à l’aise et une volonté de diversion.
          Sur le fond de l’argument avancé (même si mon interlocuteur ne soit pas en recherche de débat) : Evidemment que le prétexte discriminatoire raciste ou sexiste ont des fondements différents !
          Mais ça reste dans les 2 cas de la discrimination.
          En quoi serait ce moins grave d’exclure les femmes que les noirs ?
          Donc oui, ce sexisme est une tradition… comme ça l’était dans l’armée, la police et meme toute la société.
          Et ces groupes ont évolué.

  2. @Solange.
    Il me semble qu’on se trompe en parlant de mixité.
    La mixité va de soi, est la regle de vie banale.
    Donc le sujet est le sexisme que veulent perpétuer certains groupes.
    Alors, bien sur, il n’y a pas d’hostilité pour l’autre genre mais une forme d’apartheid.
    Ces groupes ne veulent pas ( et évidemment ne peuvent pas heureusement !) interdire aux femmes de maçonner.
    Ils veulent qu’elles aillent maçonner.. ailleurs !
    Mais ce qui est plus grave … est que ce sexisme est imposé aux loges.
    Ce qui est étrange : si réellement comme ils l’avancent les loges des obédiences sexistes voulaient rester monogenre, pourquoi l’imposer ?
    Alors oui, c’est inscrit dans le règlement mais un règlement ça evolue.
    Alors faut-il rester complaisant avec cette triste pratique ?
    Je crois que même si on froisse des FF qui nous sont chers, il en va de l’image que nous montrons, tous.
    Et l’irritation que nous constatons chez certains de nos commentateurs d’être confrontés à ce qui nuit à notre … humanisme est révélateur.

  3. GLDF, GLNF, GL-AMF vs toutes les autres (y compris GODF sur le tard et de mauvaise grâce), ce problème est éternel ! Tiens, à la GL-AMF certains veulent qu’on en sorte ! à tel point que le dernier candidat à la grande maîtrise (élu d’ailleurs) a lui aussi affirmé que la mixité sera hors sujet pdt son mandat.
    Raisonnons avec raison et pas avec idéologie (principe de réalité contre principe de plaisir): la mixité introduit volens nolens un fonctionnemnt totalement différent d’une institution. La Nature a créé deux sexes (et la Bible elle-même le constate dans un de ses deux récits de la génèse (« Dieu créa l’Homme, homme et femme Il les créa ») pour que la Vie se complexifie et évolue plus vite. Dès qu’il y a deux sexes en présence, les copmportements s’organisent différemment que s’il n’y en a qu’un.
    Alors à chacun de choisir comment il veut foncntionner et quelle obédience rejoindre.

  4. Bonjour à toutes et tous,
    « Sexisme imposé » car, la GLDF, ne permet pas les visites féminines !
    Visiter une loge et ne pas pouvoir retourner l’invitation est une vrai souffrance !
    Mais le temps fera ce qu’il faut !
    Ce serait sympa qu’il le fasse rapidement !
    Trizes à toutes et tous !

  5. Ma visite au château Saint Antoine ce printemps a été pour le moins des moins fraternelles… devant un portail verrouillé où à l’interphone notre frère de l’accueil m’a raccroché au nez. Un frère entrant m’a à peine salué, un frère sortant a accepté un court dialogue. On m’a suggéré de consulter le site internet…

