Jeudi, jour béni pour certains vignerons ! Évoquons le vin et sa symbolique dans les sociétés initiatiques.
C’est grâce à notre très cher Frère Jean-François Blondel que nous évoquons cette journée où le monde entier désormais fête l’arrivée du Beaujolais. Qu’il soit, ici et maintenant, remercié.
Ce jour, il s’agit d’un rendez-vous international et incontournable du mois de novembre ! Chaque année, le 3e jeudi de novembre est attendu ! Pour le Beaujolais Nouveau certes, mais aussi et surtout pour l’élan de fête qu’il suscite !
Tout commence en 1951 quand un nouvel arrêté interdit aux vignerons de commercialiser leurs vins avant le 15 décembre de l’année de vendange. Suite à cet arrêté, les vignerons du Beaujolais s’indignent, car ils ont l’habitude de commercialiser leurs vins avant cette date. Vous connaissez la suite…
Nous vous invitons aussi à (re)lire notre chronique, ici-même le 6 mai 2021 https://bit.ly/3Er4N8a, de l’ouvrage de Jean-François Blondel La vigne et le vin, sacrés symboles (Oxus, 2020, 224 p., 18 €).
Avant tout, rappelons que la saint patron des vignerons est saint Vincent, diacre de Saragosse, martyr à Valence (+ 304). Il est très souvent représenté en Bourgogne, patron de l’église-cathédrale de Mâcon et de celle de Chalon-sur-Saône (siège d’un évêché jusqu’en 1801) et aussi patron de l’église de Chevagny les Chevrières près de Mâcon. Il est honoré tous les 22 janvier.
Le vin dans les religions, mythes et légendes.
Il est un mystère de l’Histoire qui demeure entier : celui de savoir quand l’humanité commença-t-elle à boire du vin pour la première fois ? En revanche, on peut constater que la vigne et son produit le vin, ont existé depuis des temps immémoriaux, qu’ils apparaissent dans toutes les civilisations et toutes les cultures, transmettant au monde un message de nature spirituel.
Mais ce qui est important d’admettre, c’est qu’au-delà de leur nature de produit de consommation, la vigne et le raisin ont imprégné toutes les formes de pensée de la société, et cela à toutes les époques. La vigne et le vin étaient porteurs d’un message symbolique qui transcendait l’espace et le temps.
Jean-Robert Pitte, membre de l’Institut, n’a-t-il pas écrit : « Notre Méditerranée et notre Europe sont héritières d’une civilisation plusieurs fois millénaire : celle du ferment du Dyonisos de la Vie sans cesse renaissante, du ferment du Dieu unique des Hébreux et des Chrétiens. Il fut offert à maintes reprises au peuple élu : après le Déluge, après la destruction de Sodome et Gomorrhe, après l’esclavage en Égypte et l’arrivée au pays de Canaan où murissent les généreuses grappes d’Eshkol, à Cana, lors du premier miracle du Messi ».
Une première constatation s’impose : le berceau de la vigne et du vin, là où ils ont été le ferment et le moteur d’une culture et d’une forme originale de civilisation, c’est bien tout le pourtour de la Méditerranée.
Dans le judaïsme, les raisins de la vallée d’Eshkol furent le symbole de la Terre promise ; le Paradis retrouvé, en souvenir de cette fameuse grappe rapportée à Moïse par ceux qu’il avait envoyés dans le pays de Canaan. Tandis que dans le christianisme, la couleur rouge du vin l’a fait ressembler au sang du Christ, lui attribuant un caractère eucharistique.
Dans les Évangiles, le Christ deviendra à son tour comparable à une vigne, son sang étant le « Vin de la Nouvelle Alliance » ; sous la figure allégorique du « Pressoir Mystique » où son sang ressemble au vin issu du raisin de la vigne, comme on peut le voir si bien représenté sur les verrières de certaines églises, comme à Saint-Etienne-du-Mont, en haut de la montagne Sainte-Geneviève, à Paris. Le christianisme fera souvent allusion au vin, comme, par exemple, lors des noces de Cana, préfigurant le repas de la Cène. Le vin deviendra alors la « boisson d’immortalité » et l’élixir de longue vie. L’art funéraire qui représente sur les tombes des motifs de vigne, de vendanges ou du vin, en est un exemple. Le vin est aussi le symbole de la connaissance et de l’initiation, en raison de l’ivresse qu’il provoque et de son action sur l’imaginaire, ce qui en fera la boisson préférée des poètes.
