De la chaine Youtube d’Europe 1
Joséphine de Beauharnais fut le grand amour de Napoléon. Ce fut aussi une grande figure de la franc-maçonnerie ! À l’occasion de la sortie du roman d’Éric Giacometti et Jacques Ravenne La Clé et la Croix (éditions J.-C. Lattès), qui explore l’influence maçonnique sous l’Empire, Virginie Girod vous plonge dans le secret de la franc-maçonnerie !
Marie Josèphe Rose TASCHER de La PAGERIE, dite Joséphine de Beauharnais, est née le 23 juin 1763 en Martinique et morte le 29 mai 1814 à Rueil-Malmaison (FR) ; elle est la première épouse de Napoléon Ier (de 1796 à 1809). À ce titre, elle était impératrice des Français de 1804 à 1809 et reine d’Italie de 1805 à 1809.
Elle sera initiée en franc-maçonnerie à Strasbourg (FR) et deviendra Grande Maîtresse. L’année de son initiation n’est pas sûre, mais toujours est-il que, en 1804, une fois devenue impératrice, elle va jouer un rôle important dans la reprise de la franc-maçonnerie d’adoption au XIXe siècle. On parlait alors de “franc-maçonnerie d’adoption” lorsqu’on évoquait les loges féminines, autorisées sous la tutelle de loges masculines ; elles étaient principalement constituées de filles, d’épouses et d’amies proches de francs-maçons. On notera que, vers 1780, Cagliostro fondera le Rite Egyptien avec des loges “androgynes”, sous les auspices de la déesse Isis. (Lire la suite sur wallonica.org)
Remarquable chronique. A croire que la chroniqueuse elle-même travaille de midi à minuit…
Sa conclusion est très judicieuse : elle met en doute, avec raison, cette légende en train de se créer que le GODF est devenu mixte parce qu’un frère est devenue une soeur. Il n’y a rien de plus faux. Cette transition de genre est bien réelle, mais n’a pas eu d’influence directe sur le vote du Convent 2010 acceptant que les loges du GO puissent devenir mixtes (ou pas, à leur choix).
Beau travail de Madame Girod.
Il faudrait peut-être cesser un jour de parler de Joséphine de Beauharnais. Elle était née Rose Tacher de La Pagerie et a conservé ce prénom jusqu’à ce que Bonaparte la nomme Josephine. On peut dire Mme de Beauharnais ou Rose de Beauharnais ou Joséphine Bonaparte ou l’Impératrice Joséphine, mais pas Joséphine de Beauharnais, assemblage de prénom et de nom qu’elle n’a jamais porté. C’est certes un détail, mais il est toujours préférable d’être d’équerre avec l’histoire ! J-Pierre Thomas
Bonjour, Je m’étais fait la même réflexion, mais il semblerait qu’après son divorce, elle se soit appelée Joséphine de BEAUHARNAIS, tout en gardant son titre d’Impératrice…
Dans ce texte apparait l’affirmation courante de l’initiation de Josephine à Strasbourg, sans autre référence. Je vous propose une version documentée de cette “initiation”.
Joséphine de Beauharnais, a reçu la Lumière à Lyon, le 10 septembre 1790 . L’information nous est fournie par le Courrier de Lyon dans son numéro 22 du 25 septembre 1790. Sous un titre ampoulé : “Mme de Beauharnois se plait à Lyon, et on se plait à l’y fêter et à l’y attacher par des liens de fleurs”, le journal nous donne les précisions suivantes : « Les poètes l’encensent dans leurs productions ; les lycées s’honorent de sa présence : le 10 de ce mois, un de nos plus fameux temples de Salomon s’est ouvert pour faire briller à ses yeux la lumière maçonne : les frères de cet orient ont donné le plus grand éclat à la réception d’une sœur que Phébus lui-même a fêtée sur le sacré vallon. Elle n’était pas seule en loge ; on y avait réuni d’autres beautés de l’horizon lyonnais […] ».
A cette époque une vingtaine de Lyon travaillaient à Lyon . Nous ignorons quelle Loge a eu cette faveur.