    Un frère du GODF, 45 ans de maçonnerie
    Bien fraternellement
    Christian

  6. Cher Joabs,
    Critiquer sous pseudonyme est une facilité qui permet souvent d’éviter le dialogue constructif et la responsabilité personnelle.
    Votre remarque sur le « sexisme imposé » aux loges de la Grande Loge de France (GLDF) soulève une question légitime, mais elle mérite une analyse plus nuancée pour enrichir véritablement le débat, plutôt qu’une simple interpellation ironique.
    Qu’apportez-vous de concret à cette discussion ?
    Une proposition alternative, une référence historique ou une perspective comparative sur les obédiences maçonniques ? Permettez-moi de contribuer ici avec quelques éléments érudits sur l’humanisme réel de la GLDF, fondé sur ses principes et sa pratique.
    La GLDF comptant aujourd’hui plus de 32 000 membres – soit la seconde obédience française -, s’inscrit dans une tradition maçonnique régulière et andersonienne, qui privilégie une initiation masculine exclusive. Cette non-mixité n’est pas une « perpetuation du sexisme », mais une choix délibéré ancré dans l’histoire de la Franc-maçonnerie spéculative, remontant aux Constitutions d’Anderson de 1723. Elle vise à préserver un cadre symbolique et rituel spécifique, où les travaux initiatiques se concentrent sur la fraternité masculine, sans pour autant exclure les femmes de la Maçonnerie en général.
    En effet, la GLDF entretient des relations fraternelles et respectueuses avec des obédiences féminines comme la Grande Loge Féminine de France (GLFF) et mixtes comme le Grand Orient de France (GODF) ou la Grande Loge Mixte de France. Ces échanges inter-obédientiels – conférences communes, visites réciproques – démontrent une ouverture réelle, loin d’une discrimination arbitraire.
    Comme l’a souligné une commentatrice avisée sur cet article, cette non-mixité relève de la liberté d’association, principe fondamental de la République française, protégé par l’article 4 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen.
    Quant à l’humanisme de la GLDF, il est profondément enraciné dans une vision ésotérique et spirituelle de l’amélioration humaine. Jean-Raphaël Notton, dans son entretien avec Var-Matin, insiste sur cet aspect : la Maçonnerie n’est pas une « association de quartier » mais une voie initiatique qui porte l’espérance, où chaque frère contribue individuellement à un impact collectif, en promouvant des valeurs comme la tolérance, le respect et la solidarité.
    Citant Churchill, il évoque une patience constructive face au chaos sociétal : « Vider ce lac prendra du temps, mais on y arrivera ! » Cet humanisme n’est pas un slogan vide, mais une pratique quotidienne : la GLDF s’engage dans des actions philanthropiques, des réflexions éthiques sur la bioéthique, l’écologie ou la laïcité, et ouvre ses portes au public lors des Journées du Patrimoine pour démystifier ses rites.
    Historiquement, des figures comme Adolphe Crémieux (auteur du décret sur la citoyenneté des Juifs d’Algérie) ou Pierre Simon (collaborateur de Simone Veil sur la loi sur l’IVG) illustrent comment les maçons de la GLDF ont contribué à l’avancée des droits humains, sans que la non-mixité n’entrave leur engagement universaliste.
    Si l’on veut débattre sérieusement, rappelons que la mixité n’est pas un dogme absolu en Maçonnerie : elle existe ailleurs (GODF depuis 2010 pour les loges mixtes), et la diversité des obédiences permet à chacun – homme ou femme – de trouver un chemin initiatique adapté. Accuser la GLDF de « drôle d’humanisme » ignore cette pluralité et réduit une tradition millénaire à une lecture anachronique et idéologique.
    Peut-être pourriez-vous, Joabs, sortir de l’anonymat pour un échange plus profond ?
    La Maçonnerie, après tout, enseigne l’humilité et le dialogue.
    Fraternellement.

    • Certains Frères, favorables à la mixité en franc-maçonnerie, abordent cette problématique à travers les prismes politique, sociétal et social. Selon eux, l’exclusion des femmes de nos Tenues représente un sexisme flagrant et un anachronisme inconcevable, surtout dans une institution qui se réclame des Lumières et prétend œuvrer pour l’amélioration de l’humanité.
      Il est en effet légitime qu’une obédience à vocation humaniste, républicaine et laïque cherche à s’aligner pleinement sur les critères sociaux. La volonté d’exercer une influence directe sur le monde contemporain conduit inévitablement à préserver des avancées sociales majeures telles que la mixité. Sa promotion et sa défense deviennent un devoir citoyen.

      Mais observons de plus près les raisons évoquées. Une obédience qui se revendique égalitaire, qui proclame qu’elle ne veut pas exclure la moitié de l’humanité, et qui considère la mixité comme conforme à la « marche de l’histoire », se détourne de sa véritable vocation initiatique. Elle agit en simple club de rencontre pour adultes bien-pensants, voire en association à vocation politique ou sociale .
      A l’inverse, de par sa démarche initiatique la Franc-maçonnerie traditionnelle, comme celle pratiquée par la GLDF, évolue dans un registre où se déploient rituels et symboles.

  7. Pour information… on dit pauvre comme job .
    Relisez l’ancien testament.
    Job avait les moyens , on devrait dire : persévérant comme job .