L’islam rejette le vin. Pourtant, le Prophète ne l’avait-t-il pas considéré au début de sa mission comme une boisson aux multiples vertus ? « Vers le IXe siècle, la vigne pris un sens profond : celui du symbole eucharistique ; on accompagna alors les grappes de raisin d’épis de blé et, dans les églises d’orient, de pains marqués d’une croix ou, parfois, du monogramme du Christ ».
Nous pouvons également faire la constatation suivante : le vin a souvent été associé à la pratique d’une religion et à l’exercice d’un culte. Nous pouvons le constater en particulier pour le Judaïsme et le Christianisme. C’est ainsi que l’on rapporte à saint Thomas d’Aquin (1225-1274), cette formule édifiante : « Il faut goûter le vin avec modération, mais sans cesse, parce qu’on atteint grâce à lui l’ivresse du sacré. L’ordre religieux du monde repose sur le vin ». Le docteur de l’Église nous livre ici cette surprenante formule sous forme de postulat, qui ne semble admettre aucune contradiction, jouant en plus sur l’ambiguïté du mot ivresse et les différents moyens qui permettent d’arriver à cet état. Celle produite par le vin n’excluant pas un de ces moyens employés par certains mystiques pour aller vers l’extase. Fénelon (1651-1715) écrira bien plus tard : « Boire du vin, c’est honorer Dieu ».
Une (trop) brève histoire des confréries bacchiques
Comme tous les métiers du Moyen Âge, les vignerons se sont regroupés en confréries à caractère charitable et religieux. Ces confréries portent toujours le nom d’un saint patron protecteur. Aussi, l’activité religieuse demeurait la seule fonction de la confrérie, partout ou une corporation des vignerons permettait la défense des activités du métier. Nous pouvons citer cet exemple au XVIIe siècle, d’une confrérie de Saint-Vernier à Arbois, qui exerçait des actions caritatives envers les vignerons pour des entraides, ou l’obtention de prêts. La plupart de ces confréries bacchiques ont disparu avec l’Ancien Régime. Certaines se sont reconstituées après la Révolution, d’autres se sont reconstituées plus récemment après la dernière guerre mondiale.
Le vin et la tradition du « banquet » dans les sociétés traditionnelles de métier
Les membres des confréries de métier, ghildes dans les pays germaniques ou jurandes, que l’on regroupe souvent aujourd’hui sous le vocable de corporation (mot récent qui vient de l’anglais incorporation) aimaient à se retrouver dans des banquets qui ponctuaient périodiquement les grands événements que vivaient ces fraternités (fête patronale, réception de nouveaux membres, visite par les maîtres des chefs-d’œuvre des compagnons, accession à la maîtrise de ceux-ci, etc.). Dans ces banquets le vin accompagnait les libations effectuées par les confrères et était le ciment de la communion indéfectible des membres de la confrérie. Au cours de ce temps fort et privilégié qu’était l’agape (mot qui vient du grecque agape : le repas pris en commun par les premiers chrétiens rappelant le repas de la Cène que le Christ fit avec ses disciples à la Pâque de l’an 33), le vin était assimilé au sang de la vigne et du Christ, qui s’était assimilée au cep, tandis que les sarments représentaient l’ensemble des chrétiens.
Aussi, pourra-t-on dire que « lié analogiquement à la vie et au sang, le vin est un lien sensible entre les membres d’un même groupe ». Les santés portées lors des agapes au sein des banquets des fraternités initiatiques de métier, existent depuis un temps immémorial. Elles sont le souvenir des libations que l’on portait aux dieux de l’Olympe dans l’Antiquité grecque. « Elles permettaient de boire ensemble, et donc de s’acheminer d’un même pas vers l’ivresse ». L’absorption de vin était ritualisée pour que chacun puisse boire en même temps et que chacun arrive au même stade de l’enivrement. L’ivresse, que l’on peut assimiler dans ce cas précis à une sorte d’extase mystique, qui petit à petit envahit la psyché de chacun des participants et les conduit vers un égrégore les emmenant hors de l’espace et hors du temps.
