lun 29 septembre 2025 - 21:09

La parole du Véné du lundi : « la preuve que tout le monde est libre et souverain en Franc-maçonnerie »

Liberté maçonnique : une farce en 4 Actes, orchestrée par la banque centrale !

Ah, la liberté du Franc-maçon ! Ce doux parfum d’indépendance, ce souffle d’émancipation spirituelle, cette quête sublime de la lumière au milieu des ténèbres… ou du moins, c’est ce qu’on nous vend dans les rituels, entre deux coups de maillet et une gorgée de mauvais vin de loge ! Mais arrêtons le délire une seconde, mes frères et sœurs éclairés, et jetons un œil derrière le tablier : cette liberté tant vantée n’est qu’une illusion aussi épaisse que la fumée d’un cierge mal éteint.

Suivez-moi dans cette satire grinçante, où la souveraineté maçonnique ressemble à une poupée russe financièrement coincée, et où le vrai maître du temple pourrait bien porter un costume trois-pièces plutôt qu’un tablier !

Acte I : Le Franc-maçon, roi libre… jusqu’à la Capitation

Imaginez l’apprenti, fraîchement initié, tout émoustillé par l’idée de tailler sa pierre brute dans un sanctuaire de sagesse. Il se voit libre, affranchi des chaînes du monde profane, maître de sa conscience sous le regard bienveillant du Vénérable. Mais attendez une seconde : « Frère, votre Capitation est de 400 euros, s’il vous plaît ! » Oui, cette liberté a un prix, et elle est payable en espèces sonnantes et trébuchantes. Libre de penser ? Peut-être. Libre de ne pas payer ? Pas vraiment. Le Franc-maçon est un roi enchaîné à son porte-monnaie, contraint de financer son illumination à coups de prélèvements automatiques. On lui promet la lumière, mais la première lueur qu’il voit, c’est celle du relevé bancaire !

Acte II : la loge souveraine… mais sous tutelle

Passons à la loge, ce havre de souveraineté où chaque décision est mûrement réfléchie autour d’un plateau carré. Le Vénérable, avec son air solennel, déclare : « Nous sommes libres et de bonnes moeurs mes Soeurs et mes Frères ! » Autonomes, vraiment ? Pas si vite. Cette loge, si fière de ses rituels et de ses débats, dépend comme une adolescente de ses parents de l’Obédience – ce grand frère qui valide les initiations, impose les règlements et veille à ce que personne ne dévie du Rituel. La souveraineté de la loge ressemble à celle d’un royaume médiéval : théorique, mais soumise à l’autorité centrale. Et si la loge ose ruer dans les brancards, hop ! Une lettre de rappel à l’ordre, et les voilà ramenés à la niche. Liberté surveillée, en somme !

Acte III : l’Obédience libre… mais endettée jusqu’au cou

Et que dire de l’Obédience, cette entité majestueuse qui se drape dans les ors de la tradition maçonnique ? Elle se proclame libre, indépendante, un phare d’idées dans la tempête moderne. Sauf que, derrière les colonnes de marbre, il y a un petit détail : le temple flambant neuf a été financé par un prêt bancaire. Oui, mes chers Soeurs et Frères, les temples ne tombent pas du ciel – ou plutôt, ils tombent des mains d’une banque qui, avec un sourire carnassier, exige son dû. L’Obédience, si libre qu’elle soit de rédiger ses constitutions, est pieds et poings liés par les échéances de remboursement. Et devinez qui paie ? Les cotisations des pauvres Francs-maçons, bien sûr, qui se retrouvent à financer à la fois leur initiation et le loyer du sacré ! Ironie du sort : la liberté obédientielle sent le cuir des talons de banquiers.

Acte IV : la banque centrale, le vrai grand architecte ?

Alors, qui tire vraiment les ficelles dans cette mascarade ? Pas le Vénérable, occupé à lever les bras au ciel en signe de désespoir. Pas la loge, trop occupée à débattre de la forme des rituels. Pas même l’Obédience, engluée dans ses dettes. Non, le véritable maître de la Franc-maçonnerie, c’est peut-être le directeur de la Banque centrale – ou du moins, le caissier en chef qui tient les cordons de la bourse. Lui seul est libre : libre de fixer les taux, de serrer la vis, de rappeler que sans liquidités, pas de lumière. Les Francs-maçons, si fiers de leur autonomie spirituelle, dansent au rythme de ses calculs. Et pendant ce temps, le Grand Architecte de l’Univers – s’il existe – doit bien rire dans sa barbe cosmique en voyant ses temples transformés en succursales bancaires !

Un grain de bon sens dans l’acide

Tout ça n’est pas pour dénigrer la beauté de la maçonnerie – ses symboles, sa quête de vérité, son appel à l’harmonie. Mais soyons sérieux : une liberté qui dépend d’un chèque n’est qu’une liberté de façade. La solution ? Peut-être que les loges devraient troquer leurs maillets contre des calculettes et renégocier avec les banquiers – ou mieux, construire leurs temples en bois recyclé pour éviter les dettes ! Quant aux Obédiences, un peu moins de grandeur et un peu plus de gestion saine ne feraient pas de mal. Et si le Franc-maçon veut vraiment être libre, qu’il commence par refuser de payer pour sa propre servitude – ou du moins, qu’il négocie une ristourne sur sa cotisation !

En attendant, mes frères, gardez votre tablier bien attaché et votre humour aiguisé. Car dans cette comédie financière, le seul vrai rituel est de signer le chèque à la fin de la tenue.

Alors, à la prochaine lune, levons nos verres – pas trop pleins, hein, faut économiser – à la liberté… ou à ce qu’il en reste !

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Alexandre Jones
Alexandre Jones
Passionné par l'Histoire, la Littérature, le Cinéma et, bien entendu, la Franc-maçonnerie, j'ai à cœur de partager mes passions. Mon objectif est de provoquer le débat, d'éveiller les esprits et de stimuler la curiosité intellectuelle. Je m'emploie à créer des espaces de discussion enrichissants où chacun peut explorer de nouvelles idées et perspectives, pour le plaisir et l'éducation de tous. À travers ces échanges, je cherche à développer une communauté où le savoir se transmet et se construit collectivement.

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