En quelques mot, il s’agit de L’ancêtre du réveillon du premier de l’an.
La fête des Fous, de l’âne, des sous-diacres, des Cornards….ou fête des Innocents, était une mascarade, organisée en principe les 26, 27 et 28 décembre, à laquelle les ecclésiastiques participaient activement.
A cette occasion on élisait un Prince d’Amour, un abbé des fous, ou un évêque des fous et même un pape des fous…
Cette fête est bien attestée en Provence dès le XIIIe siècle et le concile d’Avignon en 1209 « Condamne la transformation des églises en lieux de plaisirs, et interdit qu’on y fasse des danses, des représentations théâtrales, des jeux et qu’on y chante des chansons érotiques »
Par la suite l’église institua le carnaval pour essayer de canaliser et contrôler les débordements des fêtes païennes célébrant notamment le solstice d’hiver et le retour de la lumière solaire. La fête des Fous perdurera jusqu’au XVIIIe siècle.
Dérivées des Saturnales romaines, ces fêtes paillardes sont reliées aux traditions populaires rurales par les folkloristes à la fin du XIXe siècle, et les historiens voient dans ces parodies liturgiques une des origines médiévales du théâtre.
Source : Philippe Subrini – Le Troubadour du Livre – La Bastide Basse
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