Dans le Compagnonnage le vin est le ciment de la fraternité
Dans le Compagnonnage on a conservé le nom d’agape au banquet annuel organisé lors de la fête patronale. L’usage des réceptions en ce jour si particulier, est encore en usage aujourd’hui. Quels étaient les usages séculaires du banquet ? Il y avait tout d’abord le vin ainsi que les santés que l’on portait dans certaines circonstances. Les santés de table ont de tout temps été pratiquées par les compagnons, simples lors d’agapes fraternelles, plus élaborées lors de banquets officiels. Il s’agit d’un rite ancien et répandu depuis l’Antiquité, apparenté aux libations portées aux dieux lors des banquets. Mais, au-delà de son aspect religieux, cette coutume permet de boire ensemble et donc de s’acheminer d’un même pas vers l’ivresse. Dans toutes les sociétés et depuis la plus haute antiquité, le partage de la boisson, et du vin pour la culture occidentale, est un des rites fondamentaux de la fraternité. Au Moyen Âge , on faisait encore passer la coupe unique où chacun devait boire, en souvenir de la célébration de la Pâque de l’An 33, où Jésus tendit la coupe remplie de vin à ses disciples. L’acte de boire prend alors un caractère sacré : c’est le rite d’assimilation auquel il est interdit de se dérober.
En dehors du banquet, quels étaient les autres usages rituels de boire du vin ?
« Boire en règle », chez les compagnons, se rattache à des usages rituels du passé (qui existent peut-être encore aujourd’hui ?) qui consistent à boire (du vin) dans des circonstances et selon des règles bien précises. Par exemple, dans les rites de « bienvenue » où un jeune sur le Tour de France se présentait chez la « mère » pour demander du travail, il se devait de payer à boire à tous les membres de la « cayenne » pour sa « bienvenue », c’était une marque de fraternité.
Les conduites : On appelle conduite la cérémonie de départ d’un compagnon, qui quitte la cayenne où il a séjourné un certain temps, après avoir levé son acquis (c’est-à-dire régler ses dettes à la Mère) pour aller vers une autre ville sur le Tour. On dit qu’il est alors un « battant aux champs ». Il a alors droit à une conduite en règle, puisqu’il a réglé toutes ses dettes. Les autres compagnons devaient alors accompagner le partant durant un certain trajet, jusqu’à un endroit bien précis où ils se faisaient adieu. L’ensemble constituait une cérémonie assez complexe qui variait d’une société à une autre ou d’un métier à un autre, et que l’on appelait une conduite, que nous allons essayer d’expliciter, car le vin y avait une grande part !
D’autres expressions
« Boire l’âme » d’un compagnon défunt ou d’un « remerciant » : C’est l’usage qui existait chez les compagnons d’antan et qui s’appelait : « boire l’âme » d’un compagnon. De quoi s’agissait-il ? Lorsqu’un compagnon venait à disparaître, on brûlait son « carré » (ou parchemin du compagnon décédé), les cendres étaient délayées dans une grande coupe remplie de vin. Le premier compagnon buvait et passait la coupe à tous les compagnons ; c’était en quelque sorte, une communion : « boire l’âme » du compagnon disparu. Chacun prenait possession d’une petite partie de l’âme du compagnon disparu. Celle-ci ne disparaissait pas complètement puisque chacun s’en était approprié une parcelle. Cette curieuse coutume teintée d’animisme n’existe probablement plus, elle a été relatée par Raoul Vergez dans l’un de ses romans « Très lentement », disait-il, « le parchemin se détruisait et les cendres se mêlaient au vin. Et les compagnons buvaient ce vin épaissi de cendre jusqu’à la dernière goutte. De temps à autre, à travers le vin, on voyait furtivement luire un cachet de censure éphémère, témoin des jours anciens … ».