    • Cher Gliso,
      Merci pour votre commentaire et votre référence à l’Ancien Testament. Vous avez raison de souligner que Job était initialement un homme riche et prospère, et que son histoire est un modèle de persévérance et de fidélité face à l’adversité. Cependant, l’expression populaire « pauvre comme Job » est bien ancrée dans le récit biblique du Livre de Job, où il perd absolument tout – biens, famille et santé – le plongeant dans une pauvreté extrême et une grande souffrance.
      Pour rappel, Job est décrit au début comme un homme juste et pieux possédant de vastes richesses (Job 1:1-3). Mais Dieu permet à Satan de l’éprouver : ses troupeaux et serviteurs sont détruits, ses enfants meurent (Job 1:13-19), et il est frappé d’ulcères graves (Job 2:7-8). Il se retrouve nu et démuni, comme il le dit lui-même : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté ; que le nom du Seigneur soit béni » (Job 1:21).
      Malgré cela, Job conserve sa foi et sa dignité, ce qui en fait effectivement un symbole de résilience – d’où l’idée que l’on pourrait aussi dire « persévérant comme Job ». L’expression « pauvre comme Job » est apparue au XIVe siècle pour désigner une misère totale, matérielle et humaine, inspirée de cette descente aux enfers. À la fin, Dieu restaure sa prospérité (Job 42:10-17), mais c’est la phase de perte qui a marqué les esprits.
      En somme, les deux aspects coexistent : la pauvreté comme épreuve temporaire, et la persévérance comme vertu éternelle. Relire le Livre de Job est une excellente suggestion pour en apprécier toute la profondeur !
      Au plaisir de vous lire sous votre nom IRL, comme disent les jeunes !
      Très cordialment.

  8. @ Joabs
    Pauvre comme Job, Joabs… mais il faut reconnaître qu’en matière de commentaire, vous relevez le niveau de l’indigence ! Faites donc un procès au journaliste !! Lorsqu’il s’agit de traiter des sujets complexes comme les choix associatifs, vous préférez vous en tenir à des platitudes, alors que le véritable débat d’idées exigerait nuance et respect des libertés fondamentales !!!
    En France, patrie des droits de l’Homme et de la liberté, chacun reste heureusement libre de s’associer selon ses convictions, tant qu’il respecte la loi. C’est précisément l’esprit de notre République. Montrer du doigt une organisation sans autre argument qu’une indignation convenue, c’est oublier que la diversité des approches fait la richesse de notre tissu associatif.
    La véritable misère ne réside pas dans la liberté de choisir, mais dans la pauvreté d’une critique sans profondeur ni esprit, qui finit par se retourner contre l’humanisme qu’elle prétend défendre. Puisque le Livre de Job évoquait les grandes épreuves, espérons que la vôtre sera d’enrichir enfin le débat…

  9. Ce GM n’a pas été interrogé sur la perpétuation du sexisme imposé aux loges de la GLDF ?
    Drôle d’ »humanisme «  !

    • « perpétuation du sexisme imposé » ? Curieuse et fallacieuse incrimination pour une obédience contemporaine qui a de réels liens d’amitié avec la GLFF et qui en reconnaît ses membres comme sœurs, comme celles d’autres obédiences (mixtes en particulier) !
      La prégnance d’une pensée unique serait-elle l’arbitre de l’intime « collectif » des membres, qui ont tout de même le droit de décider et affirmer leur liberté à se retrouver dans les conditions qu’ils souhaitent.
      Pour beaucoup de frères et de sœurs, introduire la mixité dans leur loge mono genre, ce n’est pas continuer la Loge en l’élargissant mais c’est inventer un autre type de sociabilité maçonnique vers lequel ils (ou elles) ne sont pas enclins.
      Ainsi s’exprime Charles Arambourou, dans son excellent article « Mixité ? – Non : liberté des Loges ! » : « je réclame sur le plan du droit la possibilité pour toute Obédience de tenir le fait de l’identité sexuelle comme suffisamment déterminante pour choisir la non-mixité. Je le réclame avec d’autant plus de force que ce que je nomme une particularité déterminante n’établit en rien une discrimination puisque, encore une fois, des obédiences proposent aussi un type de sociabilité mixte ».

    • Pour information, il s’est faire élire en écrivant explicitement dans son programme que toucher à la non-mixité de l’obédience pendant sa mandature était hors de question.

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