De notre confrère espagnol nuevatribuna.es
Comme source, nous avons utilisé le « Code maçonnique pour les bureaux du Cercle du Grand Orient de l’Uruguay », imprimé en 1864 à Montevideo.

Bien que la Franc-maçonnerie soit universelle, il existe toujours un degré d’autonomie dans les obédiences et les loges. Pour enrichir nos connaissances sur cette institution, nous plongeons dans le XIXe siècle pour découvrir ce qu’était la Franc-Maçonnerie et quelles étaient les conditions à remplir pour entrer dans le Grand Orient d’Uruguay vers 1864. Comme source, nous avons utilisé le Code maçonnique des bureaux du Cercle du Grand Orient d’Uruguay, imprimé cette année-là à Montevideo.
La franc-maçonnerie dans la République orientale de l’Uruguay était définie comme une société d’hommes libres et indépendants qui observaient les lois du pays et qui se réunissaient dans des sociétés régies par les principes universels de l’institution maçonnique, « réparties sur toute la surface du globe ».
L’illumination et l’amélioration de l’espèce humaine, l’exercice de la bienfaisance et de la charité, ainsi que la pratique de toutes les vertus sociales qui constitueraient « le véritable homme bon »

Mais ces principes n’énonçaient pas quel était l’objectif de la franc-maçonnerie ; ils énonçaient simplement, et selon des principes très universels, qui étaient ses membres, en se basant sur les principes de liberté et d’indépendance, sans oublier le respect de la loi, principe qui a toujours été clairement exprimé dans l’ordre, malgré la réputation conspiratrice que l’anti-maçonnerie a cherché à faire sortir de l’ordre.
Or, le deuxième article du Code précité nous parle bien du principe fondamental de la Franc-Maçonnerie, qui serait, dans l’interprétation de ce Grand Orient, l’illumination et le perfectionnement de l’espèce humaine, l’exercice de la bienfaisance et de la charité, ainsi que la pratique de toutes les vertus sociales qui constitueraient « le véritable homme de bien ».
Nous parlerions donc d’une triple fonction : l’illumination, l’amélioration et la philanthropie.
Et maintenant sont venus les articles sur les conditions d’adhésion à la franc-maçonnerie. Il s’agirait d’exigences que nous pourrions classer comme objectifs et d’autres comme morales :
« 1. Être âgé de vingt et un ans ou plus, tel qu’attesté par un certificat d’âge ou par une déclaration signée par le candidat et garantie par le promoteur.
2°. Bénéficier des privilèges d’un homme bien considéré ou intelligent.
3ème. Prouver avoir reçu une éducation honnête.
4ème. Avoir un emploi libre et décent qui vous assure vos moyens de subsistance. “
La franc-maçonnerie dans la République orientale de l’Uruguay était définie comme une société d’hommes libres et indépendants qui respectaient les lois du pays.

Une exception fut soulevée, qui était celle de l’âge, puisque le candidat pouvait avoir dix-huit ans s’il était le fils d’un franc-maçon proposé par son père ou son tuteur.
Pour démontrer les exigences, un document prouvant l’âge devait être présenté au moment de la proposition par le membre proposant, tandis que les autres exigences seraient vérifiées par un document écrit assermenté par trois francs-maçons, qui traiterait du « comportement social de l’individu proposé ». Si ces documents n’étaient pas présentés, le candidat ne pourrait pas être admis. De plus, si le candidat proposé et les francs-maçons qui devaient l’admettre se soustrayaient aux exigences, ils seraient poursuivis par la justice maçonnique, et si la fraude était prouvée, ils seraient expulsés.