Lorsqu’un compagnon ayant fait son Tour de France, et ayant atteint sa limite d’âge (25 ans)
il peut décider de se retirer du Tour, selon une cérémonie où il « remercie » l’ensemble des membres de la cayenne qui l’avait accueilli. Son carré est brûlé et les cendres mises dans un pot de vin. Il doit boire ce vin mélangé aux cendres, ainsi que les autres membres. C’est un gage d’amitié et de fraternité adressé au « remerciant ».
Boire « rubis sur l’ongle » : Une autre pratique curieuse des compagnons d’antan, était celle dite de boire « rubis sur l’ongle ». Elle consistait, une foi le vin bu jusqu’à la lie, après une santé, par exemple, de retourner le verre sur l’ongle. Chaque goutte de vin qui en tombait était susceptible d’amende. C’était un moyen comme un autre d’alimenter le tronc ou caisse d’entre aide ! C’était aussi le moyen de montrer que l’on avait bu tout le contenu de son verre.
Le sens de cette expression, qui est de remplir complètement cette obligation de vider complètement son verre, se retrouve dans une expression très similaire et qui a le même sens : qui est de «payer rubis sur l’ongle » dans le sens de s’acquitter complètement de sa dette.
En Franc-maçonnerie : le souvenir des loges militaires…
Le vin de la Saint-Jean : En souvenir de leur lointain passé opératif, les Francs-maçons dès les prémices de leur existence au début du XVIIIe siècle, pratiquaient l’usage du banquet à l’occasion de la fête des deux Saint-Jean, dont les loges portaient le nom, et dont ils étaient les saints patrons, comme nous allons le voir dans l’exemple ci-dessous :
Tous les ans, à l’approche de la Saint-Jean d’hiver (Saint Jean l’Evangéliste), ou de la Saint- Jean d’été (Saint-Jean Baptiste), suivant les rites pratiqués, les loges maçonniques font traditionnellement leur banquet d’Ordre rituel. Cet usage du banquet lié à la fête patronale est fort ancien, puisqu’il était déjà pratiqué par les maçons de métier d’antan, dont la Maçonnerie spéculative a repris à son compte tant d’usages, de symboles, de coutumes, qu’on a fini par oublier le rôle déterminant de ces illustres précurseurs, dans la genèse de nos traditions. L’historien anglais Robert Freke Gould[1], dans son Histoire Abrégée de la Franc Maçonnerie, nous le rappelle, lorsqu’il écrit : « Dans la grande majorité des loges, la fête de la Saint Jean l’Evangéliste était célébrée par des festins et des réjouissances ». Il ajoute : « A Melrose (1674), et dans d’autres centres maçonniques, c’était le jour de la Saint Jean qu’il était en usage de recevoir les apprentis entrés et les compagnons du métier ». Apprenti Entré et Compagnon du Métier étaient les deux degrés existants en cette époque lointaine.
Ce repas pris entre convives, unis par un même sentiment de fraternité et d’amour, que l’on appelle aussi agapes (de : agapè, amour), était le nom donné aux repas que faisaient entre eux les premiers chrétiens, commémorant ainsi la Cène. Ils se réunissaient autour d’une table et commémoraient le repas du Seigneur, au cours duquel ils rompaient le pain et se transmettaient la coupe remplie de vin, en souvenir de ce que fit Jésus à la Pâque de l’An 33. Ces banquets remontaient à des temps plus anciens encore et n’étaient pas une coutume spécifiquement chrétienne. On se rappelle celui que Platon rapporta. Dans les collèges d’artisans romains, un des rites principaux était le repas présidé par un maître et pris en commun.
Si le banquet annuel réunit les Maçons dans la gaîté de la fête et dans une douce fraternité, il convient de penser un instant à ceux qui les ont quittés pour rejoindre l’Orient éternel (nom donné à la mort par les Maçons). Mais cette séparation n’est pas définitive et contient un aspect encourageant, car la chaîne d’union qu’ils feront à la fin des agapes leur rappelle « qu’en elles seront toujours présents ceux qui la formaient hier, ils seront toujours présents en nos cœurs ».
Un vocabulaire militaire : Les francs-maçons utilisent au cours de leur banquet un vocabulaire militaire qui est un vieil héritage des loges napoléoniennes. La raison en est que les officiers de l’Empire constituaient une part importante des effectifs des loges du XIXe siècle. Un vocabulaire militaire s’est alors constitué par l’usage. C’est ainsi que les assiettes s’appellent des tuiles, les serviettes des drapeaux, les bouteilles des barriques, les verres des canons, verser du vin se dit charger les canons, le vin se dit poudre forte, le champagne poudre fulmineuse, etc.
L’usage veut que l’on porte des santés avant de commencer le repas. Les premières santés sont toujours portées à l’autorité spirituelle et à l’autorité politique du moment, on dit alors tirer une santé, puis viennent celles adressées aux officiers et membres de l‘assemblée.
L’usage de chanter au cours d’un banquet : La Franc Maçonnerie, depuis le début de son apparition au XVIIIe siècle, a également son répertoire. Cette pratique de chanter aux agapes est d’ailleurs recommandée par les textes fondateurs, qui précisent : « Après la Santé des FF. visiteur, si quelque frère a des cantiques à chanter, ou quelque morceau d’architecture à lire, il peut le faire en demandant la parole. Il est même à propos de chanter quelques un de ces cantiques moraux qui ont été fait sur le but de la Franc Maçonnerie, et qui, chantés en chœur, portent dans l’âme une douce émotion, en célébrant les agréments et les avantages de la vie maçonnique ». Sur le plan purement maçonnique les chants rapportés par divers manuscrits, ceux mentionnés par les Constitutions d’Anderson, sont autant de témoignages de l’ancienneté du banquet où l’on pouvait chanter et faire l’éloge du vin qui rassemblait dans la joie les convives. Ainsi, comme le pain et le vin, la chanson est un symbole de communion et de fraternité.
En conclusion
En premier lieu, le vin nous amène vers un état d’ivresse, un état second, qui exhibe en nous certaines facultés endormies ou non exploitées habituellement. Il suffit pour s’en convaincre, d’écouter certains proverbes ou certains dictons issus de la sagesse populaire. Sagesse dont l’origine se perd dans la nuit des temps. Ainsi cette expression latine : « « In vino veritas », c’est-à-dire « Dans le vin est la vérité », signifiant par-là que la consommation de vin fait parler, et nous fait dire des choses que l’on garderait cachées en étant à jeun. Mais, que dire aussi de cet autre proverbe : « Le bon vin fait parler latin » ? Il est intéressant, ici, de voir associé un vin de qualité et l’usage de la langue latine, qui était celle d’une élite sociale, celle des érudits au XIXe siècle encore. On peut interpréter aussi ce proverbe en remarquant que le vin exhibe en nous des qualités intellectuelles dont nous n’avons pas toujours conscience, souvent endormies au tréfonds de notre esprit. « Que ce vin symbole de l’intelligence, élève notre esprit », lit-on dans certains écrits. Ce qui est traduit dans ce proverbe par le fait de parler latin. Nous pourrions multiplier les exemples… Alors, nous avons écouté les conseils du poète qui nous dit : « Buvez ce vin jusqu’à l’ivresse ».
Extrait d’une conférence donnée par Jean-François Blondel, le dimanche 18 septembre 2022.
Si la destination Beaujolais vous intéresse vous pouvez visiter, par exemple, le Hameau Dubœuf, premier parc à thème sur la vigne et le vin en Europe, unique en son genre. Il vous dévoile de manière ludique, pédagogique et immersive tout ce que la vigne et le vin sont à notre patrimoine. Un parc qui ne peut manquer d’intéresser aussi bien les amateurs que les connaisseurs… https://www.duboeuf.com/fr/le-parc/
[NDLR : Santé publique France recommande de ne pas consommer plus de 100 g d’alcool pur par semaine (14 g par jour) et pas plus de 20 g d’alcool pur par jour, avec des jours sans consommation (20 oct. 2019).
Le 16 février 1984, une campagne du ministère de la santé va faire mouche. Fini les discours moralisateurs, le message se veut drôle et percutant : « Un verre ça va, trois verres, bonjour les dégâts ! » Le message a été inventé par un publicitaire Daniel Robert et illustré par Cabu !
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.]